Un concours plutôt original : écrire une nouvelle érotique selon un thème et un mot de fin durant la plus longue nuit de l’année.

Du bon, du drôle, du sympa et du… un peu moins.
C’est un joli livre (esthétiquement, grâce aux très soignées éditions Finitude) avec de rigolotes illustrations d’Alban Caumont. Mais pour ce qui est de l’érotisme… ma foi… il est bien daté, cru et grassouillet.
Autrefois, peut-être, mais là… voilà un réjouissement bien tristounet.
Comme pour tous les recueils collectifs, on trouve du très bon et dur et du plus mollachu, voir même indigeste.
Pour ce qui est du bon, et bien… ma foi, j’y ai trouvé de bien jolies choses allant du sensuel au plus pornographique.
Et le saupoudrage de québécismes n’est pas sans ajouter une petite touche exotique des plus réussie.
Pas fan absolu des nouvelles, la couv. m’a quand même bien branché et mes dernières lecture de Joyce Carol Oates (m’)ont achevé… de me convaincre.
Et je n’ai pas été déçu par ces femelles qui, par vengeance, sadisme, accident, démence ou opportunité passent à l’acte. Mais, comme pour toutes les nouvelles, il faut se contenter d’une brève accroche, d’un court développement et d’une fin rapide. En l’occurrence, souvent brutale…
A conseiller aux amateurs de cruauté amorale et aux fans d’histoires courtes qui n’ont pas peur de s’endormir au coté d’une femme.
Une quinzaine d’histoires courtes sur les envies cachées, les pulsions qui nous dévorent, les secrets qui nous hantent et les besoins qui nous poussent.
Sympa, mais dans style un peu bof-bof. Et comme souvent avec les nouvelles, le bon côtoie le non fini, laissant un non-goût de pas assez. Dommage, car les bons moments et les promesses n’y manquent pas.
Quel ennui. Une liste de pensées, des historiettes inachevées, des phrases, des mots… Peut-être de la poésie ?
Je suis passé à coté sans bonjour, sans au revoir.
Des nouvelles absurdes, cocasses, décalées, un peu futuristes… comme si le monde devait continuer à partir en couilles encore un peu plus pire. Avec plein de sexe pas très réjouissant.
Mais pourtant, même si cela pouvait faire un truc rigolo… ces textes trop courts manquent quand même de consistance.
Au plus proche des émotions, des sentiments et du ressenti, des hommes sans femmes, dépeint au travers de 7 nouvelles, la difficulté d’être complet et entier par soi-même, de l’importance de l’autre dans la construction de la personnalité.
Il raconte aussi la mélancolie, la tristesse, la douleur ou la folie de la séparation et de la solitude.
Champion dans l’art et la maîtrise de l’effet papillon, Jeeves peine toutefois à convaincre dans un format court. 30 pages, c’est un peu limite pour les développements, rebondissements et chausse-trapes semés habilement par le majordome.
Restent les personnages et les dialogues délicieux.