Lulu

Dans un conte tendre et fantasque, on fait la connaissance de Lulu, petit garçon du bord de mer, collectionneur des objets trouvés rendus par l’océan. Coquillages, bois flotté, messages en bouteille trouvés sur la plage. Enfant solitaire et timide vivant en compagnie d’une maman aimante et maladroite. L’histoire d’une construction.

Au petit matin.
Lorsqu'il est le plus beau, le plus prometteur, qu'il n'est pas encore envahi par la quotidienneté. Pur. Le petit matin est le plus grand. C'est en avançant dans la journée, c'est lorsque tournent les heures qu'il se rapetisse, qu'il se tasse du bruissement du monde. C'est au petit matin qu'il est le plus grand.
L'espoir.
Lulu de Léna Paul-Le Garrec

Un livre très chou dans lequel pourtant quelques clés m’ont manqué.

J'ai d'autres rituels. Faire les choses dans l'ordre, dans le meme ordre. Toujours. Tout le temps, tous les ans. Ce n'est pas que cela me rassure, c'est que j'ai la certitude que le désordre ébranle le monde, et l'age n'atténuera que peu cette conviction. Si je ne reproduis pas les mêmes gestes, telle une machinerie bien graissée, ma vie déraillera dans un vaste chaos, et celle de maman aussi.

Car finalement, zut ! J’aurais bien aimé en savoir un peu plus sur le Piscis detritivore

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Sur les rives de la lointaine Atlantique, quelque part très à l'ouest, flottent à l'entrée de mon cabinet de curiosités trois verbes en lettres capitales : croire, creuser, rêver.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Enfant singulier et solitaire, élevé par une mère maladroite, étouffante, malmené par ses camarades de classe, Lulu trouve refuge sur le littoral. Tour à tour naturaliste, collectionneur, chercheur de bouteilles, ramasseur de déchets, il fera l'expérience de la nature jusqu'à faire corps avec elle. Conte initiatique et poétique, Lulu, premier roman de Léna Paul-Le Garrec, interroge notre rapporte à la liberté et à la nature

The White Darkness

Le livre des obsessions d’un homme, l’Antarctique et la personnalité d’Ernest Shackleton, qui mèneront à plusieurs reprises Henry Worsley à monter des expéditions au Pôle Sud sur les traces de son idole.

The White Darkness de David Grann

Le récit d’efforts surhumains au milieu d’un enfer blanc, nu et hostile

Avec des tons parfois grandiloquents… Toutefois bien en deçà des exploits décrits. Ceux des grands explorateurs !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« L'homme se sentait comme un grain de poussière dans le néant gelé. Tout autour de lui, il voyait la glace s'étendre jusqu'aux confins de la Terre : de la glace blanche et de la glace bleue, des langues et des saillies de glace. Il n'y avait pas de créatures vivantes en vue. Pas un phoque ni même un oiseau. Rien, à part lui. Il avait du mal à respirer et à chaque expiration la buée gelait sur son visage : un lustre de cristaux pendait à sa barbe ; ses sourcils étaient durcis par le givre, tels deux spécimens préservés dans la glace ; chaque fois qu'il battait des paupières, ses cils craquelaient. Si tu prends l'eau, t'es mort, se répétait-il fréquemment. Il faisait près de moins quatre degrés, mais la sensation de froid était renforcée par le vent, lequel soulevait parfois un nuage aveuglant de particules de glace qui le fouettait et le désorientait tant qu'il basculait, ses os s'entrechoquant à l'impact contre le sol. »

Sexploratrices : à la conquête du plaisir

Des femmes à la découverte de leurs désirs, orgasmes, envies, corps… Avec des hommes, parfois, mais pas forcément…

Sexploratrices : à la conquête du plaisir de Dalila Kerchouche

Des histoires multiples avec des traumas à guérir, des explorations, des découvertes et de la joie. Des professionnelles du sexe et des femmes seules, en couple ou à plusieurs…

Des femmes qui ont (re)pris possession de leurs corps, de leur sexualité et de leurs orgasmes avec le sexe comme thérapie, démarche artistique ou spirituelle

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Elles ont décidé de ne plus subir leur sexualité, mais d'en jouir. Elles défient les conditionnements qui ont verrouillé leur libido pendant des années. Elles bravent l'ordre social tacite qui les a privées de la puissance intime de leur sexe.

Grand reporter, j'ai rencontré pendant un an des femmes qui ont mis leur jouissance au centre de leur vie. Le jour, elles travaillent comme puéricultrice, businesswoman, ingénieure ou médecin. La nuit, elles deviennent libertines, polyamoureuses, maîtresses dominatrices, initiatrices saphiques, effeuilleuses burlesques ou masseuses tantriques.

De tous âges, de tous milieux sociaux, d'orientations sexuelles diverses, elles racontent leurs étonnants voyages sensuels tels des chemins de résilience. Leur corps, longtemps abandonné, ignoré, qui se met à vibrer. Leur vagin, jusqu'alors inerte, qui s'éveille, s'anime, se tonifie, pulse, s'embrase et irradie. Leurs paradoxes, aussi, quand certaines s'attachent pour se libérer. Toutes décrivent cette force intérieure organique, quasi viscérale, lorsque le clitoris se gorge de vie et se redresse fièrement.

Elles brisent les codes d'une sexualité passive centrée sur la jouissance masculine pour inventer une nouvelle culture du désir au féminin, qui n'est plus seulement génitale, mais aussi relationnelle, égalitaire, consciente et joyeuse.

En reprenant le pouvoir sur leur sexualité, en affirmant leurs désirs comme leurs non-désirs, elles transforment leur existence.

En s'affranchissant de la norme, elles gagnent en liberté intérieure. Elles sexplorent pour s'explorer et s'exprimer. Écoutons-les