Guide de l’échec sentimental : comment finir sa vie seule et aigrie

M’houais, c’est rigolo et plein de dérision. De la pure chick-lit en forme de guide de l’été pour trouver son chéri, empêtrée dans les vieilles casseroles des déboires amoureux à la recherche d’un prince charmant aux dents blanches et au sourire enjôleur

Guide de l’échec sentimental : comment finir sa vie seule et aigrie de François Salaün et Cécile Roubio

Amusant, mais à réserver aux fans de Bridget Jones et aux lectrices de Cosmo

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Depuis toute petite, on vous a appris à rêver de ce destin fait de fleurs et d'étoiles dans les yeux, d'un amour durable entre les bras rassurants d'un homme solide et fidèle, de votre regard attendri sur l'enfant qui sommeille et des soirées sereines au coin du feu dans le salon où ronronne un chat paisible.
Pourtant, vous le sentez confusément, tout cela n'est pas pour vous. Votre avenir ne saurait se dessiner dans ces tons pastel dont la douceur soulève votre coeur conçu pour le chaos et l'amertume. Votre vocation à vous, c'est la romance inaboutie, le vagabondage sans issue, les cris et les larmes, le muscadet tiède et le ratage inconditionnel.
Mais d'innombrables obstacles se dresseront sur votre route pour vous empêcher d'accomplir votre destinée et vous orienter sur la funeste voie des robes blanches et des layettes. Grand-mère avide d'arrière-petits-enfants, mère désireuse d'être grand-mère, meilleure amie ambitionnant d'être demoiselle d'honneur, magazines féminins et autres comédies sentimentales se relaieront pour vous convaincre des vertus de la vie conjugale et de l'ineptie de vos choix. Face à ce gigantesque matraquage, il vous faudra être forte. »

À l'heure des injonctions permanentes au bonheur, ce guide entend rompre avec cet enthousiasme tyrannique pour vous permettre, enfin, d'échouer sans complexe

Encyclopédie de la connerie ambiante

C’est pourtant le genre de livre qui me fait rigoler, un moment de détente aux toilettes, des petits articles courts, des travers qui nous font sourire… Mais là, non, c’est loupé.

Encyclopédie de la connerie ambiante de Samir Bouadi et Sébastien Dourver

Un pot pourri (vraiment !) de blagues pas drôles de vieux réacs qui mettent tout dans le même panier… Et hop, tous des cons : l’écriture inclusive, les végans, le foot, le web, les macronistes, les populistes, les clients de l’homéopathie, de la sophro ou de la téléréalité.

C’est suffisant et condescendant. Ben oui, nous, on est bien au dessus de ça, on a tout compris et on ne nous la fait pas !

Bouarf !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« La connerie est un sujet sérieux, pour ne pas dire grave. Un sujet trop grave pour être confié aux gens sérieux, tout comme la guerre, qui, pour Clemenceau, était un sujet trop sérieux pour être confié à des militaires.
Il semblerait que l'époque soit particulièrement fertile en connerie. Et ce pour une simple raison : jamais, dans l'histoire de l'humanité, les êtres humains n'ont eu accès à autant de savoir objectif, jamais elle n'a atteint un tel degré de maîtrise technologique et scientifique et, dans le même temps, jamais l'être humain n'aura autant douté de la science et de ses promesses.
Dans ce livre, tout le monde va en prendre pour son grade, du plus puissant au plus modeste.
Chers amis, nous vous proposons une petite promenade dans les allées ombragées d'une époque gavée à la niaiserie. »

Les couilles sur la table

Comme un état des lieux du féminisme actuel, vu par le prisme des masculinités.

Les couilles sur la table de Victoire Tuaillon

Et tout y passe, de l’intimité de la sexualité et du corps jusqu’au problématiques sociales ou éducationnelles en passant par la famille et la charge mentale, la violence, les relations de dominations et de soumission…

Et pour aller plus loin (ou plutôt pour remonter aux origines du projet), le podcast Les couilles sur la table

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Synthèse de deux ans d'interventions de chercheurs et de chercheuses, au cours du podcast éponyme, sur la masculinité et ses effets, la virilité ou encore le rapport des hommes à l'amour, à la domination et à la violence de genre

100 expressions à sauver

Bof, bof, bof… Un (très) petit recueil d’expressions françaises un peu datées mais pas nécessairement désuètes accompagnées d’un bref explicatif, d’une citation, éventuellement d’une étymologie et parfois d’une anecdote cocasse…

100 expressions à sauver de Bernard Pivot

On y retrouvera le bouillon d’onze heures, se monter le bourrichon, peigner la girafe ou faire la mijaurée. Éventuellement à déposer aux lieux d’aisances en cas d’oubli du téléphone…

Et tiens, surprise… il y a une coquille dans cette page… re-bof !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Courir le guilledou - Faire la sainte Nitouche - En baver des ronds de chapeau - Se monter le bourrichon - En avoir sa claque - Changer de crèmerie - Laisser pisser le mérinos... Nées pour la plupart de la verve populaire, les expressions ont de la couleur, de la saveur, de la tchatche, de l'humour, de la drôlerie, de la cruauté, de la sagesse, de la poésie. Pourtant, certaines vieillissent, passent de mode, paraissent de plus en plus énigmatiques. Pourquoi ne pas en sauver quelques-unes de l'oubli qui les menace comme j'avais réussi à redonner du tonus à certains mots ?
Vous aussi, tirez de votre conversation ou de votre mémoire des expressions en voie de disparition. Rappelez-vous, amusez-vous, inventoriez, fichez, employez, osez, étonnez, ayez de l'expressivité... En route, mauvaise troupe ! Fouette, cocher ! Et que ça saute ! »

Le sentiment d’imposture

Imposteurs réels ou fantasmés, de nombreuses tensions les travaillent.

Le sentiment d’imposture de Belinda Cannone

Belinda Cannone tente de démêler tout ça et d’aller au plus profond de ce sentiment. Pourtant, la facette féminine de ce concept beaucoup traité dans les questionnements féministes aujourd’hui n’est malheureusement effleurée ici et aurait sûrement mérité une plus grande place… Pour autant, n’oublions pas que cet essai date de 2005 et que cette vision de l’imposture n’était pas autant réfléchie qu’aujourd’hui.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Par « imposteurs », Belinda Cannone ne désigne pas les escrocs de la confiance, ceux qui en imposent ou qui usurpent une place. L'auteur décrit un sentiment très commun mais qu'on a toujours grand soin de cacher : l'intime conviction de ne pas être celle bu celui qu'il faudrait être pour occuper légitimement la place dans laquelle on se trouve, et la crainte d'être démasqué. Si ce trouble met en cause l'identité, il n'engage pourtant, pas la question : « qui suis-je ? », mais : « suisje celle ou celui que je devrais être pour me trouver à cette place ? ». Et toutes nos ambitions, quelle qu'en soit la nature (professionnelle, amoureuse, existentielle, etc.), peuvent susciter cette inquiétude. En trente-six allègres chapitres qui vont de la littérature à la psychanalyse en passant par le cinéma, la politique ou nos expériences quotidiennes, cet essai propose récits et réflexions sur l'origine et les manifestations de ce sentiment d'imposture

Profession romancier

Écrire un livre, c’est à la portée du plus grand nombre [sic]. Écrire des livres, continuer et tenir la distance… c’est un travail ! Et rares sont ceux qui réussissent à se renouveler et à en garder un peu sous la pédale.

Profession romancier de Haruki Murakami

Murakami nous parle ici de son métier, du monde de l’édition au Japon (et internationale), des prix littéraires, de l’originalité, de lui, de ses rituels sportifs, de sa « normalité » mais aussi de la nécessité de sortir du cadre et de sa vision de l’écriture.

Intéressant pour qui souhaite aussi écrire et pour toute personne rêvant d’embrasser une profession avec des grandes exigences créatives.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Écrire un roman n'est pas très difficile. Écrire un roman magnifique n'est pas non plus si difficile, je ne prétends pas que c'est simple, mais ce n'est pas non plus impossible. Ce qui est particulièrement ardu, en revanche, c'est d'écrire des romans encore et encore. Tout le monde n'en est pas capable. Comme je l'ai déjà dit, il faut disposer d'une capacité particulière, qui est certainement un peu différente du simple « talent ».

Bon, mais comment savoir si l'on possède cette aptitude ? Voici la réponse : plongez dans l'eau et voyez si vous nagez ou si vous coulez.

Bienvenue sur le ring !

Dans un essai à la fois drôle, intelligent, passionnant, Haruki Murakami se raconte et porte un regard aussi rafraîchissant que sincère sur le métier de romancier.

Tout en explorant ses plus chères obsessions et en distillant des réflexions sur la littérature, la lecture et plus largement la société japonaise, l'auteur dévoile les coulisses de son quotidien, où s'imposent persévérance, patience et endurance.

Une oeuvre généreuse et sensible qui s'adresse à tous ceux qui sont en quête de l'homme derrière le maître, mais aussi aux curieux ou aux écrivains en herbe en mal d'inspiration !

Chauds Latins : le sexe dans l’Antiquité romaine

Catalogue d’expo, ce Chauds Latins porte bien bien son nom ! Et tout y passe, partout mais pas pour tous !

Chauds Latins : le sexe dans l’Antiquité romaine de Laurent Flutsch et Sophie Weber

Hiérarchie sociale, contraception, patriarcat, mignons et cocus, amour et virilité… le petit guide pour mieux comprendre les coulisses de l’antiquité romaine.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Turpitudes, lupanars, fresques érotiques, pénis en érection... : la société antique était-elle en perpétuelle frénésie sexuelle ? Pas du tout : en réalité, les Romains étaient plutôt pudiques. Hostiles aux excès de toute nature, ils plaçaient la vertu civique et familiale au-dessus des voluptés charnelles.

En matière de sexe, leurs idées, leurs désirs ou leurs interdits étaient toutefois bien éloignés de ceux d'aujourd'hui. Ils reflétaient une société fortement hiérarchisée, par ailleurs dominée par une conception phallocratique des rapports intimes.

Le rôle et le plaisir du citoyen mâle et dominant primaient, avec des partenaires des deux sexes, les notions «homo» et «hétéro» n'ayant pas cours à l'époque.

Mariage, contraception, séduction, désirs, pratiques, ébats : thème par thème, l'ouvrage raconte, explique et illustre ce que fut la vie sexuelle des Romains

Nos ordinateurs sont très cons !

Un livre de récit d’anecdotes glanées sur le web démontrant la bêtise crasse des algorithmes… Des exemples nombreux qui concernent désormais toutes les facettes de nos vies (déplacement, fiscalité, amour, médecine, achats, restaurants, tourisme, loisirs… toutes!). Comme une longue liste malheureusement sans approfondissements. Drôle mais un peu léger, donc.

Nos ordinateurs sont très cons ! de Cyprien Cini

Et n’oublions pas par qui ils ont été conçus, fabriqués et programmés et qui sont les utilisateurs… Hein, qui ?

Mais bon… C’est vrai qu’ils sont très cons et que ça fout parfois la rage !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
C'est l'objet divin.
Restaurants, rendez-vous médicaux, drague, shopping, impôts, itinéraires, l'ordinateur s'est glissé partout et surtout désormais dans notre vie quotidienne.
Et pourtant qu'est-ce qu'il est con ! Oui, ces ordinateurs, smartphones, tablettes et autres logiciels vendus comme « intelligents » pour nous simplifier la vie peuvent en réalité avoir une fâcheuse tendance à nous la compliquer.
Un grain de sable dans le système et vous atterrissez au pays de Kafka 2.0.
Entre Pôle Emploi qui envoie des convocations par mail à des gens qui n'ont pas accès à internet, Waze qui pour nous faire éviter les bouchons en crée de nouveaux, la voiture autonome qui confond un piéton avec un sac plastique et les générations d'hypocondriaques biberonnés aux sites de santé, vous êtes cernés !
C'est sur cette planète que nous embarque Cyprien Cini, chroniqueur dans la Matinale de RTL.
Ce livre jubilatoire est un guide indispensable pour apprendre la survie en milieu hostile. Après l'avoir lu, vous ne regarderez plus jamais votre smartphone comme avant

Éloge de la fessée

Un petit essai autobiographique et égocentré sur l’art et la manière de fesser sa femme.

Éloge de la fessée de Jacques Serguine

Et même si c’est parfois tout à fait drôle, tout ça tient en une petite ligne même pas écrite : j’aime fesser ma femme parce que ça me fait bander.

Transgressif mais ennuyeux et donc : dispensable

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Ce petit manuel vise à une réhabilitation de la fessée qui a le privilège magique de demeurer un des gestes de l'amour. À partir d'une expérience personnelle, Jacques Serguine échafaude une théorie brillante et, en trois chapitres d'une grande précision, raconte pourquoi, quand et comment il pratique la fessée quand il est amoureux. Il fait ainsi une belle démonstration du plaisir, de l'enseignement et du rapprochement qu'un homme et une femme peuvent tirer de son usage.L'Éloge de la fessée est le contraire d'un livre sadique. Il est même attendrissant

Manuel d’éducation punk

C’est court, très (trop) et hilarant de non sens, d’absurde et de punkitude

Manuel d’éducation punk, tome 1 : la visite au musée de Miriam Elia et Ezra Elia

Impossible de ne pas sourire et difficile de ne pas réfléchir avec ces désopilants pastiches des so-british Ladybird Key Words with Peter and Jane

3 tomes indispensables (le 4e vient de sortir) avec la visite au musée, la sortie en ville, l’école à la maison

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Après Journal d'Edward, hamster nihiliste, Myriam et Ezra Elia frappent encore, cette fois-ci avec une trilogie inspirée des « Ladybirds Grade Reader » – ces petits albums éducatifs qui ont bercé plusieurs générations outre-Manche. La « naïveté » et l'aspect vintage des illustrations et de la mise en page contrastent délicieusement avec l’humour noir distillé par le texte : vous tenez entre vos mains des ouvrages inclassables où se croisent l'esprit des Monty Python et les aventures de Martine dans une version revisitée à la sauce punk.

Vous souhaitez ouvrir l’imagination de vos enfants à la profondeur et à la beauté de l’art ? Vous êtes désireux de leur apporter un enseignement personnalisé, de qualité et fondé sur des critères objectifs ? Vous aimeriez leur expliquer en quoi l’espace public permet de mieux comprendre le fonctionnement de la société qui est la nôtre ?

Ces trois volumes (La visite au musée, La sortie en ville, L’école à la maison) vous permettront de passer de délicieux moments en famille, en joignant l’utile à l’agréable. Style décapant et absurdité garantis !