Chaperon rouge

Magnifique interprétation du chaperon rouge en noir et blanc. Pas de mots, juste les sensations, les émotions et les peurs.

Chaperon rouge de Danijel Zezelj
Chaperon rouge de Danijel Zezelj
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Une petite fille avec un panier et un bonnet rouge...

Au fond des bois un grand loup noir...

La gaieté

On peut s’en douter, un titre pareil cache quelque chose. Avec douceur, Justine Lévy nous accompagne à la source de ses peurs au travers d’une autofiction authentique.

La gaieté de Justine Lévy
La gaieté de Justine Lévy

Et c’est sûr! Dans la famille Lévy, je choisis la fille 🙂

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«C'est le paradis, c'est mon paradis, je ne sais plus rien de la politique, des livres qui paraissent, des films, des projets de Pablo, de l'autre vie, la leur, c'est comme un jeûne, une ascèse puéricultrice, c'est comme si j'avais été opérée de ma vie d'avant, je ne sais pas si ça reviendra, je ne sais même pas si je le souhaite, j'adore cette nouvelle vie de mère de famille un peu débile mais résignée, les jours cousus les uns aux autres par l'habitude et la routine, je me voue tout entière à mes enfants, je les tiens fort dans mes bras, je les tiens fort par la main, et bien sûr qu'eux aussi me tiennent et qu'ils m'empêchent de tomber, de vriller, bien sûr qu'eux aussi me rassurent, me comblent, me protègent et me procurent cette joie bizarre, assez proche de la tristesse peut-être, parce que je vois bien que ce n'est plus seulement de l'amour, ça, au fond, c'est de l'anéantissement.»

Alyah

Ce ne sont pas les bonnes intentions qui font des bons romans.
Reste, au delà des arguments qui ne me semblent parfois partiaux, un cri du coeur contre cette peur inacceptable et ce climat infect qui s’installe.

Alyah de Eliette Abecassis
Alyah de Eliette Abecassis

Et juste après, voilà que je tombe sur cet extrait, quand même mieux tourné de Philippe Val dans son Malaise dans l’inculture.

Malaise dans l'inculture de Philippe Val
Malaise dans l’inculture de Philippe Val
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Il y a quelques années, je sortais dans la rue avec une étoile de David autour du cou. J'étais fière de m'appeler Esther Vidal et je ne baissais pas la voix pour dire mon nom. Nous n'étions pas en danger dans la ville. Ni agressés à la sortie de l'école, de la synagogue, ou chez nous. Traiter quelqu'un de « sale Juif » était un tabou. Je ne pensais pas qu'il pût y avoir dans Paris des émeutes contre les Juifs. À vrai dire, je n'aurais même pas imaginé que l'on puisse entendre, lors d'une manifestation : « À mort les Juifs. »

Une jeune femme, deux enfants, deux amours. La peur, le désir, l'espoir, la tentation de quitter la France et de faire son « alyah »