Après l’incendie : suivi de Trois lamentations

Une fresque bouleversante, une histoire de vie qui emporte tout. Celle de Diana Cooke, née dans la richesse déchue de l’esclavagisme et qui devra ramener la dot qui sauvera la magnifique demeure familiale, la somptueuse Saratoga. Une vie pour payer, comme une destinée déjà tracée, comme une dette à jamais remboursée.

Après l'incendie de Robert Goolrick
Après l’incendie de Robert Goolrick

Un livre pour les âmes romanesques, pour les soirées cheminées, pour les après-midi Mojito, pour les nuits d’insomnies.
En quatrième de couv’ Après l’incendie est présenté comme un anti-Autant en emporte le vent. C’est exactement ça, le livre qu’il faut pour oublier la puante Scarlett, négrière bienveillante.

Parfois des livres nous parlent, celui-ci m’a fait crier.

Et comme un bonus, en seconde partie, Trois lamentations, une nouvelle autobiographique qui m’a fait pleurer. Un plaidoyer contre le racisme et toutes les sortes d’exclusion.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Diana Cooke est née avec le siècle, dans une des plus belles maisons du Sud, la somptueuse Saratoga. Elle peut s'enorgueillir d'un patronyme qui remonte aux Pères fondateurs de l'Amérique. Mais, comme le nom de Cooke, cette maison est lestée par deux dettes abyssales. La première est financière et ne peut s'acquitter qu'au prix du sang : Diana doit se marier sous le signe de l'argent. La seconde est plus profonde : la maison des Cooke et leur prestige sont bâtis sur le plus noir péché du Sud, l'esclavage. Et cette dette-là ne se rembourse que sous la forme d'une malédiction. La voici peut-être qui s'avance sous les traits du Capitaine Copperton.

Dans Après l'incendie, Robert Goolrick nous offre une fable sur l'amour et le poids du péché de nos pères. Dans cet « anti-Autant en emporte le vent », il règle en un destin le sort de cette terre qu'il aime tant, cet impossible paradis baigné par le sang des opprimés.

Trois lamentations est le récit autobiographique d'une année où le jeune Goolrick partagea sa classe avec trois jeunes filles rejetées par ses camarades

Noces de sel

La chronique d’une mort annoncée, un peu pompeuse, terroir et myriflamboyaexatatique.

Noces de sel de Maxence Fermine
Noces de sel de Maxence Fermine

Aaaah, l’amour, l’amour…

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Si tu ne t'enfuis pas à tout jamais de cette ville, ton sang se répandra bientôt sur le sable. Tu as vécu un seul amour, un bel amour, et tu n'en connaîtras jamais d'autre. »

Le nouveau roman de l'auteur de Neige possède la beauté rouge et or des tragédies antiques.

À Aigues-Mortes, où l'on vit du sel, de la vigne ou des arènes, le ténébreux Valentin Sol, face au taureau, est le meilleur des « raseteurs ». Depuis toujours, il aime la fille du boulanger, la blonde Isoline, dont le père s'oppose mystérieusement à leur mariage.

À trois heures de l'après-midi, sous le soleil implacable de la Camargue, le destin des amants va se jouer. Inexorable

Sans état d’âme

Une histoire de frustration, moche, détachée et dénuée de sentiments. Paradoxe d’une frustration sentimentale inavouée.

Sans état d'âme de Yves Ravey
Sans état d’âme de Yves Ravey

Un routier qui dérape loin de lui.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
John Lloyd disparaît une nuit sans laisser de trace.

Stéphanie, sa petite amie, va charger Gustave Leroy de mener l'enquête.

C'est sans compter sur son dépit amoureux.

Ni sur l'arrivée de Mike Lloyd qui entend bien retrouver son frère

Le crime du comte Neville

Quel sourire 🙂
Fluide et coquin, un joli petit livre réjouissant.

Le crime du comte Neville par Amélie Nothomb
Le crime du comte Neville par Amélie Nothomb

Pas prétentieux, court et abouti. Point plus n’en faut.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«Ce qui est monstrueux n'est pas nécessairement indigne.»