Vivons décomplexés

Dans la même ligne qu’un Fabcaro, Germain Huby observe ses contemporains dans toute leur petitesse et en rajoute quelques brouettes pour la caricature et l’absurde.

Vivons décomplexés de Germain Huby

C’est absolument jouissif et surréaliste. On y reconnait nos travers et grâce à l’amplification, on ose sourire en se disant bien que non, ce n’est quand même pas nous.

Difficile d’y coller des mots clés tant cette BD tire partout, avec quand-même cette « parole décomplexée » populiste clairement dans le viseur.

Brillant

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
À une époque où la parole se libère parfois à l'extrême, Germain Huby laisse ses personnages s'exprimer sans fard dans un registre absurde qui lui permet de décortiquer nos comportements.

Sexisme, racisme, harcèlement, posture pseudo-écolo, pandémie... tout y passe et en ressort décapé

Je suis une légende

Un énorme classique fantastico-dystopique d’horreur apocalyptique qui m’était passé à côté et dont je n’avais vu que la fort bonne adaptation cinématographique.

Je suis une légende de Richard Matheson

Pour autant, si le film m’avait beaucoup plu, il s’est révélé absolument infidèle tout en rendant plutôt bien le sens de l’œuvre première… Et ce, même s’il n’en est qu’une mièvre disneyfication.

Oublions donc Will Smith pour plonger dans une bien bonne histoire de vampires et de contamination mondiale plutôt trash et anxiogène

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Chaque jour, il doit organiser son existence solitaire dans une cité à l'abandon, vidée de ses habitants par une étrange épidémie. Un virus incurable qui contraint les hommes à se nourrir de sang et les oblige à fuir les rayons du soleil...

Chaque nuit, les vampires le traquent jusqu'aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde aux visages familiers de ses anciens voisins ou de sa propre femme.

Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l'ultime survivant d'une espèce désormais légendaire