Les maisons

Tessa se retrouve face à un ex, une séparation mal digérée. Toutes les émotions et les sentiments refont surface, aussi tranchantes qu’alors, malgré un mariage et trois enfants.

Demain il fera beau. Une quatrième journée de ciel dégagé. Je pourrais sortir mes ballerines dorées, achetées sur Internet dans un élan d'insouciance, l'été dernier, je ne les ai portées que trois fois parce que la vue de mes pieds de madame dans des chaussures de jeune fille me rendait malade. J'ai remisé les ballerines au fond de l'armoire, avec les maillots de bain. Mais demain ne sera pas ordinaire. Les circonstances appel- lent des souliers dorés et une robe neuve, car s'il est un jour pour défier les conventions, c'est bien celui où l'on retrouve l'Homme-qui-a-tout-changé-et-nous-a-révélée-à-nous-même. Une femme en pleine passion amoureuse n'est plus tenue de se plier aux règlements de son âge ou de sa situation, right? Elle devient Charlotte Gainsbourg dans les rues de Paris, Patti Smith en session d'enregistrement, et Emily Brontë qui se fait sa propre éducation. Elle est libre.
Les maisons de Fanny Britt

Que faire avec ça ?
Comment ne pas se demander : « Qu’ai-je fait de ma vie ? »
Et que faire lorsqu’il propose de se retrouver pour boire un verre ?

Une histoire au scénario bien sympa avec une tension qui monterait bien, hélas entrecoupée de tant de flash-back et de digressions qu’ils ont fini par gâcher une fin pourtant magnifique

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Je ne sais pas encore que je suis chez lui. J'aurais peut-être dû le deviner. Y avait-il un indice dans cette assiette au fond de l'évier, le couteau posé sur l'assiette, le beurre et la confiture sur le couteau? Les cheveux de Francis s'emmêlaient-ils sur le peigne dans la salle de bains? Se rasait-il toujours au rasoir à lames, ses pantalons se déchiraient-ils encore aux genoux ?


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Tessa, chanteuse classique reconvertie en courtière immobilière à Montréal, ne va pas bien. Elle élève pourtant ses trois fils qu'elle adore avec Jim, un homme qui la chérit. Lors d'une vente, elle croise Francis, son ancien grand amour, qu'elle n'a jamais oublié. Ils se donnent un rendez-vous qu'elle souhaite autant qu'elle appréhende, revisitant malgré elle un passé mal enfoui.

Les maisons fouille les drames privés d'une époque d'insatisfaction et de conformisme. Derrière les portes closes sur des intérieurs encombrés par la solitude, on rit les larmes aux yeux.

Une histoire d’hommes

Un groupe de rock, un groupe d’amis… une séparation et la vie qui mélange tout ça avec des femmes, des enfants, des accidents…

Une histoire d’hommes de Zep

Une histoire tendre et amère sur la vie du point de vue des mecs. C’est plutôt bien vu et bien tourné. Un scénar’ rythmé aux nombreux flashbacks – et qui pourrait se retrouver facilement sur grand écran – soutenu par un talentueux dessin monochrome…

Des vies d’hommes et d’amitiés avec leurs succès et réussites, leurs failles, faiblesses, petitesses, trahisons… Des vies et des deuils

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Bienvenue à bord du vol BA 763 à destination de Londres - Heathrow - Nous vous prions d'éteindre vos appareils électroniques, de redresser vos tablet...


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Après s'être séparés plusieurs années auparavant, une bande de copains et membres d'un groupe de rock se retrouvent chez l'un d'eux, Sandro. Certains ont réussi, d'autres moins. Au détour de flash-back sur les concerts, la drogue, les amours passagères, ils comprennent les événements mal perçus à l'époque et découvrent que quelque chose de plus fort que la musique unit certains d'entre eux.

La tendresse du crawl

C’est la mode, il faut passer par là… Encore une auto-bio-romancée ! Ça commence à faire ! Passé ça… voilà un joli livre. Petit, trop petit peut-être.

La tendresse du crawl de Colombe Schneck

L’histoire d’une passion amoureuse. Mais comme la nage, celle-ci impose une grande synchronisation de tous les membres. Et là…

Avec des belles pages, d’autres drôles et généralement fort bien soutenues par de très intimes sentiments.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
À 50 ans, j'ai découvert que j'avais un corps, et que l'amour heureux est possible.

Une femme raconte son histoire d'amour douce et douloureuse avec Gabriel, un homme qui l'assure de la sincérité de son amour mais dont le comportement incertain laisse planer un doute sur la solidité de leur relation

Dîner à Montréal

Une rencontre, des années plus tard, un rendez-vous dans un restaurant. L’occasion de solder les passifs, les regrets, les nostalgies, les non-dits, les envies, les inassouvis et les bonheurs

Dîner à Montréal de Philippe Besson

Un livre d’une sensibilité hors du commun, d’une honnêteté de chaque mot

J’en reste le coeur éclaté

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Je vous ai parlé de Paul Darrigrand.
Je vous ai parlé de ce jeune homme aux yeux noirs, qui venait jadis me retrouver dans ma chambre d'étudiant à Bordeaux ; c'était en 1989. Je vous ai parlé de notre amour clandestin, vécu dans le plus bel âge, tandis que je valsais dangereusement avec la mort; amour inabouti, finalement renvoyé au néant, à la fin d'un été.
Je vous ai avoué également que j'avais fini revoir Paul. Longtemps après.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Ils se sont aimés, à l'âge des possibles, puis quittés, sans réelle explication. Dix-huit ans plus tard, ils se croisent, presque par hasard, à Montréal. Qui sont-ils devenus ? Qu'ont-ils fait de leur jeunesse et de leurs promesses ? Sont-ils heureux, aujourd'hui, avec la personne qui partage désormais leur vie ?

Le temps d'un dîner de retrouvailles - à quatre - chaque mot, chaque regard, chaque geste est scruté, pesé, interprété. Tout remonte à la surface : les non-dits, les regrets, la course du temps, mais aussi l'espérance et les fantômes du désir.

À leurs risques et périls

Une fille bien

L’histoire de retrouvailles avec une amie d’enfance qui débute un peu moyen, qui termine vaguement confusément et qui offre tout de même des bons moments. Une cinquantaine de mots clé pourraient être ajoutés à cette comédie un peu chick-lit qui, à trop vouloir embrasser, passe légèrement à côté de tout et ne termine rien.

Une fille bien de Valérie Toranian
Une fille bien de Valérie Toranian

Restent quelques bonnes pages sur les confusions. Celles de la mémoire, politiques, de la presse, de la vision occidentale du voile et de l’islam ou de l’homosexualité.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Pourquoi sa vie avait-elle basculé en si peu de temps ?

Quand Louise Castillo lui restitue le journal intime qu'elle avait oublié chez elle trente ans plus tôt, un malaise gagne la narratrice : des pages entières sont raturées, qui semblent évoquer un événement grave, lié à une relation avec un homme plus âgé. Pourquoi ne se souvient-elle de rien ?

Alors que Sibel, sa vieille tante fantasque dont le passé arménien est marqué par la tragédie, pense qu'elle est le jouet d'une malédiction familiale, ses amies lui intiment d'affronter son histoire forcément traumatique et ses fils s'inquiètent de sa nervosité grandissante. Quant à elle, elle redoute de s'enfermer dans le rôle de la victime.

Valérie Toranian dresse, sous la forme d'une enquête psychologique, le portrait d'une fille bien résolue à résister à toute forme de conformisme. Elle nous livre une véritable comédie dramatique mettant en scène, entre cocasserie et gravité, nos obsessions contemporaines

J’aimais mieux quand c’était toi

Amour d’amants, amour passion mais amour impossible. Partir et ne plus se retourner.

J'aimais mieux quand c'était toi de Véronique Olmi
J’aimais mieux quand c’était toi de Véronique Olmi

Mais comment faire, lorsqu’il réapparaît, là, devant soi et que l’on ne peut détourner le regard ?

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
L'homme qui ne s'est pas retourné est celui qui m'a fait perdre non pas la tête, non pas la raison ni le sens commun, mais la ligne même de ma vie