Bluebells Wood

Une bande dessinée aux dessins plutôt réussis avec des couleurs à l’aquarelle des plus vivantes. L’histoire d’un homme, peintre en panne d’inspiration et en plein deuil amoureux, passant ses journées isolé dans une maison au bord de mer avec une modèle qui vient régulièrement poser nue pour lui (une BD avec des nus très réussis, d’ailleurs). Mais la mer est jalouse.

Bluebells Wood par Guillaume Sorel

L’histoire d’une passion entre un homme et une sirène. Mais…
… Mais les sirènes n’existent pas, non ? Alors ? Comment ?

Un album sympa au scénario peut-être un peu bancal qui ne met pas vraiment en valeur le talent graphique

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Depuis la disparition de sa femme, William vit reclus dans sa maison située entre une côte brumeuse et une forêt aux allures de conte de fées. Incapable de se reconstruire, il mène une existence solitaire et sans saveur, ne parvenant à se réfugier que dans la peinture. Ses seules visites de l’extérieur sont Victor, son ami et agent, et Rosalie, sa jeune modèle. Jusqu’au jour où William fait la rencontre d'une créature aussi belle que farouche et pour laquelle il nourrit des sentiments contradictoires : une sirène. Mais est-elle seulement réelle ? Ou ne s’agit-il que d’une illusion venue pour remplacer le fantôme de sa femme disparue ?

Hommes à la mer

Une adaptation de nouvelles autour de l’enfer marin, contes et catastrophes, légendes et naufrages. Avec un dessin absolument adapté aux tons monochromes, Riff Reb’s met en images les nouvelles de : Joseph Conrad, William Hope Hodgson, Pierre Mac Orlan, Edgar Alan Poe, Marcel Schwob et Robert Louis Stevenson

Hommes à la mer de Riff Reb’s

Ambiances glauques, odeurs de vase, écume et sueur de pirates et galériens, des pôles à l’équateur, récifs et mirages pour une grande invitation… Attention aux tornades

Il y a trois sortes d’hommes :
les vivants, les morts et ceux qui vont sur la mer

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Huit récits graphiques tirés de nouvelles d'auteurs célèbres, dont l'action se déroule sur les océans et entrecoupés de doubles pages illustrées de grands textes : Kernok le pirate, Le sphinx des glaces, etc. Dernier opus de la trilogie

Un été sans maman

Une bande dessinée sans paroles (ou si peu) d’une grande poésie. De la poésie graphique ?

Un été sans maman de Grégory Panaccione

Les vacances d’une petite fille en Italie chez des amis qui ne parlent pas français, des fleurs qui apparaissent, un petit copain sur la plage, des mystères qui surviennent et l’histoire prend un tour fantastique bien amené qui ne se dévoile que petit à petit

Une histoire très touchante et qui peut être lue sans en connaître la référence (expliquée en toute fin du livre)

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Cet été, Lucie va en Italie. Elle est déposée par sa maman chez un couple d'amis qui ne parlent pas français. Des vacances pas ordinaires vont commencer

Histoire d’une baleine blanche

Un joli conte, celui d’une baleine blanche.

Histoire d’une baleine blanche de Luis Sepúlveda

Et des chasseurs, des baleiniers, des harpons, des méchants et toute la magie de la mer…

Et des superbes illustrations de Joëlle Jolivet

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Du coquillage ramassé par un enfant sur une plage du sud du monde s'élève une voix chargée de souvenirs et de sagesse. La voix de la baleine blanche, l'animal mythique qui a pendant des décennies protégé les eaux entre la côte et l'île sacrée des Gens de la mer.

Le cachalot couleur de lune, la plus grande créature de l'océan, a connu l'immense solitude et la profondeur des abîmes et s'est fidèlement consacré à la mission que lui a confiée un autre cachalot plus ancien. Une mission mystérieuse et importante, issue du pacte qui lie les baleines aux Gens de la mer : la baleine couleur de lune doit protéger cette partie de la mer des étrangers qui viennent avec leurs bateaux pour s'emparer de tout sans respecter l'ordre de la nature. Jusqu'à présent, ce sont les baleiniers qui ont raconté l'histoire de la terrible baleine blanche, mais c'est son tour maintenant de parler et sa voix nous arrive du fond des temps comme le langage de la mer.

Un grand texte beau et fort

Un océan d’amour

C’est tout simple, pas besoin de paroles, les images suffisent et c’est une petite merveille de poésie

Un océan d’amour de Wilfrid Lupano et Grégory Panaccione

L’histoire d’un marin sur son bateau à la dérive accompagné d’une mouette et une bigoudène qui part à sa recherche.

Un vrai délice de sardines à l’huile

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Chaque matin, Monsieur part pêcher au large des côtes bretonnes. Mais ce jour-là, c'est lui qui est pêché par un effrayant bateau-usine. Pendant ce temps, Madame attend. Sourde aux complaintes des bigoudènes, convaincue que son homme est en vie, elle part à sa recherche. C'est le début d'un périlleux chassé-croisé, sur un océan dans tous ses états. Une histoire muette avec moult mouettes

Je parle à un homme qui ne tient pas en place

Une correspondance parfois à sens unique (comme toutes les conversations ?) et qui se retrouve et s’éloigne comme le bateau de Thomas Coville, à la recherche du record du tour du monde à la voile en solitaire et sans escales.

Je parle à un homme qui ne tient pas en place de Jacques Gamblin
Je parle à un homme qui ne tient pas en place de Jacques Gamblin

Des pensées universelles au milieu des calmes plats et des tempêtes

Une texte qui donne vie à des représentations de Jacques Gamblin où l’émotion des textes submerge les terres.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Une correspondance entre l'acteur J. Gamblin et le navigateur T. Coville commencée en 2014, alors que ce dernier, tentant de battre le record du tour du monde à la voile en solitaire à bord de son trimaran, se trouve immobilisé par l'anticyclone à Sainte-Hélène. L'échange épistolaire se poursuit jusqu'en 2016, année où il parvient, au bout de sa cinquième tentative, à accomplir cet exploit

Cette nuit, la mer est noire

On dit qu’au moment de mourir, on voit sa vie défiler. De nuit, seule sur son bateau, Florence est passée par dessus bord et va mourir, elle raconte la sienne.

Cette nuit, la mer est noire de Florence Arthaud
Cette nuit, la mer est noire de Florence Arthaud

En équilibre entre tragique et intimité.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«J'ai basculé en une fraction de seconde. Je suis dans l'eau. Il fait nuit noire. Je suis seule [...]. Dans quelques instants, la mer, ma raison de vivre, va devenir mon tombeau.» Le samedi 29 octobre 2011, alors qu'elle naviguait seule à bord de son voilier, Florence Arthaud tombe à l'eau, au large du cap Corse. Isolée, en pleine nuit, sans gilet de sauvetage, la navigatrice va affronter la mort pendant de longues heures. Elle restera en vie grâce à une série de petits miracles : une lampe frontale, un téléphone portable étanche, du réseau et sa mère qui veillait en pleine nuit.

Dans ce livre confession, Florence Arthaud revient sur cet épisode tragique. Elle livre les sentiments, les pensées et les souvenirs qui l'ont accompagnée alors qu'elle se noyait en pleine mer