Les dunes sauvages

Réalisateur au bout du rouleau, Sébastien se retrouve au camping, chez les naturistes. Prêt à tomber la chemise ?

Les dunes sauvages de Marie Dô
Les dunes sauvages de Marie Dô

Souvent bateau mais plutôt sensible.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Rien ne va plus. Divorce, métier éreintant, fuite en avant, alcool et somnifères inopérants : Sébastien n'a pas le choix, il doit prendre des vacances. En urgence. Ses finances exsangues le contraignent à atterrir au camp Robinson, dans le bungalow de son ex-femme, qu'il n'a jamais pris le temps de visiter. Sur place, le quarantenaire en crise, roi de l'hyper-contrôle et maniaque des apparences découvre, atterré, son pire cauchemar : un camp naturiste et ses occupants à la spiritualité à des années-lumière de la sienne. Le corps et le coeur à nu, Sébastien doit composer avec ses étranges congénères. Au milieu des dunes, face à l'infini de l'océan, il se débat avec ses préjugés, ses fantômes et ses doutes, pour échapper au marasme existentiel qui le dévore

On ne voyait que le bonheur

De Grégoire Delacourt et avec ce titre, je m’attendais à une jolie petite histoire sympa où on ne verrait que le bonheur.
Mais il faut le reconnaître, c’est du brutal!

On ne voyait que le bonheur de Grégoire Delacourt
On ne voyait que le bonheur de Grégoire Delacourt
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Antoine, la quarantaine, est expert en assurances. Depuis longtemps, trop longtemps, il estime, indemnise la vie des autres. Une nuit, il s'intéresse à la valeur de la sienne et nous entraîne au coeur de notre humanité.

Du nord de la France à la côte ouest du Mexique, On ne voyait que le bonheur offre aussi une plongée dans le monde de l'adolescence, pays de tous les dangers et de toutes les promesses

Les invasions quotidiennes

Et voilà plusieurs jours que je me sens envahi par les invasions quotidiennes de Mazarine Pingeot.

Les invasions quotidiennes de Mazarine Pingeot
Les invasions quotidiennes de Mazarine Pingeot
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Depuis quelque temps, rien ne tourne plus rond dans la vie de Joséphine. D'abord, c'est son ex-mari, père de ses deux garçons, qui ne semble pas vraiment d'accord sur le sens à donner au mot «séparation». Ensuite, c'est l'inspiration qui lui fait faux bond, au moment même où son nouvel éditeur s'impatiente de lire son prochain livre pour enfants, peuplé comme toujours d'animaux malades. Et puis, ce matin-là, choisissant l'instant où son banquier l'appelle (pour lui parler de son découvert), c'est son lave-vaisselle qui la lâche. Le début de la fin ? Ou bien... le début d'une nouvelle vie ?

Rompant sans crier gare avec la gravité de ses précédents ouvrages, Mazarine Pingeot dévoile un surprenant talent pour la comédie. Au fil de mésaventures désopilantes, son personnage, gaffeuse et borderline, incarne cette génération de mères célibataires, croulant sous les contraintes du quotidien, mais toujours en quête d'amour

L’écrivain de la famille

La vie est une succession de choix, encore faut-il pouvoir imposer les siens.
Une magnifique histoire d’histoires manquées.

L'écrivain de la famille de Grégoire Delacourt
L’écrivain de la famille de Grégoire Delacourt
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Je venais d'avoir le bac de justesse. Ma soeur avait quatorze ans, elle écoutait Sheila chanter Hôtel de la plage avec les B. Devotion, allongée sur son lit. Il y avait des posters de Richard Gere et de Thierry Lhermitte sur les murs. Elle croyait au prince charmant. Elle avait peur de coucher avec un garçon, à moins qu'il ne fût le prince. Elle m'avait demandé si ça avait été bien ma première fois et j'avais répondu, d'une voix douce, oui, oui, je crois que c'était bien, et elle avait eu envie qu'on dise ça d'elle un jour, juste ça, oui, oui, c'était bien.

Et puis notre frère était entré dans la chambre, il nous avait couverts de ses ailes et nos enfances avaient disparu.

À sept ans, Édouard écrit son premier poème, quatre rimes pauvres qui vont le porter aux nues et faire de lui l'écrivain de la famille. Mais le destin que les autres vous choisissent n'est jamais tout à fait le bon...

Avec grâce et délicatesse, Grégoire Delacourt nous conte une histoire simple, familiale, drôle et bouleversante

Easter parade

Avec un livre qui commence comme ça, il faut bien avouer que j’étais prévenu…
Vous reprenez un petit verre?

Easter parade de Richard Yates
Easter parade de Richard Yates
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Filles d'un couple divorcé, Sarah et Emily Grimes vivent une enfance maussade, ballottée entre diverses banlieues petites-bourgeoises de New York, qui flattent les aspirations sociales de leur mère perpétuellement déconcertée par la vie. Elles se rêveraient bien un père éditorialiste du Sun mais comprennent vite qu'il ne sera jamais qu'un «simple préparateur de copie».

Au sortir de l'adolescence. Sarah, la préférée de leur père, la plus jolie et la plus sensible, entame une histoire d'amour avec le fils de leurs voisins, un beau parti élevé dans une école privée anglaise. Sur une photographie datée de 1941, lors de l'Easter Parade, le couple est immortalisé dans tout l'éclat de sa jeunesse. Un avenir radieux semble s'offrir à lui. Trop différentes pour être proches, les deux soeurs suivent chacune leur chemin, sans vraiment perdre le lien. Jusqu'à ce qu'une série d'événements tragiques n'oblige Emily à remettre leur relation en perspective...