Journal cru et trop intime d’une fille qui voulait se taper la terre entière

Glôdine est seule, depuis un peu trop longtemps. Elle veut changer ça !

Vous me croyez ?
Non évidemment, vous ne me croyez pas...
Bah, vous avez raison...
Plus la vie avance, plus j'apprends à accepter ce qu'elle m'amène, à savoir:
Pas grand-chose.
Je vis ma vie sans attendre de surprise.
Je mène ma barque, sans vraiment savoir où elle me mène.
D'ailleurs, je crois qu'elle se déporte.
Je ne me dis pas, par exemple, qu'après le ponton tout rafistolé à deux doigts de céder sous mon poids, je trouverai une belle plage de sable blanc bordant une mer aux reflets turquoise. Non, ça, je ne me le dis pas... ou plus.
J'ai arrêté.
Je n'attends rien de la vie.
Ça génère trop de frustrations.
Journal cru et trop intime d’une fille qui voulait se taper la terre entière de Sarah Treille Stefani

Ce livre est le journal de ses efforts pour rencontrer l’homme qui la serrera dans ses bras… Car bien sûr, ça ne sera pas aussi simple que ça.

J'en ai rien à foutre, je vais me faire des crêpes. Une razzia de crêpes au Nutella.
15 h 42
Les crêpes étaient malsaines.
Délicieusement malsaines.
Mon dieu, le pied que j'ai pris.

C’est drôle et piquant, ça sent le désespoir et les incompréhensions. Et comme une toxico en manque, Glôdine est prête à toutes les compromissions pour une dose de câlins

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Samedi 18 avril, 23 h 35
Je m'appelle Glôdine.
Alors non, c'est pas une blague.
Et oui, c'est un prénom.
Glôdine.
Bon okay.
C'est pas Glodine.
C'est...


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Je fuis les hommes parce qu'ils ne m'aiment pas comme je voudrais qu'ils m'aiment. Avant, c était une stratégie pour qu'ils me courent après. Mais comme personne ne me rattrape jamais, maintenant, c'est une devise. »

Elle a 34 ans et elle s'appelle Glôdine.

Pas vraiment laideron mais un peu bougon, Glôdine est persuadée que son prénom lui porte la poisse avec les mecs qui la voient davantage comme une bonne pote que comme une target potentielle.

Un jour, Glôdine, passablement bourrée, retombe sur le carnet Diddle de ses 12 ans et décide de se lancer un défi : trouver l'homme de sa vie avant d'avoir noirci la dernière page du carnet.

Si c'est un échec, alors elle partira en transhumance estivale avec un troupeau de chèvres.

À travers ce récit cru et sans tabou, Sarah Treille Stefani nous fait entrer dans l'intimité d'une anti-héroïne qui ose tout.

Bijou de banlieue

Inclassable et délirant. Intime, invraisemblable et tellement réel !

Bijou de banlieue de Sara Hébert

Sara Hébert convoque Bijou, son alter ego, pour nous causer de féminisme à la québécoise de banlieue. Une version punk et décomplexée pour visiter sa vie, ses journaux intimes et prodiguer de bons conseils. Vie professionnelle, drague, crushs lourdingues à virer, coups d’un soir, gestion des émotions, grand amour ou maternité.

Un festival de collages qui piquent les yeux, de portraits d’hommes et de relations merdiques, de souvenirs tendres ou chaotiques.

Enfin un manuel de développement personnel qui sent vrai et authentique. En bonus : ça fait bien marrer !

Et pour suivre les memes et collages de Sara Hébert il y a Instagram. Merci Madame Bijou !

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Coucou !
Auriez-vous, par hasard, de la difficulté à :
Vous faire confiance
Respirer
Décrocher
Prendre une décision
Vous choisir
Exiger votre dû
Vous affirmer
Foncer
Et savoir ce qui est bon pour vous ?


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Sara Hébert puise dans l’imaginaire punk, le langage des meetings AA et les souvenirs du mariage de sa mère afin de tracer les contours de sa vie amoureuse et professionnelle. De façon intime, touchante et combative, cette autofiction illustrée s’approprie les codes des guides de bienséance, des magazines féminins et manuels de croissance personnelle pour critiquer la positivité toxique, le mythe du prince charmant et la culture du travail sexiste. Elle espère, à travers ses textes et collages, vous aider à reprendre confiance en vous, à repenser vos rapports aux patrons et à vous libérer des hommes-bouées

Anaïs Nin : sur la mer des mensonges

Tiraillée entre la fidélité à son mari banquier et son attirance pour Henry Miller et June, son prof de danse, un cousin, ses psys, son père, ses fantasmes… Anaïs se cherche, se découvre…

Anaïs Nin : sur la mer des mensonges de Léonie Bischoff

Un dessin magnifique qui exprime bien plus qu’un texte ne l’aurait pu, on découvre une Anaïs double, fragmentée, indécise, perdue, créative, torturée, artiste, culpabilisée, aimante, amante qui se cherche sans jamais parvenir à trouver celle qui se reflète dans son miroir. Mais aussi, une autrice infatigable qui ne cesse d’écrire dans son (ses) journal.

Une bande dessinée fascinante, superbe, onirique et sensuelle

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Biographie romancée de l'écrivaine et diariste de langue française Anaïs Nin. Ayant passé son enfance entre les Etats-Unis et la France, elle cherche une place dans la société patriarcale. Son journal, qu'elle tient depuis ses jeunes années, est son échappatoire. Elle y explore la complexité des sentiments. Edition deluxe avec un cahier graphique en fin d'ouvrage.

Sans alcool

Claire Touzard est alcoolique. Enfin… était ! Elle a décidé d’arrêter et ce livre suit son parcours à la manière d’un journal.

Sans alcool de Claire Touzard

Aidée par une rencontre et l’amour elle raconte ses prises de conscience, ses difficultés, les doutes, les interactions sociales et familiales, les alcooliques anonymes, les amis et les fêtes, l’alcool mondain, la pression sociale, la vie d’avant et la vie retrouvée… Puis vint la pandémie et l’isolement et le couple qui s’y confronte et…

J’avoue que je l’ai lu de façon un peu malsaine en attendant une rechute… Un témoignage d’une grande franchise et qui posera plein de questions à qui s’en est déjà posées sur sa propre consommation.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
En France, on s'avoue rarement alcoolique. Quand on boit on est festif, irrévérent, drôle. Français. Un jour pourtant, Claire arrête de boire. Elle prend conscience que cet alcool, prétendument bon-vivant, est en vérité en train de ronger sa vie. Il noyaute ses journées, altère sa pensée, abîme ses relations. En retraçant son passé, elle découvre à quel point l'alcool a été le pilier de sa construction et de son personnage de femme.

Sans alcool est le journal de son sevrage. Un chemin tortueux, parfois rocambolesque, à travers son intimité. Une quête de libération complexe, dans un pays qui sanctifie le pinard. L'autrice affronte son passé, l'héritage familial, le jugement des autres.

Son récit interroge, au-delà de son expérience. Pourquoi boire est une telle norme sociale ? Alors qu'on lui a toujours vendu la sobriété comme le choix des cons et des culs bénis, elle réalise qu'on l'a sans doute flouée. Être sobre est bien plus subversif qu'elle ne l'imaginait

La Maison

Emma Becker se retrouve à Berlin durant 2 ans dans un bordel (deux, en fait, le premier étant bien sordide) pour écrire un livre, témoignage de son expérience dans une maison close où elle s’appellera Justine.

La Maison de Emma Becker

C’est parfois drôle, des fois sexe, souvent intime et toujours très humain.

Un livre féministe ou celui d’un idiote utile cautionnant la prostitution, roman, récit, gonzo-journalisme ou autobiographie ? En tout cas, un vrai tendre moment

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
J'ai toujours cru que j'écrivais sur les hommes. Avant de m'apercevoir que je n'écris que sur les femmes. Sur le fait d'en être une. Écrire sur les putes, qui sont payées pour être des femmes, qui sont vraiment des femmes, qui ne sont que ça ; écrire sur la nudité absolue de cette condition, c'est comme examiner mon sexe sous un microscope. Et j'en éprouve la même fascination qu'un laborantin regardant des cellules essentielles à toute forme de vie

Une fille bien

L’histoire de retrouvailles avec une amie d’enfance qui débute un peu moyen, qui termine vaguement confusément et qui offre tout de même des bons moments. Une cinquantaine de mots clé pourraient être ajoutés à cette comédie un peu chick-lit qui, à trop vouloir embrasser, passe légèrement à côté de tout et ne termine rien.

Une fille bien de Valérie Toranian
Une fille bien de Valérie Toranian

Restent quelques bonnes pages sur les confusions. Celles de la mémoire, politiques, de la presse, de la vision occidentale du voile et de l’islam ou de l’homosexualité.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Pourquoi sa vie avait-elle basculé en si peu de temps ?

Quand Louise Castillo lui restitue le journal intime qu'elle avait oublié chez elle trente ans plus tôt, un malaise gagne la narratrice : des pages entières sont raturées, qui semblent évoquer un événement grave, lié à une relation avec un homme plus âgé. Pourquoi ne se souvient-elle de rien ?

Alors que Sibel, sa vieille tante fantasque dont le passé arménien est marqué par la tragédie, pense qu'elle est le jouet d'une malédiction familiale, ses amies lui intiment d'affronter son histoire forcément traumatique et ses fils s'inquiètent de sa nervosité grandissante. Quant à elle, elle redoute de s'enfermer dans le rôle de la victime.

Valérie Toranian dresse, sous la forme d'une enquête psychologique, le portrait d'une fille bien résolue à résister à toute forme de conformisme. Elle nous livre une véritable comédie dramatique mettant en scène, entre cocasserie et gravité, nos obsessions contemporaines

L’égoïste romantique

Comme un journal, comme du vrai. Des fois très drôle et parfois quelconque. Rarement profond mais on y trouve quelques pépites. Dans ce livre Oscar y baise, s’y drogue, rencontre, aime et tombe amoureux, aime encore et médite, trompe et se trompe, se regarde et s’en amuse, cynique et nombriliste…

L'égoïste romantique de Frédéric Beigbeder
L’égoïste romantique de Frédéric Beigbeder

Ça amuse, ça distrait et… et… et pis voilà.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Cette histoire débute en l'an 2000. Oscar Dufresne a trente-quatre ans. C'est un écrivain fictif, comme il y a des malades imaginaires. Il tient son journal dans la presse pour que sa vie devienne passionnante. Il épingle la notoriété (à commencer par la sienne), courtise les femmes à la hussarde mais tombe amoureux, console les célibataires qui lui ressemblent, croise et assassine les célébrités, voyage dans les boîtes de nuit du monde entier. Il est égoïste, lâche, cynique et obsédé sexuel. Bref, c'est un homme comme les autres

Le journal intime de Baby Georges

Il y a beaucoup de genres humoristiques, dont le pas trop drôle… Il y a aussi, bien sûr, l’humour anglais, en l’occurrence faussement enfantin, truffé de références à la couronne, saupoudré de spécialités locales et arrosé de Earl Grey baignant dans l’obscène opulence.

2 septembre
Papa dit que Maman est allée rencontrer une amie à l'hôpital. Je ne comprends pas s'il est nerveux ou content, il change tout le temps d'humeur. Oncle Harry n'arrête pas de lui donner des bourrades en disant : « Qui va être l'heureux papa? » Je me demande bien pourquoi. Il l'est déjà !
Le journal intime de Baby Georges de Clare Bennett

A réserver aux aficionados de la famille royale. Perso, je vais aller faire mon petit rototo suite à cet indigeste biberon.

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
22 juillet 2014
Ce matin, à mon réveil, j'ai découvert mon équipe au
grand complet dans ma chambre.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Superstar médiatique. Titan de la mode internationale. Sauveur potentiel de l'Écosse. Combien de rôles ces gens veulent-ils que je remplisse ? »

Mon nom est George, Prince George de Cambridge, mais vous pouvez m'appeler Baby George. Je suis le fils aîné de William et de Kate, l'héritier de la couronne d'Angleterre, le bébé le plus photographié au monde. J'ai décidé de vous dévoiler l'intimité de mon quotidien royal et celui de mon illustre famille.

Pour la toute première fois, l'oeil perçant d'un minuscule colosse littéraire - petit de taille mais doté d'un énorme pouvoir - dévoile les secrets les plus jalousement gardés de la monarchie britannique. Comment est-ce possible ? Simplement parce qu'il est l'un d'entre eux