C’est drôle, très !

Rien à ajouter, ruez-vous dessus, prenez-en cinq ou six ! (plus une dizaine pour les offrir avant qu’on ne vous les vole)
120 jeux de mots, anagrammes, paronymes ou encore homophones
Bandes dessinées, romans graphiques, albums, récits graphiques, livres d’images, beaux livres, romans photos… Tous genres confondus
C’est drôle, très !

Rien à ajouter, ruez-vous dessus, prenez-en cinq ou six ! (plus une dizaine pour les offrir avant qu’on ne vous les vole)
Et voilà enfin le douzième et dernier (?) tome annoncé de Last Man. Magnifique !

Et me voilà, partagé entre tristesse, émotion, un brin de déception (on en voudrait toujours plus) et plein de bons souvenirs de cette géniale aventure !
Scénario au top, dessin parfait, personnages vivants et complexes, de la violence, des émotions, de l’amour, de l’humour et de la dérision… Good Job !
Des bonnes blagues à l’humour potache en page double. Super(pouvoir) drôle !

Mais tout ça manque un peu de matière quand même.
Un homme, obèse à la dérive. A la recherche du blast, le flash de lumière et de couleur, l’instant de contact avec l’univers et la conscience universelle. Une dérive dans le caniveau, la foret, les drogues, l’alcool, la violence et les barres chocolatées

Un livre sur la descente en folie
Le tout sur le fond d’une enquête et de meurtres à élucider face au coupable idéal
Un chef d’oeuvre, noir et lumineux comme un oxymore sans contradiction
Quatre tomes : Grasse carcasse, L’apocalypse selon Saint Jacky, La tête la première, Pourvu que les Bouddhistes se trompent
Un faux livre et un faux livre tome 2 par Un faux graphiste. Un faux graphiste qu’on retrouve d’ailleurs dans le brillantissime le petit guide de l’effondrement.

Anciens comics détournés, gravures, images d’Épinal… tout y passe et ça fait du bien, même si parfois l’excès pourrait nuire et lasser. Des BD à feuilleter plus qu’à dévorer

Humour absurde, cruel, gras ou subtil… tout est au rendez-vous
Avec un dessin simplifié aux contours, quelques ombres et parfois un peu de sang rouge, cette BD se concentre sur son titre : les dialogues ! Sans oublier le langage corporel, pris dans un plan plus large. Et c’est absolument réussi !

Humour absurde et anachronismes au rendez-vous en compagnie de Dieu, Jésus, César, Achille, James Bond…
Le tome 6 comme l’occasion de relire toute la série, brillante !

La famille va s’agrandir et les peurs avec. Mais la campagne est belle et Capucine et Mariette tout autant
Des rires et des sourires, de la tendresse et des angoisses… Le tome 6 complète magnifiquement la série
Deux tomes, l’autre et l’indicible
Glacial !

Il neige, il fait froid, ça pue l’isolement, le repli et la haine de l’autre.
L’autre assassiné.
Charge à Brodeck d’en rédiger le rapport dans l’étouffante atmosphère post guerre – camps de concentration – compromissions avec l’envahisseur.

D’après le roman de Philippe Claudel
Il faut avoir du chaos en soi pour enfanter une étoile qui danse a dit Friedrich Wilhelm Nietzsche. Et depuis, cette citation est reprise à l’envi par tous les psy du monde afin de rassurer les patients en pleines crises d’angoisse. On dirait que pour Manu Larcenet, cette technique ne fonctionne guère.

Une BD qui semble fortement autofictionelle dans laquelle Jean-Eudes de Gageot-Goujon, dessinateur super star au firmament de la création se retrouve en panne devant des cases blanches.
Mais alors que le combat ordinaire se maintenait dans une réalité plausible, l’étoile qui danse nous emporte dans une tourmente délirante.
Une bande-dessinée à l’humour dépressif absolument jouissif, un chef d’œuvre au dessin et aux couleurs splendides, aux audaces de toutes pages, à lire et à relire en attendant impatiemment le retour de Jean-Eudes
Un petit délice d’érotisme soft et suggestif.

Alors que le compte Instagram des Petites luxures s’épuisait en jeux de mots érotiques (à mon petit avis), il a été demandé aux followers de proposer des accroches de quelques lignes pouvant donner lieux à une illustration.
Le résultat est magnifique de poésie graphique