Presque maintenant

Voilà une histoire qui commence vraiment bien, un dessin intéressant avec un parti-pris sur les couleurs très chaud et original (et peut-être un peu lassant)

Presque maintenant de Cyril Bonin

Un triangle amoureux se dessine, les caractères se précisent et tout se précipite. Jusqu’à là, tout va bien. De petites mièvreries peuvent apparaitre, mais le format BD impose parfois des raccourcis.

Et arrivent les développements finaux, comme une fable candide et moraliste, qu’il m’ont laissé coi.

Dommage

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Pression artérielle : 14 cmHG/10 cmHG

Et s'il était possible de connaître son état de santé en temps réel ? Et de connaître du même coup son espérance de vie ?

Ce miracle est à présent rendu possible grâce à un progrès médical révolutionnaire : les Nanopills. Grâce à elles, c'est sûr, nous allons tous mourir... Mais en bonne santé.

Une histoire qui se passe dans un futur tellement proche que l'on pourrait dire qu'elle se passe « presque maintenant »...

La marge d’erreur

Gabriel Salin est condamné, cancer, 3 mois. Abandonné par Joséphine, il ne se remet pas de la rupture. Alors, il consomme des tranquillisants, antidépresseurs, anxiolytiques, calmants, somnifères… plus de désir, plus d’érections, plus d’envies…

Et arrive une voisine, Diane. Et…

La marge d’erreur de Nicolas Rey

Est-ce possible de retrouver la soif de vivre et du sexe s’il ne reste que trois mois ?

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Savoir finir en beauté ? C'est tout un art. »

Entre désinvolture et grâce déchue, débandade et érotisme débridé, autofiction et fantaisie romanesque, La Marge d'erreur fait le portrait hilarant d'un dépressif chronique plein de rage de vivre, pour les dernières semaines qu'il lui reste

Ainsi parlait ma mère

Rachid Benzine est un vieux garçon au chevet de sa mère. Il la raconte avec légèreté et humour, immigrée ne parlant que mal le français, illettrée, passionnée, aimante et aidante.

Ainsi parlait ma mère de Rachid Benzine

Un tout petit livre qui n’est pas sans rappeler Mon père en doute encore de Saphia Azzeddine avec ces mêmes problématique d’immigration et surtout, ce même amour absolu.

Un délicieux trop petit livre sur une petite maman qui ne se lasse pas d’écouter son fils lui lire Peau de chagrin de Balzac

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Vous vous demandez sans doute ce que je fais dans la chambre de ma mère. Moi, le professeur de lettres de l'Université catholique de Louvain. Qui n'a jamais trouvé à se marier. Attendant, un livre à la main, le réveil possible de sa génitrice. Une maman fatiguée, lassée, ravinée par la vie et ses aléas. La Peau de chagrin, de Balzac, c'est le titre de cet ouvrage.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Vous vous demandez sans doute ce que je fais dans la chambre de ma mère. Moi, le professeur de lettres de l'Université catholique de Louvain. Qui n'a jamais trouvé à se marier. Attendant, un livre à la main, le réveil possible de sa génitrice. Une maman fatiguée, lassée, ravinée par la vie et ses aléas. La Peau de chagrin, de Balzac, c'est le titre de cet ouvrage. Une édition ancienne, usée jusqu'à en effacer l'encre par endroits. Ma mère ne sait pas lire. Elle aurait pu porter son intérêt sur des centaines de milliers d'autres ouvrages. Alors pourquoi celui-là ? Je ne sais pas. Je n'ai jamais su. Elle ne le sait pas elle-même. Mais c'est bien celui-ci dont elle me demande la lecture à chaque moment de la journée où elle se sent disponible, où elle a besoin d'être apaisée, où elle a envie tout simplement de profiter un peu de la vie. Et de son fils. »

Moi, ce que j’aime, c’est les monstres

Une petite fille dans un quartier défavorisé de Chicago des années 60 qui se prend pour un loup-garou détective.

Moi, ce que j’aime, c’est les monstres de Emil Ferris

Son histoire entre sa mère malade, son frère qu’elle suspecte d’avoir tué la voisine, les copines ??? d’école et les monstres

Un chef-d’oeuvre, même s’il peut être un peu difficile d’accès et que je n’ai possiblement pas tout compris (attendons le tome 2). Un magnifique travail d’édition (un peu lourd quand même)

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
J'ai monté le son pour qu'on ne sache pas ce que je faisais, parce que...
... ça serait vraiment la cata...
... si maman se pointait et me trouvait comme ça.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Journal intime d'une artiste prodige, moi, ce que j'aime, c'est les monstres est un kaléidoscope brillant d'énergie et d'émotions, l'histoire magnifiquement contée d'une fascinante enfant au cœur du Chicago en ébullition des années 1960. Dans cette œuvre magistrale, tout à la fois enquête, drame familial et témoignage historique, Emil Ferris tisse un lien infiniment personnel entre un expressionisme féroce, les hachures d'un Crumb et l'univers de Maurice Sendak

Je suis Jeanne Hébuterne

Une passion absolue pour Modigliani, génie maudit qui cultive sa misère dans ses addictions. Une fin brutale et misérable (euphémisme) en janvier 1920, dévastée, pleurant son amour et rejetée par sa famille moraliste et intolérante.

Je suis Jeanne Hébuterne de Olivia Elkaim

Pourtant, dès le début du livre, il m’a été difficile d’adhérer aux émotions projetées sur les protagonistes par Olivia Elkaim

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Jeanne Hébuterne est une jeune fille quand, en 1916, elle rencontre Amedeo Modigliani. De quinze ans son aîné, il est un artiste « maudit », vivant dans la misère, à Montparnasse. Elle veut s'émanciper de ses parents et de son frère, et devenir peintre elle aussi.

Ils tombent fous amoureux. De Paris à Nice - où ils fuient les combats de la Première Guerre mondiale -, ils bravent les bonnes moeurs et les interdits familiaux. Mais leur amour incandescent les conduit aux confins de la folie.

« Mon corps se dérobe, mon âme vagabonde, entièrement aspirés pour n'exister qu'immobiles et figés sur les tableaux de Modigliani. »

Une joie féroce

Dommage, je n’y ai pas vraiment cru. Un joli conte, mais un peu léger quand même.

Une joie féroce de Sorj Chalandon

Une histoire de maladie, de perte de repères et de solidarité féminine.

Un Sorj Chalandon… surprenant.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Jeanne est une femme formidable. Tout le monde l'aime, Jeanne. Libraire, on l'apprécie parce qu'elle écoute et parle peu. Elle a peur de déranger la vie. Pudique, transparente, elle fait du bien aux autres sans rien exiger d'eux. A l'image de Matt, son mari, dont elle connaît chaque regard sans qu'il ne se soit jamais préoccupé du sien. Jeanne bien élevée, polie par l'épreuve, qui demande pardon à tous et salue jusqu'aux réverbères.
Jeanne, qui a passé ses jours à s'excuser est brusquement frappée par le mal. " Il y a quelque chose " , lui a dit le médecin en découvrant ses examens médicaux. Quelque chose. Pauvre mot. Stupéfaction. Et autour d'elle, tout se fane. Son mari, les autres, sa vie d'avant. En guerre contre ce qui la ronge, elle va prendre les armes. Jamais elle ne s'en serait crue capable. Elle était résignée, la voilà résistante.
Jeanne ne murmure plus, ne sourit plus en écoutant les autres. Elle se dresse, gueule, griffe, se bat comme une furie. Elle s'éprend de liberté. Elle découvre l'urgence de vivre, l'insoumission, l'illégalité, le bonheur interdit, une ivresse qu'elle ne soupçonnait pas. Avec Brigitte la flamboyante, Assia l'écorchée et l'étrange Mélody, trois amies d'affliction, Jeanne la rebelle va détruire le pavillon des cancéreux et élever une joyeuse citadelle

Docteur, j’ai un ami qui… : les réponses aux questions insolites et inavouables que vous vous posez

Un peu rigolo comme un livre à poser dans un coin du petit coin. Avec ces petits tracas inavouables et franchement désagréables.

Docteur, j'ai un ami qui...: Les réponses aux questions insolites et inavouables que vous vous posez de Mélanie Morin
Docteur, j’ai un ami qui…: Les réponses aux questions insolites et inavouables que vous vous posez de Mélanie Morin

Goût, odeurs, sécrétions, pellicules, champignons, tics et tocs… bienvenue dans le côté « un peu dégueu » du corps humain.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Tous ces petits et gros tracas ont un point commun : il n'est pas aisé d'en parler à votre médecin. Trop anodin, trop loufoque, trop intime... Pourtant, aucune question n'est trop ridicule pour être posée. Et aucun désagrément n'a le droit de vous gâcher la vie, sous prétexte qu'il se niche sous vos aisselles ou dans votre intestin.

Haleine, poux, gaz, sécrétions... Mélanie Morin, chroniqueuse au « Magazine de la santé » , sur France 5, a mené l'enquête au fond de vos estomacs, à la racine de vos cheveux, sous vos draps et jusque dans votre culotte. Elle a sollicité des médecins chevronnés pour répondre aux questions les plus embarrassantes que vous vous posez.

Sans tabou, cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui, un jour, ont eu envie de commencer une phrase par : « Docteur, j'ai un ami qui... » . Soyons honnêtes, des questions « délicates » , on s'en pose tous ! Grâce à ce livre, apprenez à mieux connaître votre corps, à dédramatiser et à vous décider à parler de votre souci, aussi gênant soit-il !

La dernière gorgée de bière

C’est beau, doux, drôle, dur et lucide. Dès les premières pages on est emporté dans la maladie et la vie qui s’accroche et qui veut encore rire et aimer.

La dernière gorgée de bière de Ariane Ferrier
La dernière gorgée de bière de Ariane Ferrier

Un témoignage de la joie de vivre malgré les perfusions, la chimio et les radiothérapies. Comme dans une danse, Ariane Ferrier m’a bouleversé avec elle. Merci.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Ce livre est un récit de voyage :
la traversée du cancer sans escale.

Mais pas d'un voyage en solitaire. Il y a mes aimés : mes filles, mon petit-fils, le père de mes enfants, ma soeur, mes frères. Mes amis. Mes potes.

Et des infirmières, des chirurgiens, des oncologues. Des patients. Des inconnus croisés.

C'est un récit de voyage dont on ne sait pas s'il se termine bien, parce que l'auteure de ces lignes n'a pas encore abordé de terre connue.

C'est un récit de cancer, mais il y a des rires, de la bouffe et du vernis à ongles rouge.

Ce constat, enfin : si les premières fois sont inoubliables, les dernières peuvent être intenses et goûteuses aussi

Fairyland

C’est doux et tendre. Une histoire racontée par une fille qui grandi auprès de son père homosexuel. Son enfance après la mort de sa mère dans un accident de voiture alors qu’elle n’avait que deux ans.

Fairyland de Alysia Abbott
Fairyland de Alysia Abbott

Et comme deux adultes-enfants dans une barque, pris dans la tempête de leurs émotions, ils tentent de rester à flot. Bousculées entre leurs incompréhensions et un amour indéfectible.

Une enfance chahutée dans le San Francisco de la drogue, des hippies, des gay, de la poésie et du regard des « autres ».

Et l’arrivée du SIDA

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Je passais mes matinées au centre aéré de Haight-Ashbury. Papa faisait peu à peu la connaissance des mères célibataires les plus excentriques du quartier. La mère de Lola, une actrice des Angels of Light, avait joué dans un film de Warhol. La mère de Moonbeam vendait de l'herbe dans son appartement d'Oak Street. Elle avait pour habitude de sortir avec des jeunes hommes, de les faire s'inscrire à l'assistance sociale et d'empocher leurs chèques.
Quand je ne m'amusais pas avec Moonbeam ou Lola, j'étais souvent livrée à moi-même. "Les pédés la trouvent mignonne mais ils ont peur d'elle", écrit mon père dans une lettre. "Enfant = responsabilité, la panique ultime pour les égoïstes et les planqués."
Cette remarque ne valait pas pour Eddie Body. Chaque après-midi, il venait me chercher au centre aéré, le visage barré d'un large sourire. Une fois, il est arrivé en robe. Les animateurs ne l'ont pas laissé entrer dans la classe, jusqu'à ce que j'entende sa voix et que je coure me jeter dans ses bras. »

1974. Après la mort de sa femme, Steve Abbott, écrivain et militant homosexuel, déménage à San Francisco. Avec sa fille de deux ans, Alysia, il s'installe dans le quartier de Haight-Ashbury, le centre névralgique de la culture hippie. Commence pour le duo père-fille une vie de bohème, ponctuée de déménagements, de fêtes et de lectures de poésie

Les flagrants délires d’Hendrik Groen

Ce n’est pas précisément la trépidante, truculente, exubérante et passionnante vie dans les EMS. Mais c’est des fois drôle, parfois triste, souvent grinçant (dans le ton et les articulations) et généralement répétitif.

Pas de scoop, ici on vieilli et on meurt, mais tant qu’à faire, sans trop se faire chier (déjà qu’on se pisse parmi).

Les flagrants délires d'Hendrik Groen de Hendrik Groen
Les flagrants délires d’Hendrik Groen de Hendrik Groen

Comme l’envie d’une dernière danse, et encore une, pourquoi pas… encore ?

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Club des vieux mais pas encore morts

Règlement
1. Notre association a pour but d'égayer nos vieux jours par des sorties.
2. Ces sorties auront lieu le lundi mercredi jeudi ou vendredi après 11 heures.
3. Les participants n'ont pas le droit de se plaindre.
4. Les handicaps de chacun seront pris en compte.
5. Les revenus de chacun seront également pris en compte.
6. Avant la sortie, l'organisateur ne divulguera que les informations strictement nécessaires.
7. Tout est possible, dans le respect des points 2 à 6.
8. Nous sommes au complet.

Pas de nouveau membre jusqu'à nouvel ordre