Camiothécaire-biblioneur aux lectures éclectiques. Romans, essais, biographies et autobiographies, récits de voyage, bandes dessinées, nouvelles, chroniques, témoignages… des critiques selon l'humeur
L’occasion de découvrir (par rebond et sur Wikipedia) qui était Pietro Aretino, vénitien banni de sa ville et qui fit parler de lui au 15e siècle pour ses Sonnets luxurieux
Sinon, pas grand chose à dire de ce tout petit livret trouvé aux puces et qui m’avait amusé… Mais finalement pas trop
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Publiés anonymement à Londres en 1787, les poèmes de L'Arétin français sont de Félix Nogaret (1740-1831), qui est aussi l'auteur des Épices de Vénus. Le recueil est composé de dix-neuf courts poèmes, de huit vers chacun, qui servent de légendes à une suite de gravures de Burins d'Elluin d'après Borel.
Voilà une nouvelle érotique du 18e bien amusante. Une nuit torride sur un malentendu… ou presque.
Avec des carrosses, des robes, des gorges fermes, des désirs qui consument, des pommes charmantes et des baisers de feu…
Un texte tiré de Point de lendemain qui le paraphrase d’une manière fort érotique
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Publié clandestinement en 1794 et en 1800, La Nuit merveilleuse ou Le Nec plus ultra du plaisir est attribué à Dominique Vivant Denon. Diplomate, homme de cour, écrivain léger, ironique, fantasque, l'auteur de Point de lendemain nous laisse ici un miroir fidèle des jeux amoureux que les écrivains du XVIIIe siècle ont su décrire avec tant d'élégance.
Tiraillée entre la fidélité à son mari banquier et son attirance pour Henry Miller et June, son prof de danse, un cousin, ses psys, son père, ses fantasmes… Anaïs se cherche, se découvre…
Un dessin magnifique qui exprime bien plus qu’un texte ne l’aurait pu, on découvre une Anaïs double, fragmentée, indécise, perdue, créative, torturée, artiste, culpabilisée, aimante, amante qui se cherche sans jamais parvenir à trouver celle qui se reflète dans son miroir. Mais aussi, une autrice infatigable qui ne cesse d’écrire dans son (ses) journal.
Une bande dessinée fascinante, superbe, onirique et sensuelle
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Biographie romancée de l'écrivaine et diariste de langue française Anaïs Nin. Ayant passé son enfance entre les Etats-Unis et la France, elle cherche une place dans la société patriarcale. Son journal, qu'elle tient depuis ses jeunes années, est son échappatoire. Elle y explore la complexité des sentiments. Edition deluxe avec un cahier graphique en fin d'ouvrage.
A la suite des cahiers préparatoires Baudelaire, voici l’impressionnant résultat. Un chef-d’œuvre aux dessins oniriques et érotiques avec quelques pleines pages époustouflantes ! Une histoire qui a gagné en consistance et cohérence, un dessin qui a pris encore plus de force et de matière et des personnages plus incarnés et vivants dans une époque plus réaliste.
Un résultat beaucoup plus sexuel que les cahiers – en tout cas dans la première partie – pour terminer dans une sombre torpeur.
Une histoire racontée par Jeanne Duval, Vénus noire adorée et détestée, muse sulfureuse. Une passion violente ; sous le regard réprobateur de la mère de Charles, l’aigre Madame Aupick.
Et si quelques pages un peu moins folles ou une typo un peu lassante m’ont chagriné, cette Madame Baudelaire témoigne magnifiquement de la puissance d’un embrasement venimeux qui ne sut s’éteindre
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Madame Aupick,
À vous, je peux le dire qui me demandez qui je suis.
Mais, au risque de paraître orgueilleuse,
aucun lecteur des Fleurs du mal n'oubliera
la Vénus noire de Charles Baudelaire,
la muse immorale, damnée du plus grand des poètes maudits.
Oui, c'est moi, la belle ténébreuse, cette chère
indolente, qui marche en cadence, belle d'abandon,
comme un serpent qui danse...
Deux cents ans après sa naissance, Baudelaire continue de marquer les générations et l'ombre portée de son (oeuvre plane sur celle d'Yslaire depuis ses origines.
C'est Jeanne Duval, la femme que le poète a le plus aimée et le plus maudite, que le dessinateur a choisie comme narratrice pour revisiter la matière sulfureuse et autobiographique des Fleurs du mal. De Jeanne, pourtant, on ne sait presque rien : il reste une photo de Nadar non authentifiée, des portraits dessinés par Baudelaire lui-même, et surtout les poèmes qu'elle lui a inspirés. Jeanne, « c'est l'invisible de toute une époque » qui réapparaît dans la résonance féministe de la nôtre. Stigmatisée comme mulâtresse, surnommée « Vénus noire », elle aimante tous les préjugés d'un siècle misogyne et raciste. Mais c'est avant tout une histoire d'amour, âpre et sensuelle, destructrice et illuminée, dont s'empare Bernard Yslaire. Avec pertinence et maestria, son trait aiguisé ravive le parfum de scandale et la sexualité crue d'une poésie en quête d'absolu. Avec cette Mademoiselle Baudelaire, l'artiste signe ici son chef-d'oeuvre de la maturité.
Une longue, longue, très longue phrase de cent vingt pages, sans reprendre son souffle pour un orgasme livresque.
Anne Archet s’autofictionne, se masturfictionne, désire, fantasme, jouit et jouit encore.
Et c’est très drôle, sexe, brut et explicite. Une lecture jouissive et jouissante sur le plaisir
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Avec Perdre haleine, l'inimitable Anne Archet vous convie à une séance d'autoérotisme littéraire, une ode jubilatoire et irrévérencieuse à la masturbation féminine, de la lente montée du désir en passant par les savantes mécaniques de l'excitation, le troublant plateau des fantasmes jusqu'à la grande explosion orgasmique et sa résolution. Entrez dans une phrase longue de 26 000 mots à lire d'une seule main et d'un seul souffle, une traversée de toutes les déclinaisons du plaisir intime, cet acte de liberté, de gratuité et d'amour-propre, où l'on n'est jamais si bien servie que par soi-même: ses doigts, ses peluches, son ameublement, son lubrifiant et ses projections intérieures les plus déraisonnables
Sûr que si j’avais été plus sensible à la poésie, j’aurais collé 5 étoiles à ce recueil. Hélas, cet art peine à me toucher. Ne serais-je qu’un bourrin insensible et obtus ?
Et pourtant, tout dans ce livre est magnifique. La mise en page et l’édition sont parfaites et les dessins de Petites luxures (aka Simon Frankart) collent délicieusement à la peau des poèmes de Jeanne Cherhal qui alterne les styles en grande musicienne du désir. Une douce réussite pour un livre sensuel et luxurieux
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Un nuancier de 30 couleurs mêlant poésie et dessins érotiques
Au fil de trente poèmes, Jeanne Cherhal nous invite à suivre une femme amoureuse et libre, et à partager des moments intimes de sa vie.
Subtilement illustré par les dessins silhouettés de Petites Luxures, ce nuancier du désir propose une émouvante palette de trente couleurs dont les noms ont été imaginés par l'autrice, sous des formes multiples (sonnet, haïku, blason, calligramme...). De Fauve à Béluga, de Saint Crème à Bleu d'orage, poèmes et illustrations se répondent, se mêlent et s'entrelacent dans un jeu aussi doux et lyrique que sensuel et érotique
La vie de Baudelaire vue par sa maîtresse, Jeanne Duval, La Vénus noire.
Une relation tumultueuse, passionnée, colérique, violente, amoureuse, infidèle et explosive. Un Baudelaire épris et inconstant, pourchassé par ses créanciers, harcelé par sa mère, empoisonné par la syphilis, le mercure et l’opium.
Trois cahiers de croquis magnifiques (certains très aboutis et d’autres juste esquissés) dans une mise en page très dynamique et qui permettent de saisir tout le talent de Yslaire, la grâce de son trait, la beauté des gestes et des corps, la tension des instants. Sublime travail dans un écrin agrafé tout pourri et qui aurait bien mérité une édition et une reliure plus soignée.
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) 1.
Quelle nuit encore !...
Tu te souviens combien de bouteilles tu m'as fait boire, Monsieur ?
2.
Vous l'avez vue aussi monsieur Asselineau ?
A vrai dire, j'écoutais l'éloge funèbre de Nadar, et je n'ai guère prêté attention à l'assistance. Sinon que je déplorais le peu de monde...
3.
Vous n'êtes pas sérieux ?
Je comprends votre déception, mais...
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) 1. L'histoire d'amour contrariée entre le poète Charles Baudelaire et sa maîtresse métisse, Jeanne Duval dite la Vénus noire. Cahier numéroté au tirage limité à 2.500 exemplaires
2. Dans une lettre adressée à Caroline Aupick, suite à la mort de son fils Charles Baudelaire, Jeanne Duval décrit sa relation complexe avec le célèbre poète afin de justifier sa demande d'héritage. Suite de l'histoire d'amour contrariée entre l'écrivain et sa maîtresse, surnommée la Vénus noire
3. Suite de l'histoire d'amour contrariée entre le poète Charles Baudelaire et sa maîtresse métisse, Jeanne Duval dite la Vénus noire. Ce numéro présente le troisième et dernier chapitre de Mademoiselle Baudelaire. La présentation des planches en fac-similé permet de comprendre le processus créatif de l'auteur
Un bijou de petites phrases, pensées et anecdotes sur le désir et la jouissance.
Le tout entrecoupé de (trop) rares illustrations de Mélanie Baillargé.
Une femme qui parle – avec beaucoup de style – de son amour des femmes, de sexe, de domination, de masturbations et autres infinis plaisirs lesbiens.
Un cadeau à mettre entre tous les doigts polissons sans les avertir
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) - Qu'est-ce qu'il y a là-dedans ? me demande-t-elle en feuilletant le carnet écarlate.
- Le meilleur de moi-même.
- Vraiment ?
Alors je dois lui faire l'amour. Elle lèche une page comme s'il s'agissait de mon sexe, effaçant petit à petit de sa salive tout ce que j'avais écrit, puis offre à ma bouche un petit bout de langue bleue. Vedette anarcha-féministe du wild wild web, Anne Archet fait son entrée officielle dans la littérature papier avec ce recueil joyeux et sans complexe. À la fois torride et tendre, cruel et hilarant, Le carnet écarlate réunit des centaines d'aphorismes et microrécits sulfureux mettant en scène l'érotisme lesbien sous toutes ses formes. Un livre cochon et féministe qui vous fera rire aux éclats, pour un public large (d'esprit).
Avec les dessins de Mélanie Baillairgé
Une très bonne BD noire, avec des truands testostéronés, du sexe, des coups et des gueules cassées, des flingues et des entourloupes. Un graphisme magnifique en noir et blanc rehaussé par du rouge avec un grand talent. Comme un hommage soigné au genre, tant pour le dessin – avec des femmes courbes et des hommes à la mâchoire d’enclume – que pour le scénar un peu ridicule et caricatural.
Slick vient payer ses dettes à New-York après un séjour en Europe.
Mais voilà, ce n’est que le premier tome. Quelle déception lorsque je suis arrivé à la fin qui n’en était pas une. Il faudra patienter. Dommage !
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Années 1950, États-Unis. Slick travaille pour Rex, un boss de la mafia irlandaise qui tient un cabaret. A la suite d'un vol raté, leur partenariat est annulé et Slick devient un homme à abattre. Pour ne rien arranger, ce loup solitaire est aussi l'ancien amant de Caprice, la fiancée de Rex, et malgré les années, ils sont toujours irrémédiablement attirés l'un par l'autre
Ce qui commence bien gentiment finit dans une débauche de sexe, de foutre et de jouissances.
Avec des fluides, du goût, des odeurs, du poil, du ferme et du gras.
Dispensable, même s’il m’a tiré parfois un sourire au coin d’une page
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Le jeune Roger ne rêve que de filles et de femmes, de séduction, d'abandons et d'étreintes, d'odeurs et de formes abondantes... Rapidement déniaisé, l'adolescent embrasse, caresse et séduit tout ce qui porte jupon, ne reculant devant aucun fantasme ni aucune perversion pour assouvir ses désirs et parfaire son apprentissage amoureux.
Un roman d'initiation amoureuse et sexuelle, à la fois drôle et provocant, par l'un des plus grands poètes du XXe siècle