Je suis là

Je ne sais pas trop où j’en suis avec les romances. Je trouve ça nunuche, mais j’aime bien quand même. Avec Je suis là, j’en suis exactement là. Je sais pas trop où.
Dans un hôpital pour revisiter la belle au bois dormant?

Je suis là de Clélie Avit
Je suis là de Clélie Avit

Et pis cette histoire du frère, c’est quand même pas trop bien ficelé. Non, ça va pas ce truc-là. Ou trop, ou trop peu. On en fait quoi à la fin? Hein?

Finalement, je crois que j’aime pas trop.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Une histoire d'amour peut-elle naître en s'allongeant auprès d'une inconnue endormie ?

Chaperon rouge

Magnifique interprétation du chaperon rouge en noir et blanc. Pas de mots, juste les sensations, les émotions et les peurs.

Chaperon rouge de Danijel Zezelj
Chaperon rouge de Danijel Zezelj
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Une petite fille avec un panier et un bonnet rouge...

Au fond des bois un grand loup noir...

Meuh !

Un petit livre, drôle, parfois.

Meuh ! de François Morel
Meuh ! de François Morel

Avec des jolies gravures de Christine Patry

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Philippe Bonneval raconte le court moment de sa vie durant lequel il se transforme en vache laitière et abandonne sa famille et son existence d'homme pour aller paître dans un champ

L’empreinte amoureuse

Et voilà, le cancer arrive. Lutter ou laisser tomber? Pour Bruno, c’est le moment du bilan.

Hélas, le roman de Mélanie Chappuis ne fonctionne pas. Il reste sur une quête autocentrée, pleurnicharde et timidement prétentieuse. Etais-je un bon amant, m’ont elles aimé, se souviennent-elles encore de moi?

Miroir, miroir, dis moi qui est le plus beau!

Reste quelques drôleries…

L'empreinte amoureuse de Mélanie Chappuis
L’empreinte amoureuse de Mélanie Chappuis

Peut-être me suis-je trop identifié à ce Bruno que je n’aime pas ?

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Bruno souffre d'un mal dont il ne peut identifier l'origine et qui prend la forme d'un cancer. Se pensant condamné, il décide que la mort est une belle façon de s'inscrire durablement dans les coeurs de celles qu'il a aimées. Il part à leur recherche, désireux de connaître son empreinte sur ces femmes, les leurs sur lui. Bruno voyage d'un amour à l'autre, d'un pays à l'autre également. Il se souvient des lieux de son enfance nomade, douloureusement quittés une fois adoptés, de ces années passées à recommencer jusqu'à ce que l'ailleurs devienne foyer. Bien plus que vers la mort, ses cheminements à travers le passé vont le mener à un soudain sursaut de vie, ses errances citoyennes et amoureuses lui fournissant enfin les clés de sa guérison, et la possibilité de son enracinement.

L'écriture de L'Empreinte amoureuse est tantôt fébrile, intense, symbolisant ces instants d'absolu que recherche et vit le narrateur, tantôt apaisée, ralentie par la nostalgie qui parcourt ce roman

Ce qu’il voulait

Une couverture alléchante, trouvais-je.

Mais, passé la tentante accroche, ça part dans tous les sens. Histoire d’une passion, d’abandon, de liberté, de décès, roman psy, polar ou quête?

Ce qu'il voulait de Macha Meril
Ce qu’il voulait de Macha Méril

Beuh… Pas compris. C’est peut-être pas ce que je voulais.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Une nuit, le ciel s'abat sur elle. Lola n'était pas préparée à un tel destin. Cet homme est entré dans sa vie par effraction, il s'est emparé d'elle violemment, elle a laissé faire. Par curiosité, par solitude, par espoir. Un été qui restera marqué dans sa chair à jamais.

Avec ce roman tendu et troublant, dans la lignée de Biographie d'un sexe ordinaire, Mâcha Méril explore une fois encore la force et le mystère du désir. Mêlant sentiments amoureux et attractions complexes, elle évoque sans tabou le plaisir féminin à travers une rencontre aussi inattendue que bouleversante

Lol est aussi un palindrome : journal d’une prof au bord de la crise (de rire)

Une prof, des brèves. Rigolo 🙂

En plus, ça sent le vrai vécu authentique.

Lol est aussi un palindrome de Mathilde Levesque
Lol est aussi un palindrome de Mathilde Levesque
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Conçu comme un journal de bord, ce petit livre nous fait partager les échanges quotidiens authentiques d'une prof de français avec ses élèves dans un lycée réputé sensible du 93.

À travers ces courts échanges entre les élèves et leur prof se dessine une complicité unique où l'ironie - parfois amère - se mêle à l'envie d'apprendre et de s'en sortir.

Un condensé décapant d'humour et de créativité

Lève-toi et charme

Il y a des drôleries qui m’ont fait rire. Et pourtant, je reste sur ma faim et sans trop d’appétit après cette brève lecture qui m’a mené à Berlin pour… je ne sais pas trop pourquoi, en fait. Pour rencontrer Dora, et voilà.

M’houais… Peu sensible au lève-toi et charme.

Lève-toi et charme par Clément Bénech
Lève-toi et charme par Clément Bénech
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Trop distrait par sa vie parisienne et sa petite amie Annabelle, un étudiant s'exile à Berlin pour finir sa thèse. Très vite, il se montre réceptif à tout ce qui peut différer le moment de s'adonner à la tâche. S'en remettant au hasard et au désir, notre jeune héros prend la vie comme elle vient, persuadé qu'il finit toujours par se passer quelque chose. Et, effectivement, grâce à son chat et à une laverie automatique, il va rencontrer Dora. « Pour se déplacer en ville, elle utilisait la marche. Pour tout le reste, Dora était invivable. » Il cherchera à aller plus loin que ce déroutant constat, quitte à troubler sa relation avec Annabelle.

Clément Bénech, avec ce deuxième livre, a écrit un singulier roman d'apprentissage, où les atermoiements amoureux et les déboires de la vie adulte ne sont pas des rites de passage mais plutôt des expériences parmi d'autres. Ce qui compte, c'est de rester curieux et de toujours se dire « Lève-toi et charme ». Et le charme opère

La brûlure de l’été

Une famille, la précarité, un tigre. Et un drame, en France, à côté d’une ligne du TGV.

Un texte poignant mais gêné par une structure ou un je ne sais quoi de mal maîtrisé. Zut.

La brûlure de l'été de Jacques Weber
La brûlure de l’été de Jacques Weber
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Un couple vivant de peu s'installe dans une gare désaffectée avec ses deux enfants. C'est la promesse d'une vie moins précaire. Mais les dettes s'accumulent et, en pleine canicule, on menace de leur couper l'eau.

Un terrible fait-divers, qui a autrefois défrayé la chronique, a inspiré à Jacques Weber un récit bouleversant, à la fois âpre et tendu, jusqu'au drame final. Un récit où il est question d'une France en marge, de surendettement, de cirque, de tigre échappé, de bistrots, de rêves, d'amour, de désespoir et d'idéaux.

Jacques Weber déploie ses talents de conteur dans une langue inventive et puissante, précise et évocatrice. Il nous livre un premier roman humaniste

C. : la face noire de la blanche

Un témoignage épidermique. Suffisant pour faire peur aux enfants trop aventureux?
Hélas, tellement focalisé sur la cocaïne qu’il fait passer l’héroïne au second plan. Dommage.

C. de Lolita Sene
C. de Lolita Sene
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
C'est la Chandeleur. Deux amies, que je n'ai pas vues depuis plusieurs mois, viennent passer l'après-midi chez moi. J'ai préparé des crêpes, on a ouvert une bouteille de cidre. Tout pourrait être tranquille, une partie de cartes ou simplement bavarder, mais je les sens ailleurs.

Très vite, la cocaïne s'invite au centre de la discussion.

Elles racontent combien elle était bonne, le premier dealer qui n'est pas venu, l'argent qu'elles se doivent. Je ne dis rien, je n'ai plus rien à dire sur le sujet. Muette, je les considère en sirotant mon verre.

Elles finissent par sortir la poudre.

«Ça te dérange si on se fait une ligne ?»

À travers le personnage de Juliette, Lolita Sene raconte ses années d'addiction à la cocaïne.

De sa province natale à Paris où elle travaille dans l'événementiel, du monde euphorique de la nuit aux soirées en appartement, de son cercle d'amis à ses histoires d'amour, Juliette rencontre de la cocaïne partout. Soutien factice de la confiance en soi, celle-ci s'est considérablement banalisée. Comme les autres, Juliette sombre dans la dépendance.

Portrait d'une génération sans cesse en représentation, avide de rêves mais désorientée, C. montre toute la détermination qu'il faut pour s'affranchir de cette drogue dure et redonner un sens à sa vie

Et ils s’envoyèrent en l’air

Cette histoire de personnages de romans qui débarquent dans la réalité, c’est amusant. Et avec un peu de sexe, de chick-lit, de romance et de tranche de vie, ça pouvait faire une chouette salade de genres.
Mais bon, les sorcières et pis les formules magiques, à force de tirailler et tournicoter, c’est un truc à finir chauve.

Et ils s'envoyèrent en l'air de Elizabeth Maxwell
Et ils s’envoyèrent en l’air de Elizabeth Maxwell
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
L'existence de Sadie Fuller n'a rien d'un conte de fées. Divorcée d'un mari homo, mère d'une préado à l'humeur imprévisible, et amante régulière d'un cadre bedonnant rencontré par petites annonces, elle doit en outre donner le change à ses voisines, habitantes respectables de banlieue chic, qui la croient auteur de bluettes - alors que, en réalité, c'est avec des romans érotiques qu'elle gagne (largement) sa vie.

Quelle n'est pas sa surprise, un beau matin, de tomber nez à nez dans les rayons de son hypermarché avec l'un des héros qu'elle a créés : Aidan Hathaway, multimillionnaire sexy en diable, complètement paumé dans cette sordide réalité à mille lieues du glamour dans lequel il a toujours baigné...

Elizabeth Maxwell signe une comédie impertinente et loufoque, qui va à contre-courant des codes littéraires habituels en mélangeant et détournant les genres. Un livre qui vous fera pleurer de rire