Vénus partielle : (récit de ma sueur)

Depuis toute petite, Elena doit bouger, vivre dans le mouvement et la vitesse… Mais c’est plutôt pour les garçons, tout ça… non ?

Patins à roulettes : plus adrénaline que grenadine !
Et les vignettes Panini...
Naître dans un corps de fillette est si réducteur, je préférais envoyer valdinguer mes propres limites en m'adonnant à tous les sports si vivifiants, sans avoir en tête l'éventualité d'une quelconque rivalité. Braquée à l'idée de faire de la danse classique comme ma mère, j'ai opté pour un vieux pantalon rapiécé qui est ma deuxième peau pour aller « jouer dehors », le dehors étant mon jardin secret à l'oxygène dionysiaque.
Le premier acte sportif a été de commander, pour un Noel, une paire de patins a roulettes. Il faut imaginer une structure en fer en deux parties retenues par une barrette plate munie de trous réguliers qui permet de les allonger à loisir. Au moyen de lanières bleu clair, ils s'attachent directement sur les baskets. Détail fascinant, on peut voir les billes emprisonnées dans les roues.
Ivres de vitesse, avec mon amie Valeria, nous dévalons des pentes sans visibilité, têtes brûlées dans des virages, tout schuss, le but étant le transport dans les deux sens du terme. Obnubilées par l'action et le mouvement, par l'envie de prendre des risques et de sentir l'adrénaline couler dans nos veines, plutôt que de la grenadine, nous pulvérisions les graviers sensés ralentir notre course.
Vénus partielle : (récit de ma sueur) de Véronique Emmenegger

Venus partielle raconte l’enfance, la jeunesse et l’adolescence de Elena et son constant besoin de ressentir son corps, la douleur, le plaisir et l’exultation dans l’effort.

On n'en sort pas.
Dénouer les sortilèges sociaux est presque impossible. 

Le sport m'a sauvé la vie.
Aussitôt sortie avec fracas des entrailles, j'ai commencé à bouger de toutes mes forces. On ne met pas de menottes à un volcan, il faut lui parler gentiment au volcan, sinon il vous crache à la gueule, il vous défigure et il a bien raison.
Les sports m'ont sauvé la vie.

Alors certes, tout cela ne me parle guère… Mais les sportifs et athlètes devraient s’y retrouver.

Et non, les filles, c’est pas que des dessins, des princesses fragiles et des travaux d’aiguille !

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
J'aurais voulu être majorette
S'il fallait tel Maât mettre sur une balance les activités typiquement féminines et les sports dits de garçons, il serait difficile de dire lesquels des deux l'emporteraient tant ils sont intimement liés.
- Ma fille est un garçon manqué ! claironnait mon padre, qui essayait d'inventer des preuves d'une éventuelle testostérone pour l'instant invisible à l'œil nu.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« J'ai passé mon enfance à grimper dans les arbres, à envier ma meilleure amie qui frimait sur le vélo de course avec une barre de son frangin, à vouloir des futals plutôt que des jupes, et, cependant, au milieu de cette recherche de masculinité a toujours brillé le désir ultime d'être majorette... »

Dévorée par un besoin constant d'action, rien n'arrête Elena.

Éloge de la fessée

Un petit essai autobiographique et égocentré sur l’art et la manière de fesser sa femme.

Éloge de la fessée de Jacques Serguine

Et même si c’est parfois tout à fait drôle, tout ça tient en une petite ligne même pas écrite : j’aime fesser ma femme parce que ça me fait bander.

Transgressif mais ennuyeux et donc : dispensable

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Ce petit manuel vise à une réhabilitation de la fessée qui a le privilège magique de demeurer un des gestes de l'amour. À partir d'une expérience personnelle, Jacques Serguine échafaude une théorie brillante et, en trois chapitres d'une grande précision, raconte pourquoi, quand et comment il pratique la fessée quand il est amoureux. Il fait ainsi une belle démonstration du plaisir, de l'enseignement et du rapprochement qu'un homme et une femme peuvent tirer de son usage.L'Éloge de la fessée est le contraire d'un livre sadique. Il est même attendrissant

De si rudes tendresses

Une quinzaine d’histoires courtes sur les envies cachées, les pulsions qui nous dévorent, les secrets qui nous hantent et les besoins qui nous poussent.

De si rudes tendresses de Tomaso Solari
De si rudes tendresses de Tomaso Solari

Sympa, mais dans style un peu bof-bof. Et comme souvent avec les nouvelles, le bon côtoie le non fini, laissant un non-goût de pas assez. Dommage, car les bons moments et les promesses n’y manquent pas.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Les personnages de ces nouvelles partagent un sentiment de culpabilité et dévoilent les conséquences de leurs faiblesses sur leur vie intérieure

Au lit citoyens ! : le manifeste contre la société de la mal-baise

10 commandements revendicatifs portés par une voix engagée qui brandit fièrement l’étendard d’une culotte libre, décomplexée, imaginative, sensuelle et non formatée!

Au lit citoyens ! : le manifeste contre la société de la mal-baise de Julia Palombe
Au lit citoyens ! : le manifeste contre la société de la mal-baise de Julia Palombe

En plus c’est drôle et plein de bon-sens!

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Réconcilier l'humain, le plaisir et la société est une urgence. L'orgasme est notre meilleure arme de construction massive pour un monde meilleur : l'amour est déclaré ! Je plaide pour un destin heureux : en avant, aime ! Le sexe, c'est beau, c'est chaud, c'est drôle, et même, c'est libérateur... faisons l'amour sans clichés. vivons, jouissons, réinventons-nous sans relâche...

Sous la forme des dix commandements, Julia palombe pousse un cri contre le sexe 2.0 qui tend à devenir notre standard amoureux. Un manifeste pour explorer les infinis plaisirs de l'amour dans une sexualité débarrassée de toute cette mal-baise marchande faite d'orgasmes précommandés, prémâchés, dénués de désir.

Liberté, égalité, sexualité

Orgasme

Devenir le maître du monde grâce au plaisir des femmes. Malheureusement, un livre pas aussi jouissif que le bonheur masturbatoire qu’elles semblent ressentir.

Orgasme de Chuck Palahniuk
Orgasme de Chuck Palahniuk

Au pays des vibromasseurs les marchands de piles sont rois.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Penny Harrigan, jeune femme modèle et aspirante avocate, travaille dans un prestigieux cabinet new-yorkais. C'est là, au détour d'un couloir, qu'elle rencontre le jeune et séduisant magnat des médias, Linus Maxwell, l'homme le plus riche du monde. Le soir même, il invite Penny à dîner.

Comment se comporter quand son hôte compte parmi ses conquêtes les femmes les plus célèbres et les plus puissantes de la planète ? Et pourquoi un homme comme lui invite-t-il à dîner une fille aussi désespérément normale ? Malgré toutes les questions qu'elle se pose, Penny passe une soirée de rêve, et c'est le début d'un véritable conte de fées.

Notre Cendrillon des temps modernes tombe en effet sous le charme de son chevalier servant. Amoureux platonique, celui-ci l'enchante. Aussi, lorsqu'une des anciennes conquêtes de Maxwell lui conseille de ne surtout jamais faire l'amour avec lui, Penny ne comprend d'abord pas très bien. Mais, très vite, tout s'éclaire. Maxwell voue en effet une véritable obsession au plaisir féminin, une obsession aux conséquences des plus inquiétantes.

Partez à la quête du plaisir avec l'enfant terrible des lettres américaines et Cinquante nuances de Grey va immédiatement vous apparaître comme un hors-d'oeuvre sans saveur. Avec cette nouvelle satire radicale de notre société, Chuck Palahniuk empoigne une fois de plus le lecteur dès les premières phrases pour le laisser ébloui et sonné à la fin de ce roman, sans aucun doute l'un de ses plus réussis