L’onyx rose

Une fable, un conte, une prose poétique, un délire sous LSD, la rencontre de Rimbaud et Katerine?

L'onyx rose de Brigitte Fontaine
L’onyx rose de Brigitte Fontaine

130 pages incompréhensibles à la beauté surréaliste

Peut-on mettre 5 étoiles à un livre auquel on a rien compris ou fallait-il n’en donner aucune à ce trésor hypnotique ?

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Roman d'aventures ordinaires et extraordinaires, dans le Très-Haut encore, le Très-Bas encore et le mitan, des temps et des univers, L'onyx rose est une chimère. Écrit par la lumpen B.C.B.G. de la littérature, la lanterne rouge du Tour de France et d'ailleurs, le serpent noir luisant ressuscité des morts, Brigitte Fontaine, chantre et écrivain, pas vaine, tragicomique, le poison de vie, le pouët-pouët qui se la pète, qui vous souhaite bon voyage, bonne année et qui vous embrasse, bande de ploucs comme elle, à tire-d'aile et à tire larigot allegro !

L’art de se conduire dans la société des pauvres bougres enseigné aux gens du monde

C’eut été drôle, certes, mon bon. Mais aujourd’hui, difficile de s’ébaubir devant ce petit manuel ironique de bonnes manières à l’usage des gros fats de 1879.

L’art de se conduire dans la société des pauvres bougres enseigné aux gens du monde de la Comtesse de Rottenville

Restent de bon sourires, mais guère de quoi en faire un ouvrage. Éventuellement un petit texte à glisser dans un recueil drôle ?

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
En général, un traité de savoir-vivre enseigne à l'homme du commun l'art de se conduire chez l'homme du monde. Sous le pseudonyme de la Comtesse de Rottenville, André Gill enseigne à l'homme du monde l'art de se conduire chez l'homme du commun.

Une merveille d'humour, d'intelligence et d'ironie

Traité du cafard

C’est des petites phrases, visées avec précision. Des tristesses misanthropes et des désespoirs intimes.

Traité du cafard par Frédéric Schiffter
Traité du cafard par Frédéric Schiffter

C’est drôle et désespéré

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Le drame des types comme moi qui ne veulent pour rien au monde être pris au sérieux, est, justement, qu'on exauce leur vœu.

F. S.

L’art de choisir sa maîtresse : et autres conseils indispensables

Une magnifique édition soignée de la Finitude pour un petit recueil de textes rigolos qui ne valent principalement que par la nature de leur auteur.

Restent de belles drôleries et incongruités, dont ces conseils pour choisir une femme mure pour maîtresse:

L'art de choisir sa maîtresse : et autres conseils indispensables de Benjamin Franklin
L’art de choisir sa maîtresse : et autres conseils indispensables de Benjamin Franklin

Sacré Benjamin, quel coquin !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Comment choisir sa maîtresse ? Question cruciale s'il en est dans ce domaine où la moindre erreur peut s'avérer fatale... Plein de sagesse, Benjamin Franklin nous fait part de son expérience : il faut la préférer vieille. Il donne d'ailleurs au lecteur incrédule huit excellentes et réjouissantes raisons de suivre son conseil.

Mais ce précieux petit livre recèle bien d'autres recommandations indispensables puisqu'on y apprendra quelques règles pour se montrer un compagnon détestable ou encore la meilleure façon de devenir la reine des commères

En avant, calme et fou : une esthétique de la bécane

Un album de photo de cinquante ans de voyages en side-car et à moto. Ode à la liberté et à l’évasion.

En avant, calme et fou : une esthétique de la bécane de Sylvain Tesson
En avant, calme et fou : une esthétique de la bécane de Sylvain Tesson

Un bol d’air à chaque page, agrémenté de jeux de mots à deux balles, de maximes de cuisines et de sagesse de salle de bain. Qu’importe, la route est belle !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Nous décampâmes. Nous partîmes vers les horizons, avec une fièvre dont nous pensions que l'accumulation de kilomètres serait l'antidote alors qu'elle s'en révéla l'excitant. Mais le mouvement apaisait quand même quelque chose. Il atténuait notre mélancolie de n'avoir rien fait de nos vies, d'être nés trop tard et d'avoir tout raté. Nous n'étions pas des lansquenets, nous avions manqué l'embarquement sur les galions pirates, nous ne rejoindrions jamais la forêt de Sherwood. Que restait-il ? Les mobs, mon pote. Nous avons alors roulé sur la Terre. En Inde, en Russie, en Finlande, au Bhoutan, en Mongolie et en Sibérie, en Chine, en Serbie, au Chili, en Asie centrale et au Népal, à Madagascar et en Asie du sud-est. »

L'aventure comme art de vivre. Embarquez avec Sylvain Tesson et Thomas Goisque pour vingt-cinq ans de chevauchées autour du monde : une rafale d'oxygène et de liberté !

Note sur le titre En avant, calme et fou

Notre titre ramasse les principes de la conduite des motocyclettes. Cette formule est la déformation d'une doctrine équestre forgée par le général Alexis L'Hotte commandant le Cadre Noir de Saumur « Calme, en avant, droit ». François Nourissier en 1987 avait inversé les termes de l'expression en intitulant son roman : En avant, calme et droit. Nous avons conservé la recommandation en y ajoutant un ingrédient psychique

Le syndrome de la chouquette : ou la tyrannie sucrée de la vie de bureau

C’est la vie de bureau et c’est drôle. Mais c’est vrai aussi, et du coup, c’est pas toujours aussi drôle que ça.

Le syndrome de la chouquette de Nicolas Santolaria
Le syndrome de la chouquette de Nicolas Santolaria

Mais, avec un brin d’autodérision, un poil de détachement et un peu de cynisme, c’est drôle quand même.

Parce que la vie du bureau, c’est quand même rigolo

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
La machine à café totémique, le nouveau canapé de l'open space, la disparition des frontières entre vie privée et vie professionnelle, le Chief Happiness Officer et ses crocodiles Haribo, le cadre à trottinette, les bistrots envahis par les ordinateurs portables des indépendants, la chouquette comme instrument de gestion des équipes...

En 69 chroniques, Nicolas Santolaria, journaliste spécialiste des mondes climatisés, explore l'univers du travail et son virage prétendument cool. Des situations embarrassantes dans l'ascenseur aux échanges professionnels faussement décontractés, du langage mâtiné d'anglais aux nouvelles théories de management les plus folles : tout est passé malicieusement au crible d'un humour aussi argumenté (mais moins soporifique) qu'une présentation PowerPoint. Soit une plongée revigorante dans cet incroyable incubateur à névroses qu'est l'entreprise moderne

Chanson de la ville silencieuse

C’est vraiment beau, bien écrit, sensible. Un père rock-star porté disparu depuis de nombreuses années pourtant aperçu.

Chanson de la ville silencieuse de Olivier Adam
Chanson de la ville silencieuse de Olivier Adam

Et, en entrelaçant son récit de souvenirs, sa fille part à sa recherche.

C’est joli

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Je suis la fille du chanteur. La fille dans les rues de Lisbonne, sur les pentes de l'Alfama. La fille dont le père est parti dans la nuit. La fille dont le père a été déclaré mort. Qui guette un musicien errant, une étoile dépouillée d'elle-même, un ermite qui aurait tout laissé derrière lui

Trois jours chez ma tante

Avec la volonté d’en dire le moins possible, Yves Ravey met en scène Marcello Martini de retour en France pour trois jours afin de revoir sa tante qui lui a coupé les vivres.

Trois jours chez ma tante de Yves Ravey
Trois jours chez ma tante de Yves Ravey

Mais à force de tente d’entretenir un micro suspense sans vraiment pouvoir nourrir cette histoire plutôt simple… Il en résulte un livre assez plat et manquant de consistance.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Après vingt ans d'absence, Marcello Martini est convoqué par sa tante, une vielle dame fortunée qui finit ses jours dans une maison de retraite médicalisée, en ayant gardé toute sa tête.

Elle lui fait savoir qu'elle met fin à son virement mensuel et envisage de le déshériter. Une discussion s'engage entre eux et ça démarre très fort

La fabrique des pervers

Voilà bien un horrible livre. Ou plutôt, voilà bien un magnifique livre sur une horrible famille aux pères incestueux.

Depuis le dépeceur du Jardin des plantes, voilà trois générations, Sophie Chauveau parcourt une descendance de mâles abuseurs incestueux pour en arriver jusqu’à elle et sa cousine.

La fabrique des pervers de Sophie Chauveau
La fabrique des pervers de Sophie Chauveau

Un récit, une enquête glaçante (oui, bien plus qu’un petit froid dans le dos) au sein de sa propre famille que longtemps elle n’avait pas voulu regarder, sidérée, amnésiée par les abus de son père.

Un témoignage d’horreur

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Comprenant qu'elle était loin d'être la seule à avoir connu une enfance et une adolescence saccagées, Sophie Chauveau a enquêté pour dresser l'inventaire des victimes et des bourreaux de sa famille. La dynastie de pervers, qui commence avec le dépeceur du Jardin des Plantes pendant le siège de Paris, se poursuit sur trois générations.

Unique par l'ampleur de ce qu'il dévoile, son témoignage sur l'inceste est d'une force inouïe.

Voici le roman monstrueux d'une famille hors normes

Les loyautés

Des ados qui partent en vrille, des parents qui merdent ou n’y comprennent pas grand chose, des peurs et des démissions, un entourage absent ou maladroit… le chaos s’installe, grossi, qui pourra arrêter la descente annoncée ?

Les loyautés de Delphine de Vigan
Les loyautés de Delphine de Vigan

Et l’écœurement devant ce cri que personne n’arrive à lancer devant une situation où chacun projette ses propres peurs et fêlures.

Et ce titre magnifique, ces loyautés qui reviennent tout au long du livre. Loyal oui, à qui, à quoi ?

Une grosse bousculade.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Chacun de nous abrite-t-il quelque chose d'innommable susceptible de se révéler un jour, comme une encre sale, antipathique, se révélerait sous la chaleur de la flamme ? Chacun de nous dissimule-t-il en lui-même ce démon silencieux capable de mener, pendant des années, une existence de dupe ? »