Impolitiquement correct

Avec des formats très courts de deux ou trois pages, Martina Chyba nous hilare de son regard décalé sur nos petits travers.

Impolitiquement correct de Martina Chyba
Impolitiquement correct de Martina Chyba

Des chroniques très libres pour un magazine marchand, surprenant et réjouissant.

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Bobonne appétit
A la fin des années 60, en plein bourbier vietnamien, les hippies disaient «Faites l'amour pas la guerre». Et le faisaient.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Une chronique, c'est comme l'amour. Ça doit être sexy, intense avec un début, un milieu et une fin, pas trop long ni trop court, et il est préférable que la personne se dise « zut c'est déjà terminé » que « pfff ça n'en finit pas ».

Une chronique, c'est comme le carré de chocolat avec le café, ce n'est pas indispensable mais c'est tellement meilleur avec. Et c'est la combinaison de l'amer et du sucré qui donne le plaisir.

L'amour, les jeunes, les vieux, le travail, la technologie, la mode, l'argent, les maux, les mots et les poubelles à sortir... la vie n'est pas simple. Il fut un temps où les seuls moyens de survivre étaient la chasse, le feu, un endroit pour se protéger. Aujourd'hui, le seul moyen de survivre est l'humour

Petit traité d’éducation lubrique

Un court traité de sexe drôle. Mais court, trop court.

Petit traité d'éducation lubrique de Lydie Salvayre
Petit traité d’éducation lubrique de Lydie Salvayre

Et malgré tout ce que l’on peut bien dire, size does matter !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Petit traité destiné à instruire les analphabètes du sexe, à désengourdir les gourds et à défâcher les méchants

Felix Funicello et le miracle des nichons

Un livre léger sur les premiers émois. Un peu trop léger, peut-être.

Felix Funicello et le miracle des nichons de Wally Lamb
Felix Funicello et le miracle des nichons de Wally Lamb

Ça manque un peu de consistance tout ça.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Avec en toile de fond l'Amérique provinciale des sixties, la chronique truculente du passage à l'adolescence du jeune Felix. Bourré de tendresse et de nostalgie, un roman d'apprentissage à se tordre de rire.

Nous sommes en 1964. Le rêve américain brille de mille feux, les Beatles sèment l'hystérie sur leur passage et Felix Funicello, dix ans, se morfond dans la très catholique école Saint-Louis-de-Gonzague, dirigée d'une main de fer par la redoutable soeur Dymphna.

Une année de plus à s'ennuyer ferme ? Pas si sûr. Pour une sombre histoire de boulettes de papier et de chauve- souris, soeur Dymphna est envoyée en maison de repos et remplacée par un ange. Ou plutôt par une Québécoise, Mlle Marguerite, talons hauts, jupe fendue et sourire irrésistible. Presque aussitôt suivie par Zhenya, écolière russe au caractère bien trempé et à l'éducation sexuelle très avancée...

Entre la découverte du french kiss et les premiers frissons de l'école buissonnière, Felix va vivre une année de CM2 inoubliable...

Le Niçois

L’idée truculente d’un retour de Jacques Médecin. Un délire politico-religieux entre Sucette boulevard et les Tontons flingueurs.

Le Niçois de Joann Sfar
Le Niçois de Joann Sfar

Avec des cigares sous la moustache.

Le Niçois de Joann Sfar
Le Niçois de Joann Sfar
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«Je vous parle d'une époque où les hommes à moustache avaient encore leurs chances avec les jolies blondes...

Excusez-moi de n'avoir pas écrit une vraie enquête sur Jacques Médecin. Mais je ne suis pas un garçon sérieux. Ma vérité se trouve chez Dino Risi, Frédéric Dard et Sergio Leone. Finalement, je ne suis pas compétent en ce qui concerne Jacques Médecin. Mon expertise s'arrête juste à cet univers dont je rêve depuis longtemps, sur lequel règne Jacques Merenda.»

Le grand méchant renard

N’est pas grand et méchant qui le souhaite.

Le grand méchant renard de Benjamin Renner
Le grand méchant renard de Benjamin Renner

Même en y travaillant très dur.

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Gnnnn...
Mgn mgn...
Bon...
C'est parti...


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Un renard chétif tente de se faire une place de prédateur face à un lapin idiot, un cochon jardinier, un chien paresseux et une poule caractérielle. Il a trouvé une stratégie : il compte voler des oeufs, élever les poussins, les effrayer et les manger

Des cornflakes dans le porridge : un américain chez les anglais

Comme à son habitude, Bill profite d’un road trip pour brosser avec humour les petites particularités autochtones.

Des cornflakes dans le porridge de Bill Bryson
Des cornflakes dans le porridge de Bill Bryson
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Établi depuis longtemps en Grande-Bretagne, l'Américain Bill Bryson décide en 1994 de rentrer au pays : ayant été jadis surveillant dans un hôpital psychiatrique près de Londres, il veut tenter de ramener à la raison les trois millions et demi de citoyens des États-Unis affirmant avoir été kidnappés par des extraterrestres. Il veut aussi satisfaire son épouse, britannique, qui rêve de magasins ouverts sept jours sur sept jusqu'à 22 heures ; mais il ne quittera pas l'Angleterre avec femme et enfants sans en avoir fait seul le tour complet.

Équipé d'un sac à dos et d'un humour inoxydable, il s'en va donc explorer cette île qui reste pour lui un nouveau monde, bien qu'elle soit déjà une seconde patrie. Il nous louera la propension des autochtones au bonheur et nous démontrera qu'ils auraient fait de bien meilleurs Soviétiques que les Soviétiques. Il voyagera dans des trains ressemblant à des jouets et partira à l'assaut du château médiéval de Corf, « la ruine préférée des Anglais après la princesse Margaret »

Les trous du cul du monde

Ça aurait pu être drôle, mais – incapable d’y discerner le second degré – cela m’a laissé la sensation d’écouter le retour de vacances d’un franchouillard antipathique post-colonialiste et légèrement xénophobe racontant ses petits bobos après qu’il se soit enfilé dans des coins louches.

Les trous du cul du monde de Tristan Savin
Les trous du cul du monde de Tristan Savin

Heureusement qu’il a trouvé de la drogue et des putes.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Pour Tristan Savin, chaque pays possède son « trou du cul du monde ». En trente ans de voyages lointains, ce drôle de curieux a eu l'occasion de vérifier cette assertion peu révérencieuse.

Un trou du cul du monde (ou TDCDM, pour rester poli) désigne un lieu méconnu, de préférence sordide, voire hostile. Une ville oubliée des dieux, inévitablement galère. Un bout du monde, une zone frontière, un village fantôme, une mégalopole chaotique, un îlot paumé. La diversité des TDCDM est d'une richesse inépuisable... C'est surtout le genre de lieux où se produisent des phénomènes étranges. Une succession de malchances. Un enchaînement de catastrophes ! On sent que tout peut y arriver : devenir zinzin, se prendre le ciel sur la tête, assister en direct à la fin du monde...

Les trous du cul du monde ont aussi la louable faculté de dévoiler au voyageur égaré tout un pan oublié de l'humanité... Zombies haïtiens, mère maquerelle des Galapagos, espion birman, petroleros d'Amazonie, racketteurs éthiopiens et dragons de Komodo...

Les trente histoires de cet ouvrage vous invitent à embarquer pour le plus désopilant des tours du monde

Au secours ! les mots m’ont mangé

Une histoire d’écrivain, de mots et d’écriture. Rigolo, sympa et léger.

Au secours, les mots m'ont mangé de Bernard Pivot
Au secours, les mots m’ont mangé de Bernard Pivot

Et voilà.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Écrit par admiration des écrivains, dit sur scène par son auteur, ce texte est une déclaration d'amour fou à notre langue. Bernard Pivot y raconte la vie d'un homme qui, malgré ses succès de romancier - invitation à Apostrophes, consécration au Goncourt -, a toujours eu l'impression d'être mangé par les mots. Leur jouet plutôt que leur maître. Un hommage malicieux, inventif et drôle aux hôtes du dictionnaire.

Quelles nouvelles, Jeeves ? : huit histoires pour l’heure du thé

Champion dans l’art et la maîtrise de l’effet papillon, Jeeves peine toutefois à convaincre dans un format court. 30 pages, c’est un peu limite pour les développements, rebondissements et chausse-trapes semés habilement par le majordome.

Quelles nouvelles, Jeeves ? de P.G. Wodehouse
Quelles nouvelles, Jeeves ? de P.G. Wodehouse

Restent les personnages et les dialogues délicieux.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Huit nouvelles mettant en scène Jeeves, valet débrouillard, diplomate et flegmatique, qui aide son jeune et riche maître Bertram Wooster à se sortir des situations impossibles dans lesquelles il se met

Les Ecorcheresses

Des mots choisis pour des chroniques drugs’n rock !

Les Ecorcheresses de Patrick Dujany
Les Ecorcheresses de Patrick Dujany

Des belles pages, souvent très drôles mais qui peinent à faire un bon livre. Zut.

Bon, j’me suis bien marré quand même, hein !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Il était extatiquement évident que j'allais devenir écrivain. »