Fragments : rassembler les cœurs brisés

Qu’on ait quitté ou qu’on l’ai été, cette autopsie d’une rupture amoureuse parlera à toutes et tous.

Fragments : rassembler les cœurs brisés de Anaïs Schenké

Fragments raconte la douleur, le vide, la négation de soi, les excuses bidon ou maladroites, les incompréhensions et… l’interminable deuil (et ses rechutes)

Une bande dessinée d’une grande poésie graphique et scénaristique, presque trop douce pour réussir à témoigner de toute cette violence, tout en restant absolument juste.

Un album à ouvrir avec précaution, les mauvais souvenirs ne sont pas toujours très loin

Avec un gros coup de cœur pour l’utilisation d’un langage épicène fort à propos !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Je crois qu'à cet instant, j'ai compris ce qu'il ne savait pas encore : ce n'était pas la soirée qu'il quittait, c'était moi. »

Parce que la rupture amoureuse est un moment de vie charnière d'une rare violence où l'on se retrouve face à soi-même, au bord du vide abyssal que laisse la perte de l'amour de l'être aimé, cet ouvrage saura résonner en chacun·e de nous.

Entre tristesse, colère, amertume, auto flagellation, amour et désamour, les ruptures que l'on traverse nous forcent souvent à renoncer pour accepter. Renoncer à l'autre, à une partie de soi.

C'est aussi dans ces moments que l'on puise dans ses dernières ressources pour « rassembler ses morceaux » et dépoussiérer notre vision de l'amour pour valoriser celle que l'on a de nous-mêmes.

Ce roman graphique est un voyage au coeur de l'intime, où se mêlent la douleur, le beau, les souvenirs, la violence, les moments de joie et d'espoir. Explorant nos sentiments et ressentiments les plus profonds, il porte la voix de tous les coeurs brisés et de leurs blessures les plus personnelles

L’inversion de la courbe des sentiments

Robinson possède un vidéoclub. Il est fraîchement séparé et fait quelques brèves rencontres sur les réseaux sociaux. Il a aussi une ex qui vide son appart et un père qui débarque parce qu’il s’est fait virer par sa femme et aussi…

L’inversion de la courbe des sentiments de Jean-Philippe Peyraud

… et aussi une soeur dont le fils à disparu avec une voisine, qui a d’ailleurs un mari jaloux… Et il y a aussi une histoire de braquage…

Tout ça semble bien compliqué, mais finalement, ça passe plutôt bien.

Des destins croisés dans une BD fraiche et dynamique

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Grinss !
Mmmmh...
Pff... T'es un lève tôt, toi...


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Autour de Robinson on se quitte, on disparaît, on refait sa vie ou on cherche un père. Pendant ce temps-là, Robinson, vend des DVD et drague sur internet.
À moins que la courbe des sentiments ne s'inverse...

Les messieurs

Amusantes, ces nouvelles. Enfin, pas vraiment des nouvelles en fait. Plutôt des introductions, des présentations sur des « couples » avec des grandes différences d’âge. Elles sont très jeunes et eux, beaucoup moins.

Les messieurs de Claire Castillon

Ils sont souvent pathétiques, veules, fuyants, excités, culpabilisés, frimeurs ou complexés. Elles sont naïves ou intrigantes, sincères, manipulatrices, gaies ou désabusées… parfois tous le sont tout en même temps.

Des textes un peu courts pour apporter une réflexion, des coup d’oeil amusés

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«Corse en pendentif, santiags bleues et Mazda à toit ouvrant, à midi, Jean-Lou, lunettes noires, classe absolue, m'attendra devant le collège.»

Lycéennes effrontées ou fiancées romantiques, les jeunes filles de Claire Castillon ont un trait commun : les hommes dont elles tombent amoureuses sont plus âgés, voire bien plus âgés qu'elles. Sont-elles intrigantes ou ingénues ? Naïves ou rouées ? Les deux, sans doute. Mais ne nous y trompons pas : la cible que visent ces 21 nouvelles, ce sont avant tout ces «messieurs». Leur légèreté est pathétique. Leur veulerie, inébranlable. À quelques exceptions près.
Suite de variations sur un thème classique, Les Messieurs sont autant de contes cruels, de brèves comédies. S'y dessinent les intermittences du désir masculin et les espoirs déçus des filles. Des histoires d'abandon, d'innocence et d'effroi comme seule en connaît l'adolescence, ce moment de fragilité extrême que Claire Castillon décrit admirablement