L’atelier d’écriture : leçons à un futur écrivain

Ecrire un manuel d’écriture est probablement une gageure.

L'atelier d'écriture : leçons à un futur écrivain par Bruno Tessarech
L’atelier d’écriture : leçons à un futur écrivain par Bruno Tessarech

Reste toujours des idées et des petits trucs intéressants au milieu des conseils et surtout, l’indispensable recours à l’exemple des grands maîtres!

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Romancier, professeur, animateur d'ateliers d'écriture, Bruno Tessarech connaît les embûches et les enthousiasmes qui scandent la vie d'un futur écrivain. Dans ce recueil de conseils et recommandations, il nous livre aussi bien ce que sa propre expérience lui a enseigné que ce qu'il a su découvrir dans le travail de ses maîtres : comment choisir entre le je et le il, l'art de l'attaque, le rôle des personnages secondaires, l'usage des carnets de notes... Des rituels d'Émile Zola ou Jules Renard à la trousse de dépannage d'Italo Calvino, en passant par l'espièglerie brillante de Stephen King, Bruno Tessarech puise dans les oeuvres les plus magistrales et les réflexions des meilleurs auteurs de quoi guider notre plume et nous donner de l'assurance pour tenter l'expérience à la fois vertigineuse et grisante de l'écriture romanesque

Anagrammes à la folie

Pour une fois qu’on m’offre un livre de chiottes qui ne soit pas de la merde.

Un petit recueil d’anagrammes délicieusement cocasses de Jacques Parry-Salkow, des commentaires inspirés de Sylvain Tesson et des sombres peintures de Michel Pinosa.

Anagrammes à la folie de Jacques Perry-Salkow, Sylvain Tesson et Michel Pinosa
Anagrammes à la folie de Jacques Perry-Salkow, Sylvain Tesson et Michel Pinosa

Un entremet de choix, à déguster par petites touches dans les moments ou le temps peut s’arrêter.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Un recueil d'anagrammes pour voyager avec de la poésie, des révélations, des prémonitions, de la malice et de l'humour

Les monologues du vagin

La démolition d’un tabou au burin! Intimidant, impudique, drôle et grave.

Les monologues du vagin de Eve Ensler
Les monologues du vagin de Eve Ensler

Un livre qui touche au fond de l’intime.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
"J'ai décidé de faire parler des femmes, de les faire parler de leur vagin, de faire des interviews de vagins..., et c'est devenu ces Monologues... Au début, ces femmes étaient un peu timides, elles avaient du mal à parler. Mais une fois lancées, on ne pouvait plus les arrêter. Les femmes adorent parler de leur vagin."

Depuis sa parution aux États-Unis en 1998, Les Monologues du vagin a déclenché un véritable phénomène culturel : rarement pièce de théâtre aura été jouée tant de fois, en tant de lieux différents, devant des publics si divers... Mais que sont donc ces Monologues dans lesquels toutes les femmes se reconnaissent ? Il s'agit ni plus ni moins de la célébration touchante et drôle du dernier des tabous : celui de la sexualité féminine. Malicieux et impertinent, tendre et subtil, le chef d'oeuvre d'Eve Ensler donne la parole aux femmes, à leurs fantasmes et craintes les plus intimes. Qui lit ce texte ne regarde plus le corps d'une femme de la même manière. Qui lit ce texte ne pense plus au sexe de la même manière

Lol est aussi un palindrome : journal d’une prof au bord de la crise (de rire)

Une prof, des brèves. Rigolo 🙂

En plus, ça sent le vrai vécu authentique.

Lol est aussi un palindrome de Mathilde Levesque
Lol est aussi un palindrome de Mathilde Levesque
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Conçu comme un journal de bord, ce petit livre nous fait partager les échanges quotidiens authentiques d'une prof de français avec ses élèves dans un lycée réputé sensible du 93.

À travers ces courts échanges entre les élèves et leur prof se dessine une complicité unique où l'ironie - parfois amère - se mêle à l'envie d'apprendre et de s'en sortir.

Un condensé décapant d'humour et de créativité

Cannibale

Un petit roman pour une grosse merdasse: l’exposition coloniale à Paris en 1931. Dommage d’en avoir fait un livre qui est à la fois trop court et parfois ennuyeux.

Cannibale de Didier Daeninckx
Cannibale de Didier Daeninckx
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Paris 1931, l'Exposition coloniale. Quelques jours avant l'inauguration officielle, empoisonnés ou victimes d'une nourriture inadaptée, tous les crocodiles du marigot meurent d'un coup.

Une solution est négociée par les organisateurs afin de remédier à la catastrophe. Le cirque Höffner de Francfort-sur-le-Main, qui souhaite renouveler l'intérêt du public allemand, veut bien prêter les siens, mais en échange d'autant de Kanak. Qu'à cela ne tienne !

Les «cannibales» seront expédiés.

Inspiré par ce fait authentique, le récit déroule l'intrigue avec, en arrière-plan, le Paris des années trente - ses mentalités, l'univers étrange de l'Exposition - tout en mettant en perspective les révoltes qui devaient avoir lieu un demi-siècle plus tard en Nouvelle-Calédonie

Malaise dans l’inculture

Intransigeant, Val m’a laissé parfois en rade. Zut. Frustrant lorsqu’il qu’il a raison. Mais pas que.
Bibliobs nous parle d’humour. Ha bon. Re-zut alors.

Malaise dans l'inculture de Philippe Val
Malaise dans l’inculture de Philippe Val
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« À quoi bon la culture puisque le monde tient désormais en deux catégories : like et unlike ?
C'est ainsi qu'on subit jusqu'à la nausée les dénonciations d'Edwy Plenel, les indignations d'Edgar Morin, la nostalgie totalitaire d'Alain Badiou ou les leçons de morale de Cécile Duflot, qui ont au moins un point commun avec Marine Le Pen : ils sont " antisystèmes ". Le " système ", c'est le mal. Ça ne veut rien dire, mais ça défoule.
Le prêt-à-s'indigner médiatique, c'est la trop mince couche de glace sur laquelle titubent nos démocraties modernes. Il alerte sur la disparition des escargots, mais reste indifférent à la résurgence de l'antisémitisme.
Qu'il s'agisse de la réintroduction des ours, d'un licenciement à La Poste ou du meurtre de Juifs perpétrés par un djihadiste dans une école, c'est le sociologisme qui, immanquablement, dit le bien et le mal, repris par les rédactions, les chroniqueurs, les humoristes, les parlementaires, sous les yeux de plus en plus indifférents des citoyens désespérés.
Les autres points de vue sont insultés, ridiculisés, marginalisés, refoulés aux confins de l'hérésie. On n'a jamais vu dans l'histoire qu'une telle censure morale des points de vue puisse durer bien longtemps.
Face à ce mur derrière lequel agonise le débat démocratique, Malaise dans l'inculture propose la réhabilitation du marteau-piqueur. »
Philippe Val

le 2e à 1 € : comment le marketing nous manipule

Un survol avec un peu trop d’altitude du marketing et de la consommation actuelle. Cela donne un bon panorama mais qui manque parfois de détail.

Le 2e à 1 € : comment le marketing nous manipule de Sibylle Vincendon
Le 2e à 1 € : comment le marketing nous manipule de Sibylle Vincendon
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Comment faire voler un avion à 20 Euros le billet ? En taxant d'autres passagers, en sous-payant le pilote ? Pourquoi achète-t-on plus cher les produits bio (moins de pesticides), locaux (qui viennent de moins loin) ou de terroir (dont les coûts de développement sont amortis depuis des siècles) ? Un objet peut-il être gratuit ?

Bref, quel est le prix des choses ?

Partons de ce que nous voyons autour de nous, dans les vitrines, les magasins, les publicités, sur les étiquettes... Décryptons comment le dispositif fonctionne quand on veut nous vendre du luxe, du sain, du made in France, de la nostalgie, du low cost, et même du gratuit. Regardons l'arrière-boutique. À l'intérieur se trouvent la mondialisation, la dématérialisation des échanges, la révolution des nouvelles technologies - l'économie du XXIe siècle. Tout cela à partir d'une emplette...

Tentons enfin de retrouver quelques marges de liberté, car elles existent. Cet ouvrage entend leur faire un peu de publicité. Juste retour des choses

Alyah

Ce ne sont pas les bonnes intentions qui font des bons romans.
Reste, au delà des arguments qui ne me semblent parfois partiaux, un cri du coeur contre cette peur inacceptable et ce climat infect qui s’installe.

Alyah de Eliette Abecassis
Alyah de Eliette Abecassis

Et juste après, voilà que je tombe sur cet extrait, quand même mieux tourné de Philippe Val dans son Malaise dans l’inculture.

Malaise dans l'inculture de Philippe Val
Malaise dans l’inculture de Philippe Val
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Il y a quelques années, je sortais dans la rue avec une étoile de David autour du cou. J'étais fière de m'appeler Esther Vidal et je ne baissais pas la voix pour dire mon nom. Nous n'étions pas en danger dans la ville. Ni agressés à la sortie de l'école, de la synagogue, ou chez nous. Traiter quelqu'un de « sale Juif » était un tabou. Je ne pensais pas qu'il pût y avoir dans Paris des émeutes contre les Juifs. À vrai dire, je n'aurais même pas imaginé que l'on puisse entendre, lors d'une manifestation : « À mort les Juifs. »

Une jeune femme, deux enfants, deux amours. La peur, le désir, l'espoir, la tentation de quitter la France et de faire son « alyah »

Houellebecq économiste

Démêlage des idées reçues avec Houellebecq économiste de Bernard Maris. Brillant! Plus là, mais lumineux! Et plutôt drôle, en plus.

Houellebecq économiste de Bernard Maris
Houellebecq économiste de Bernard Maris
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Servitude, frustration, angoisse sous l'impitoyable « loi de l'offre et de la demande » ou celle de la « destruction créatrice » ; souffrance dans les eaux glacées du calcul égoïste et l'extension du domaine de la lutte qui conduira à la disparition de l'espèce... Tel est l'univers des héros houellebecquiens.

Comme Balzac fut celui de la bourgeoisie conquérante et du capitalisme triomphant, Michel Houellebecq est le grand romancier de la main de fer du marché et du capitalisme à l'agonie.

Dans ce surprenant essai littéraire, l'économiste Bernard Maris nous invite à lire Houellebecq à travers le prisme des grands auteurs (Malthus, Schumpeter, Keynes, Marx).

Vous aimiez l'écrivain ? Il vous paraîtra encore plus grand sous ses habits d'économiste.

Vous le détestiez ? Son respect du travail, des femmes, du lien amoureux, et son mépris pour le libéralisme et l'économie vous le feront aimer

Les marchands de doutes

Les marchands de doutes de Naomi Oreskes et Erik M. Conway.
Ça c’est de l’information sur la désinformation.

Les marchands de doute ou comment une poignée de scientifiques ont masqué la vérité sur des enjeux de société tels que le tabagisme et le réchauffement climatique de Naomi Oreskes & Erik M. Conway
Les marchands de doute ou comment une poignée de scientifiques ont masqué la vérité sur des enjeux de société tels que le tabagisme et le réchauffement climatique de Naomi Oreskes & Erik M. Conway
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
"Notre produit, c'est le doute". Les lobbys industriels (industrie du tabac, de l'énergie, du pétrole...) ont, à coup de milliards de dollars, élaboré une stratégie destinée à éviter toute réglementation de santé publique ou environnementale qui aurait pu nuire à leurs intérêts. Une stratégie toute simple, qui a consisté à nier en bloc les preuves scientifiques de la dangerosité du tabac, du DDT, de la réalité du trou de la couche d'ozone, des atteintes environnementales des pluies acides.
Discréditer la science et les scientifiques, semer la confusion : grâce à l'aide d'un petit groupe d'experts indépendants et de médias naïfs ou complaisants, cette stratégie a fonctionné et fonctionne toujours. Pour preuve : le réchauffement climatique ? l'enjeu le plus important pour la planète et ses habitants ? continue, en dépit des innombrables travaux menés à son sujet, en dépit de ses effets qui commencent à se faire sentir, d'être taxé de gigantesque supercherie. Enquête aussi implacable qu'incroyable, l'ouvrage témoigne de l'importance des faits scientifiques dans le débat public, et conduit à une réflexion profonde sur la vulnérabilité de la société mondiale ? la tactique, mise au point outre-Atlantique, s'exportant bien ? face aux "marchands de doute".