Chaque jour appartient au voleur

Après quinze ans d’absence, le narrateur revient au pays, à Lagos au Nigeria et se retrouve confronté à la corruption et la violence généralisée.

Chaque jour appartient au voleur de Teju Cole

Un récit empreint de tristesse et de colère devant un pays dépouillé de ses richesses et se débattant dans la misère où les pauvres rackettent les pauvres pendant que le pétrole s’exporte.

Un livre témoignage auquel je n’ai malheureusement pas accroché.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
New-Yorkais depuis quinze ans, le narrateur rentre pour trois semaines dans sa ville natale, Lagos. En vingt-sept chapitres, il rend compte de ce séjour au cours duquel il retrouve sa famille, ses amis, son premier amour, renoue avec son passé et l'univers étourdissant de la mégapole nigériane aux quinze millions d'habitants.

Des périples suicidaires en danfos, ces minibus jaunes décrépis et bondés qui fusent dans les rues, à la meilleure manière de doser un pot-de-vin ou de flouer les gamins de la zone, Chaque jour appartient au voleur est tout à la fois récit de voyage, reportage intime et ode à « cette cité aux mille Shéhérazade ». Une écriture précise et mélancolique, magnifiée par des photographies de Teju Cole

Ma soeur, serial killeuse

Comment faire avec une sœur qui tue ses amants ?

Ma soeur, serial killeuse de Oyinkan Braithwaite

C’est drôle et les pages se tournent, impatientes. Le glauque devient risible et l’inextricable se complique encore. Un bon moment à passer aux côtés d’une splendide psychopathe aux amoureux transis et de sa sœur un peu débordée.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Quand l'esprit de famille pousse à l'extrême... Korede s'est donné pour mission de protéger sa cadette envers et contre tout, et ce n'est pas une mince affaire. Non contente d'être la plus belle et la favorite de leur mère, Ayoola a aussi la fâcheuse habitude de tuer ses amants. Ainsi, au fil du temps, Korede est devenue experte pour faire disparaître les traces de sang et les cadavres. "Seulement, avec Femi, ça fait trois. Et à trois, on vous catalogue serial killer... "
A l'instar d'une Jane Austen des temps modernes, Oyinkan Braithwaite interroge les liens du sang, tout en pratiquant une critique en règle de la société nigériane : sa corruption, ses différences de classe, son machisme exacerbé... Une comédie noire et décalée, aussi mordante que glaçante