Derrière la porte

Des longueurs, malheureusement. Mais une histoire d’amour puissante. L’envol de deux femmes dans l’après-guerre des années 20 à Londres.

Et puis après, un drame, bien amené, qui donne une nouvelle couleur au roman, plus sombre et plus intense.

Derrière la porte de Sarah Waters
Derrière la porte de Sarah Waters
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Angleterre, 1922. La guerre a laissé un monde sans hommes. Frances, vingt-six ans, promise à un avenir de vieille fille revêche, habite une grande maison dans une banlieue paisible de Londres avec sa mère. Pour payer leurs dettes, elles doivent sous-louer un étage. L'arrivée de Lilian et de Leonard Barber, tout juste mariés, va bousculer leurs habitudes mais aussi leur sens des convenances. Frances découvre, inquiète et fascinée, le mode de vie des nouveaux arrivants : rires, éclats de voix, musique du gramophone fusent à tous les étages. Une relation inattendue entre Frances et Lilian va bouleverser l'harmonie qui régnait dans la maison. Dans les bras de Lil, Frances découvre des plaisirs qu'elle croyait interdits, et les deux jeunes femmes songent bientôt à tout quitter pour vivre ensemble. Mais lorsque Lil découvre qu'elle est enceinte... Sarah Waters revisite les codes du roman de classe cher à la tradition britannique et dépeint un Londres en pleine tourmente dans un mélodrame sensuel et envoûtant

L’homme qui ment : ou le roman d’un enjoliveur : récit basé sur une histoire fausse

Sans mentir, j’ai été très touché par l’homme qui ment, de ce sacré menteur de Marc Lavoine.

L'homme qui ment de Marc Lavoine
L’homme qui ment : ou le roman d’un enjoliveur : récit basé sur une histoire fausse
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Communiste et charmeur, cégétiste et volage : tel était Lulu, mon père. Menteur aussi, un peu, beaucoup, passionnément, pour couvrir ses frasques, mais aussi pour rendre la vie plus belle et inattendue.

Lulu avait toujours une grève à organiser ou des affiches à placarder. La nuit venue, il nous embrigadait, ma mère, mon frère et moi, et nous l'aurions suivi au bout du monde en trimballant nos seaux de colle et nos pinceaux. Il nous faisait partager ses rêves, nous étions unis, nous étions heureux.

Évidemment, un jour, les lendemains qui chantent se sont réduits à l'achat d'une nouvelle voiture, et Che Guevara a fini imprimé sur un tee-shirt.

Le clan allait-il survivre à l'érosion de son idéal et aux aventures amoureuses que Lulu avait de plus en plus de mal à cacher ? Collègues, voisines, amies ; brunes, blondes, rousses : ses goûts étaient éclectiques. Lulu était très ouvert d'esprit.

Sans nous en rendre compte, nous avions dansé sur un volcan. L'éruption était inévitable