Camiothécaire-biblioneur aux lectures éclectiques. Romans, essais, biographies et autobiographies, récits de voyage, bandes dessinées, nouvelles, chroniques, témoignages… des critiques selon l'humeur
Un petit essai qui s’attache à une notion bien évanescente. Entre érotisme, séduction, pornographie, transgression, surprise, beauté, mystère et interdit.
Petit éloge du charme de Harold Cobert
Parfois un peu pompeux et à d’autres instants plutôt commun. Pourtant, tout à fait charmant.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Cet essai s'attache à distinguer le charme de la beauté, de la séduction et du charisme. Il interroge son rôle dans la relation amoureuse ou encore la notion de magazine de charme. S'appuyant sur l'étymologie, la philosophie, l'histoire et la littérature, l'auteur examine le charme sous ses divers aspects
Ecrire un manuel d’écriture est probablement une gageure.
L’atelier d’écriture : leçons à un futur écrivain par Bruno Tessarech
Reste toujours des idées et des petits trucs intéressants au milieu des conseils et surtout, l’indispensable recours à l’exemple des grands maîtres!
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Romancier, professeur, animateur d'ateliers d'écriture, Bruno Tessarech connaît les embûches et les enthousiasmes qui scandent la vie d'un futur écrivain. Dans ce recueil de conseils et recommandations, il nous livre aussi bien ce que sa propre expérience lui a enseigné que ce qu'il a su découvrir dans le travail de ses maîtres : comment choisir entre le je et le il, l'art de l'attaque, le rôle des personnages secondaires, l'usage des carnets de notes... Des rituels d'Émile Zola ou Jules Renard à la trousse de dépannage d'Italo Calvino, en passant par l'espièglerie brillante de Stephen King, Bruno Tessarech puise dans les oeuvres les plus magistrales et les réflexions des meilleurs auteurs de quoi guider notre plume et nous donner de l'assurance pour tenter l'expérience à la fois vertigineuse et grisante de l'écriture romanesque
Pour une fois qu’on m’offre un livre de chiottes qui ne soit pas de la merde.
Un petit recueil d’anagrammes délicieusement cocasses de Jacques Parry-Salkow, des commentaires inspirés de Sylvain Tesson et des sombres peintures de Michel Pinosa.
Anagrammes à la folie de Jacques Perry-Salkow, Sylvain Tesson et Michel Pinosa
Un entremet de choix, à déguster par petites touches dans les moments ou le temps peut s’arrêter.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Un recueil d'anagrammes pour voyager avec de la poésie, des révélations, des prémonitions, de la malice et de l'humour
Un livre à travers de l’Europe, de Moscou à Paris en side-car et en hiver sur les traces de la retraite de Napoléon.
Berezina de Sylvain Tesson
Un voyage sur les chaos de l’histoire et de ses routes enneigées. Un rire plus glacial qu’un shoot de vodka et aussi sanglant que les eaux de la Berezina.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) « Un vrai voyage, c'est quoi ?
- Une folie qui nous obsède, dis-je, nous emporte dans le mythe ; une dérive, un délire quoi, traversé d'Histoire, de géographie, irrigué de vodka, une glissade à la Kerouac, un truc qui nous laissera pantelants, le soir, en larmes sur le bord d'un fossé. Dans la fièvre...
- Ah ? fit-il.
- Cette année ce sont les deux cents ans de la Retraite de Russie, dis-je.
- Pas possible ! dit Gras.
- Pourquoi ne pas faire offrande de ces quatre mille kilomètres aux soldats de Napoléon ? »
Une merveille d’humour, un regard incisif entre dérision, ironie et cynisme sur la condition humaine. Un voyage jouissif autour du monde à la rencontre du grand et des minuscules.
La démolition d’un tabou au burin! Intimidant, impudique, drôle et grave.
Les monologues du vagin de Eve Ensler
Un livre qui touche au fond de l’intime.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) "J'ai décidé de faire parler des femmes, de les faire parler de leur vagin, de faire des interviews de vagins..., et c'est devenu ces Monologues... Au début, ces femmes étaient un peu timides, elles avaient du mal à parler. Mais une fois lancées, on ne pouvait plus les arrêter. Les femmes adorent parler de leur vagin."
Depuis sa parution aux États-Unis en 1998, Les Monologues du vagin a déclenché un véritable phénomène culturel : rarement pièce de théâtre aura été jouée tant de fois, en tant de lieux différents, devant des publics si divers... Mais que sont donc ces Monologues dans lesquels toutes les femmes se reconnaissent ? Il s'agit ni plus ni moins de la célébration touchante et drôle du dernier des tabous : celui de la sexualité féminine. Malicieux et impertinent, tendre et subtil, le chef d'oeuvre d'Eve Ensler donne la parole aux femmes, à leurs fantasmes et craintes les plus intimes. Qui lit ce texte ne regarde plus le corps d'une femme de la même manière. Qui lit ce texte ne pense plus au sexe de la même manière
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Conçu comme un journal de bord, ce petit livre nous fait partager les échanges quotidiens authentiques d'une prof de français avec ses élèves dans un lycée réputé sensible du 93.
À travers ces courts échanges entre les élèves et leur prof se dessine une complicité unique où l'ironie - parfois amère - se mêle à l'envie d'apprendre et de s'en sortir.
Un petit roman pour une grosse merdasse: l’exposition coloniale à Paris en 1931. Dommage d’en avoir fait un livre qui est à la fois trop court et parfois ennuyeux.
Cannibale de Didier Daeninckx
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Paris 1931, l'Exposition coloniale. Quelques jours avant l'inauguration officielle, empoisonnés ou victimes d'une nourriture inadaptée, tous les crocodiles du marigot meurent d'un coup.
Une solution est négociée par les organisateurs afin de remédier à la catastrophe. Le cirque Höffner de Francfort-sur-le-Main, qui souhaite renouveler l'intérêt du public allemand, veut bien prêter les siens, mais en échange d'autant de Kanak. Qu'à cela ne tienne !
Les «cannibales» seront expédiés.
Inspiré par ce fait authentique, le récit déroule l'intrigue avec, en arrière-plan, le Paris des années trente - ses mentalités, l'univers étrange de l'Exposition - tout en mettant en perspective les révoltes qui devaient avoir lieu un demi-siècle plus tard en Nouvelle-Calédonie
Intransigeant, Val m’a laissé parfois en rade. Zut. Frustrant lorsqu’il qu’il a raison. Mais pas que. Bibliobs nous parle d’humour. Ha bon. Re-zut alors.
Malaise dans l’inculture de Philippe Val
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) « À quoi bon la culture puisque le monde tient désormais en deux catégories : like et unlike ?
C'est ainsi qu'on subit jusqu'à la nausée les dénonciations d'Edwy Plenel, les indignations d'Edgar Morin, la nostalgie totalitaire d'Alain Badiou ou les leçons de morale de Cécile Duflot, qui ont au moins un point commun avec Marine Le Pen : ils sont " antisystèmes ". Le " système ", c'est le mal. Ça ne veut rien dire, mais ça défoule.
Le prêt-à-s'indigner médiatique, c'est la trop mince couche de glace sur laquelle titubent nos démocraties modernes. Il alerte sur la disparition des escargots, mais reste indifférent à la résurgence de l'antisémitisme.
Qu'il s'agisse de la réintroduction des ours, d'un licenciement à La Poste ou du meurtre de Juifs perpétrés par un djihadiste dans une école, c'est le sociologisme qui, immanquablement, dit le bien et le mal, repris par les rédactions, les chroniqueurs, les humoristes, les parlementaires, sous les yeux de plus en plus indifférents des citoyens désespérés.
Les autres points de vue sont insultés, ridiculisés, marginalisés, refoulés aux confins de l'hérésie. On n'a jamais vu dans l'histoire qu'une telle censure morale des points de vue puisse durer bien longtemps.
Face à ce mur derrière lequel agonise le débat démocratique, Malaise dans l'inculture propose la réhabilitation du marteau-piqueur. »
Philippe Val
Un survol avec un peu trop d’altitude du marketing et de la consommation actuelle. Cela donne un bon panorama mais qui manque parfois de détail.
Le 2e à 1 € : comment le marketing nous manipule de Sibylle Vincendon
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Comment faire voler un avion à 20 Euros le billet ? En taxant d'autres passagers, en sous-payant le pilote ? Pourquoi achète-t-on plus cher les produits bio (moins de pesticides), locaux (qui viennent de moins loin) ou de terroir (dont les coûts de développement sont amortis depuis des siècles) ? Un objet peut-il être gratuit ?
Bref, quel est le prix des choses ?
Partons de ce que nous voyons autour de nous, dans les vitrines, les magasins, les publicités, sur les étiquettes... Décryptons comment le dispositif fonctionne quand on veut nous vendre du luxe, du sain, du made in France, de la nostalgie, du low cost, et même du gratuit. Regardons l'arrière-boutique. À l'intérieur se trouvent la mondialisation, la dématérialisation des échanges, la révolution des nouvelles technologies - l'économie du XXIe siècle. Tout cela à partir d'une emplette...
Tentons enfin de retrouver quelques marges de liberté, car elles existent. Cet ouvrage entend leur faire un peu de publicité. Juste retour des choses