Peine perdue

Une galerie de portraits qui tissent une histoire glauque de bord de mer, c’est Peine perdue de Olivier Adam, et c’est pô mal du tout, et très bien construit!

Peine perdue de Olivier Adam
Peine perdue de Olivier Adam
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Les touristes ont déserté les lieux, la ville est calme, les plages à l'abandon. Pourtant, en quelques jours, deux événements vont secouer cette station balnéaire de la Côte d'Azur : la sauvage agression d'Antoine, jeune homme instable et gloire locale du football amateur, qu'on a laissé pour mort devant l'hôpital, et une tempête inattendue qui ravage le littoral, provoquant une étrange série de noyades et de disparitions. Familles des victimes, personnel hospitalier, retraités en villégiature, barmaids, saisonniers, petits mafieux, ils sont vingt-deux personnages à se succéder dans une ronde étourdissante. Vingt-deux hommes et femmes aux prises avec leur propre histoire, emportés par les drames qui agitent la côte

Les hommes préfèrent les hommes

Déjanté, absurde, inégal et popoétique, j’adore les hommes préfèrent les hommes de Brigitte Fontaine.

Les hommes préfèrent les hommes de Brigitte Fontaine
Les hommes préfèrent les hommes de Brigitte Fontaine
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«Dans la petite capitale toute brillante, ils déambulèrent et trouvèrent assez rapidement ce qu'ils cherchaient : un hôtel, palace de glace. Dans la chambre éblouissante, ils se promenèrent vêtus de fourrures et dégustèrent avec délice des harengs transparents, des sorbets au gingembre et de l'aquavit. Ils dansèrent en riant de soulagement, de joie et d'amour au son de quelques grandes valses de Frédéric Chopin, puis ils se dévêtirent, s'admirant mutuellement au milieu de ces grands bijoux gelés, puis plongèrent sous la peau d'ours et fêtèrent dignement leur libération.»

Entre polar, rigolade et poésie, les folles aventures de Viandox et Spontex sont suivies de quinze histoires dont Brigitte Fontaine a le secret.

Miss Alabama et ses petits secrets

Bon, Miss Alabama et ses petits secrets de Fannie Flagg nous bassine un peu avec ses « c’était mieux avant », mais il faut reconnaître qu’il y a beaucoup d’exaltés.
Une chose ne change pas, le problème c’est: les gens. Non mais, les gens, j’te jure!

Miss Alabama et ses petits secrets de Fannie Flagg
Miss Alabama et ses petits secrets de Fannie Flagg
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Birmingham, États-Unis. Ex-Miss Alabama, Maggie Fortenberry a pris une grande décision : elle va mettre fin à ses jours. Elle n'est ni malade ni déprimée, son travail dans une petite agence immobilière est plutôt agréable, mais elle a trouvé malgré tout seize bonnes raisons d'en finir, la principale étant peut-être que, à 60 ans, elle pense avoir connu le meilleur de la vie.

Maggie a donc arrêté la date de sa mort et se consacre désormais en toute discrétion à en régler les détails.

Or, peu de temps avant de passer à l'acte, Maggie est invitée par une collègue, Brenda, à un spectacle de derviches tourneurs. La représentation étant dans moins d'une semaine, elle décide, pour faire plaisir à Brenda, de retarder l'ultime échéance.

Elle est alors loin de se douter combien les jours à venir vont être riches en secrets dévoilés et en événements imprévus, lesquels vont lui montrer que l'existence a encore beaucoup plus à lui offrir quelle ne le croyait.

Fannie Flagg nous donne un roman au charme fou, peuplé de personnages plus attachants les uns que les autres - Brenda, ses problèmes de poids et ses ambitions politiques, Ethel, la patronne de l'agence immobilière qui, à 88 ans, ne veut pas passer la main, etc. Le sort de cette petite communauté de femmes, et celui de Maggie en particulier, est le prétexte à une lecture qui vous fera passer du rire aux larmes

La ballade de Rikers Island

On peut trouver quelques coins sordides dans la ballade de Rikers Island de Régis Jauffret.

La ballade de Rikers Island de Régis Jauffret
La ballade de Rikers Island de Régis Jauffret
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Ce roman relate des événements qui se sont déroulés au début du XXIe siècle. Le président d'une institution financière internationale est accusé de viol par une femme de chambre d'origine africaine. Il est incarcéré pendant quelques jours dans une prison du continent américain. Libéré sous caution, les poursuites sont finalement abandonnées. À la suite de cet incident, sa carrière est brisée et son épouse demande le divorce. Une histoire anodine. Seule la célébrité dont semblait jouir l'accusé à cette époque a pu pousser quelqu'un à s'en emparer.

Cette affaire s'est effacée des réseaux avec le temps. Quelques copeaux d'articles de presse nous amènent cependant à supposer un fond de réalité à ce récit dont un exemplaire a été exhumé intact du fond d'un gouffre. Si vous êtes contemporain des faits dont il s'inspire, c'est peut-être celui que vous tenez entre vos mains

Hugo Pratt : la rencontre de Buenos Aires

Un livre moyen entrecoupé de quelques sublimes vignettes de Hugo Pratt. Juste pour les rares images.

Hugo Pratt : la rencontre de Buenos Aires de Michel Rime
Hugo Pratt : la rencontre de Buenos Aires de Michel Rime
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Quelques jours d'octobre 1952. L'auteur imagine ce qui se serait passé si Corto Maltese avait rencontré son créateur en Amérique du Sud

Pas pleurer

Magnifiques allez-retours entre sa mère et la guerre civile espagnole. Dur et tendre.

Pas pleurer de Lydie Salvayre
Pas pleurer de Lydie Salvayre
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Deux voix s'entrelacent. En premier celle de Georges Bernanos, témoin direct de la guerre civile espagnole, qui dénonce la terreur exercée par les nationalistes et l'Eglise catholique. En second celle de Montse, mère de la narratrice, qui conserve pour seul souvenir la joie des jours radieux de l'insurrection libertaire

Y a pas de mots

Par Gyrostat (Wikimedia, CC-BY-SA 4.0), CC BY-SA 4.0

Salut Cabu, Charb, Tignous, Honoré, Georges et Bernard
Salut Mustapha, Elsa, Frédéric, Michel, Franck et Ahmed

Le jour où j’ai appris à vivre

Inutile comme une édition Jouvence de développement personnel.

Le jour où j'ai appris à vivre de Laurent Gounelle
Le jour où j’ai appris à vivre de Laurent Gounelle
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Imaginez : vous vous baladez sur les quais de San Francisco un dimanche, quand soudain une bohémienne vous saisit la main pour y lire votre avenir. Amusé, vous vous laissez faire, mais dans l'instant son regard se fige, elle devient livide. Ce qu'elle va finalement vous dire... vous auriez préféré ne pas l'entendre. À partir de là, rien ne sera plus comme avant, et il vous sera impossible de rester sur les rails de la routine habituelle.

C'est ce qui va arriver à Jonathan dans ce nouveau roman de Laurent Gounelle. À la suite de cette rencontre troublante, il va se retrouver embarqué dans une aventure de découverte de soi ponctuée d'expériences qui vont changer radicalement sa vision de sa vie, de la vie. Ce roman, dont l'intrigue est basée sur des expériences scientifiques réelles, éclaire d'une lumière nouvelle notre existence et nos relations aux autres, et apporte un souffle d'air pur dans notre vie

Le ring invisible

Une écriture comme des coups de poings. Ca déchire un peu les paupières.
De Cassius à Mohamed, les sources de l’énergie.

Le ring invisible de Alban Lefranc
Le ring invisible de Alban Lefranc
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Il absorbait par tous ses pores l'espace clos entre les cordes, et sa peau comme une éponge avalait le volume à grandes gorgées, dévorait les moindres détails de ce carré magique de six mètres sur six où il. Avait choisi de passer sa vie désormais. »

Comme chacun sait, il n'y a qu'une seule façon de passer le cap Horn : vite. Mohamed Ali a su somptueusement incarner cette vitesse face à ses adversaires sur le ring, face à l'Amérique blanche des années soixante.

Mais avant de s'appeler Mohamed Ali, il a fallu que le jeune Cassius Clay surmonte ses peurs, sorte de son mutisme et s'invente un corps. Il a fallu qu'il trouve la voix qui habite pleinement ce corps.

Ce Livre raconte sa genèse : Ali avant Ali.