Plein ciel

On entend souvent parler des cités et des banlieues françaises comme des enfers, ravagés par la drogue et la violence…

Mais il y a aussi une autre facette de ces barres d’immeubles, c’est les vrais gens qui les habitent, ensemble.

Plein ciel de Pierre-Roland Saint-Dizier, dessins de Michaël Crosa

Si l’histoire débute mal avec le suicide d’un des résidents, elle se développe très rapidement autour des autres habitants et des nouveaux arrivants. Une bande dessinée qui montre les relations humaines, l’entraide, la solidarité, la vie.

Sans oublier, bien sûr, l’urbanisme délirant, la démolition des tours ou la réhabilitation des quartiers.

Une histoire chou inspirée d’un quartier de Mulhouse et de quelques personnages bien réels. Un dessin très architectural tout en restant doux et naïf avec des pleines pages puissantes et imaginatives mises en valeur par les aquarelles de Michaël Crosa.
On a envie d’y croire !

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
J'arrive, j'arrive !
Ça va, j'ai compris Félix !
N'avale pas tout en deux secondes, petit goinfre !


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Quand tous s'écroule, on peut toujours compter sur ses voisins.

Les habitants de la résidence Plein Ciel menaient une existence paisible jusqu'à ce qu'Émile tombe du 17e étage. Dans l'immeuble, c'est la stupéfaction ! Quel lourd secret l'octogénaire portait-il donc ? Pourquoi n'en avoir jamais parlé à Martine, sa voisine de palier et confidente ? Ses proches s'interrogent. Mais alors que la vie reprend lentement son cours, l'arrivée de nouveaux résidents l'appartement d'Émile va venir soulever de nouvelles questions.

Le petit Didier

Je p’tit JoeyStarr a grandi en banlieue, au milieu des immeubles avec des bandes de copains. Il raconte sa vie avec son père, la famille à Paris et aux Antilles, le foot, l’ennui, les coins de rue sombres, les premiers tubes de colle et les premières bêtises qui le mèneront au pensionnat.

Le petit Didier de JoeyStarr

Rien de spécial, l’enfance de gamin de banlieue. Une bio touchante et gentillette qui pourrait rappeler les Ritals de Cavanna, mais sans la verve, l’humour ou l’autodérision.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«J'ai l'impression d'avoir un soleil dans le ventre, mais il ne peut sortir.»
Le petit Didier Morville grandit dans la cité Allende à Saint-Denis auprès d'un père autoritaire et mutique. Livré à lui-même, l'enfant observe le monde qui se transforme sous ses yeux et qui l'entoure. Avec les gamins de la cité, il joue, trompe l'ennui, dis- simule ses escapades à son père. Sur une bicyclette volée ou dans les cages d'un terrain de foot, il fuit le triste quotidien et goûte à la liberté. En même temps, il continue de se retirer dans sa tanière, discret, caché. Des vents contraires l'animent, le menant parfois là où il ne voudrait pas aller...
Dans ce récit lucide et attachant de son enfance aux contours mouvants, en remontant aux origines, JoeyStarr révèle ce qui a construit son ardente personnalité.

Enfant, il s'appelait Didier Morville. Il est devenu JoeyStarr