Paul Lamploix et les quatre Huberts, tome 1 : chômeurs du futur

Oui, c’est drôle, mais un peu déçu après le génialissime effondrement.

Paul Lamploix et les quatre Huberts, tome 1 : chômeurs du futur de Emile Bertier et Yann Girard

Quatre Huberts à la recherche d’un emploi dans la galaxie.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Les aventures de Paul Lamploix et de ses quatre Huberts, chômeurs du futur qui sillonnent la galaxie pour trouver un emploi. Une bande dessinée qui détourne de vieux comics américains libres de droits pour offrir une satire sociale sur le monde du travail

Manuel d’éducation punk

C’est court, très (trop) et hilarant de non sens, d’absurde et de punkitude

Manuel d’éducation punk, tome 1 : la visite au musée de Miriam Elia et Ezra Elia

Impossible de ne pas sourire et difficile de ne pas réfléchir avec ces désopilants pastiches des so-british Ladybird Key Words with Peter and Jane

3 tomes indispensables (le 4e vient de sortir) avec la visite au musée, la sortie en ville, l’école à la maison

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Après Journal d'Edward, hamster nihiliste, Myriam et Ezra Elia frappent encore, cette fois-ci avec une trilogie inspirée des « Ladybirds Grade Reader » – ces petits albums éducatifs qui ont bercé plusieurs générations outre-Manche. La « naïveté » et l'aspect vintage des illustrations et de la mise en page contrastent délicieusement avec l’humour noir distillé par le texte : vous tenez entre vos mains des ouvrages inclassables où se croisent l'esprit des Monty Python et les aventures de Martine dans une version revisitée à la sauce punk.

Vous souhaitez ouvrir l’imagination de vos enfants à la profondeur et à la beauté de l’art ? Vous êtes désireux de leur apporter un enseignement personnalisé, de qualité et fondé sur des critères objectifs ? Vous aimeriez leur expliquer en quoi l’espace public permet de mieux comprendre le fonctionnement de la société qui est la nôtre ?

Ces trois volumes (La visite au musée, La sortie en ville, L’école à la maison) vous permettront de passer de délicieux moments en famille, en joignant l’utile à l’agréable. Style décapant et absurdité garantis !

Mon père, ce tueur

Son père est mort et leur relation a toujours été difficile. Jim, chasseur, aimait tuer, chasser, pécher… séquelles de la guerre d’Algérie ou pulsion viscérale ? Il a laissé une lettre, mais Thierry Crouzet n’ose pas l’ouvrir.

Mon père, ce tueur de Thierry Crouzet

Au long de ce livre, c’est l’histoire du père qui est reconstruite et la colère et les ressentiments s’éloignent pour laisser la chance à l’enfant de lui dire adieu, apaisé.

C’est très dur et c’est très beau.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« J'ai toujours eu peur de mon père. Je savais qu'il avait déjà tué au cours de la guerre d'Algérie. J'étais persuadé qu'il pouvait recommencer. »

Thierry grandit dans l'ombre glaçante de Jim, élaborant des scénarios de fuite et se barricadant toutes les nuits dans sa chambre. Quelques années après la mort de ce père menaçant, le fils décide de se plonger dans les photographies et les carnets où Jim ne parlait que de la guerre. Il part à la recherche du fantôme, cherchant à retrouver par les mots celui qui avait été un jeune garçon à qui l'on avait appris à être un tueur. Car pour se garder de transmettre l'héritage de la violence, il faut en connaître la source

Petit guide pratique, ludique et illustré de l’effondrement : vivez la fin du monde dans la joie et la bonne humeur !

C’est hilarant… Pour autant, il faut goûter au second degré, à l’auto dérision, à l’introspection et à la rigolade…

Petit guide pratique, ludique et illustré de l’effondrement : vivez la fin du monde dans la joie et la bonne humeur ! de Emile Bertier et Yann Girard

Pierre Desproges avait proposé : « Vivons heureux en attendant la mort »… Et bien maintenant que le collapse est là, rions !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Une compilation d'histoires courtes, de strips, de blagues et de conseils sur le thème de la fin de la civilisation humaine

Développement (im)personnel : Le succès d’une imposture

Voilà un essai brillant, jouissif, drôle et passionnant, sérieux et argumenté. Certes, tous ne seront pas d’accord, certains rétorqueront et d’autres ergoteront. Parfois à raison, d’ailleurs, tant ici les avis sont tranchés et les demi-mesures absentes… Car oui, des psy incompétents, il s’en trouve aussi !

Développement (im)personnel : Le succès d’une imposture de Julia de Funès

Mais voilà une étude franchement bien menée, dont l’argumentaire découle naturellement (avec possiblement quelques digressions qui m’égarèrent). Et pour en venir enfin au fait : et si les coachs et autres manuels de développement personnel n’étaient que fumisterie… voir pire, escroquerie ?

J’entends déjà les « oui mais »…

Coachs et coachés, développeurs et aspirants au développement, professionnels, psy, gourous et bricolos… toutes et tous, accordez vous une petite pause philosophique, un temps pour penser.

Magnifique, merci !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Comment se « développer » quand on est sans cesse « enveloppé » par des coachs ? Comment le développement serait-il « personnel » quand guides et manuels s'adressent à chacun comme à tout autre ? La philosophe Julia de Funès fustige avec délectation les impostures d'une certaine psychologie positive.

« L'authenticité en 5 leçons », « La confiance en soi : mode d'emploi », « Les 10 recettes du bonheur »... Les librairies sont envahies d'ouvrages qui n'en finissent pas d'exalter l'empire de l'épanouissement personnel. Les coachs, nouveaux vigiles du bien-être, promettent eux aussi sérénité, réussite et joie. À les écouter, il n'y aurait plus de « malaise dans la civilisation », mais une osmose radieuse. Nous voici propulsés dans la « pensée positive » qui positive plus qu'elle ne pense ! C'est le non-esprit du temps.

Pourquoi le développement personnel, nouvel opium du peuple, rencontre-t-il un tel engouement ? Sur quels ressorts psychologiques et philosophiques prend-il appui ? L'accomplissement de soi ne serait-il pas à rechercher ailleurs que dans ces (im)postures intellectuelles et comportementales ?

Pour lutter contre la niaiserie facile et démagogique des charlatans du « moi », Julia de Funès propose quelques pépites de grands penseurs. Si la philosophie, âgée de 3 000 ans, est toujours là, c'est qu'en cultivant le point d'interrogation, elle développe l'intelligence de l'homme, fait voler en éclats les clichés et les lourdeurs du balisé, et permet à chacun de mieux affirmer sa pensée et vivre sa liberté. L'esprit n'est jamais mort, la réflexion ne rend pas les armes, une libération est toujours possible !