Culottées : des femmes qui ne font que ce qu’elles veulent

C’est drôle et envolé et ça parle de destins de femmes

Culottées : des femmes qui ne font que ce qu’elles veulent de Pénélope Bagieu

Plus encore, ça parle de femmes qui ont pris leurs destins en main et se sont affranchies de leurs maris, du « qu’en-dira-t-on », de la pression sociale, des lois ou de leurs propres barrières

On retrouve la femme à barbe, une sirène, une créatrice de trolls, Joséphine Baker et… Quinze femmes qui ont inventé leurs destinées

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Clémentine Delait
Femme à barbe
1865 - 1939
Clémentine est une petite fille très costaude.
Voilà qui est bien commode, pour donner un coup de main à ses parents fermiers vosgiens.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Guerrière apache ou sirène hollywoodienne, gardienne de phare ou créatrice de trolls, gynécologue ou impératrice, les Culottées ont fait voler en éclats les préjugés.

Quinze portraits de femmes qui ont inventé leur destin

Merci, fallait pas : le sexisme expliqué à ma belle-mère

Avec une vingtaine de leçons, voilà comment dégommer le sexisme. Et plus encore, le sexisme féminin. Oui, pas nécessaire d’être un homme pour être sexiste !

Merci, fallait pas : le sexisme expliqué à ma belle-mère de Laura Domenge

Un bon rappel, « un peu » drôle 🙂

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Si toi aussi tu en as marre :
Des pics de ta belle-mère lorsque tu oses reprendre deux radis, quand son fils s'enfile tranquillou tous les apéricubes sans se manger une réflexion
De passer la nuit à pisser ton tilleul parce que belle-mam' ne réserve son calva qu'aux hommes
D'être obligée de renoncer au mode canapé-chips-match à côté de tonton lourdo pour jouer à la commis de cuisine afin qu'elle ne ponde pas un cake
Ce livre est fait pour toi.
Parce qu'il existe aussi un sexisme féminin qu'il faut dézinguer de toute urgence !

La bataille d’Occident

Je ne me lasse pas d’Éric Vuillard ! Et cette fois-ci, c’est à la grande guerre qu’il s’attaque. Avec le brio, la révolte et l’humour qui l’habite.

La bataille d'Occident de Éric Vuillard
La bataille d’Occident de Éric Vuillard

Et c’est effroyable! (et peut-être un peu succinct)

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
De l'ambition d'un stratège allemand à l'assassinat d'un archiduc, du Chemin des Dames à la bataille de la Somme, du gaz moutarde aux camps de prisonniers, La Bataille d'Occident alterne portraits intimes et scènes épiques ou émouvantes pour offrir un récit très personnel de la Grande Guerre irrigué d'une érudition et d'une ironie constantes.

Revisitant de manière polémique le premier conflit mondial, cet « Art de la guerre » met en parallèle les stratégies militaires et leurs conséquences désastreuses à travers quelques journées décisives. Le gâchis est sans précédent, la chair à canon n'aura servi que les intérêts financiers et politiques de décideurs sans scrupules : l'Occident est bel et bien entré dans la modernité

Mon Père

Un livre sur la soif de vengeance. Celle d’un père qui n’a pas réussi à protéger son fils d’un Père catholique.

Mon Père de Grégoire Delacourt
Mon Père de Grégoire Delacourt

Un huis-clos terrible au dénouement qui m’a un peu « décontenancé ». Un mélange d’émotions trop fortes, de pardon, de haine et de colères pour trouver une impossible paix

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Ce monde ne sera guéri que lorsque les victimes seront nos Rois. »

Je me suis toujours demandé ce que je ferais si quelqu'un attentait à l'un de mes enfants. Quel père alors je serais. Quelle force, quelle faiblesse. Et tandis que je cherchais la réponse, une autre question a surgi : sommes-nous capables de protéger nos fils ?
G.D.

Après La Liste de mes envies et On ne voyait que le bonheur, Grégoire Delacourt nous interroge avec force sur notre propre humanité

Deux sœurs

Des deux sœurs en deux parties, les premières m’ont beaucoup touché. Elles sont justes et émouvantes.

Deux sœurs de David Foenkinos
Deux sœurs de David Foenkinos

Les secondes (Agathe est partie) m’ont laissé plus dubitatif. Tout s’emballe très vite et j’ai trouvé difficile d’adhérer à leurs personnalités.

Il me restera une grande finesse d’analyse du deuil amoureux.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Du jour au lendemain, Étienne décide de quitter Mathilde, et l'univers de la jeune femme s'effondre. Comment ne pas sombrer devant ce vide aussi soudain qu'inacceptable ? Quel avenir composer avec le fantôme d'un amour disparu ? Dévastée, Mathilde est recueillie par sa soeur Agathe dans le petit appartement qu'elle occupe avec son mari Frédéric et leur fille Lili. De nouveaux liens se tissent progressivement au sein de ce huis clos familial, où chacun peine de plus en plus à trouver un équilibre. Il suffira d'un rien pour que tout bascule...

David Foenkinos dresse le portrait d'une femme aux prises avec les tourments de l'abandon. Mathilde révèle peu à peu une nouvelle personnalité, glaçante, inattendue. Deux soeurs, ou la restitution précise d'une passion amoureuse et de ses dérives

Gare à Lou !

Passé complètement à coté de Lou.

Gare à Lou ! de Jean Teulé
Gare à Lou ! de Jean Teulé

Ça s’annonçait pourtant drôle, cette histoire de don maléfique qui exauçait les souhaits méchants. Mais voilà… Alambiqué, confus, trop et pas très bon… Un bouquin dispensable qui… patience… laissera la place rapidement à un prochain livre plus inspiré.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Lou s'est découvert un pouvoir. Quand elle souhaite du mal à quelqu'un, ça se produit...

L’amour de la vie

C’est rude, froid, violent et sans pitié… ça met des frissons dans tout le corps et même au soleil il faut des mitaines pour lire ces nouvelles qui glacent les âmes.

L'amour de la vie de Jack London
L’amour de la vie de Jack London

Et c’est beau aussi. Car il faut l’aimer la vie pour s’y accrocher ainsi face aux loups, aux hommes et aux conditions impitoyables de l’Alaska. Et ne jamais lâcher prise. Même devant la mort, se relever et marcher encore !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dans ce recueil de nouvelles, Jack London conduit le lecteur dans les contrées solitaires de l'Alaska, où l'humanité apparaît avec toutes les servitudes et les grandeurs de la vie primitive

La frivolité est une affaire sérieuse : 99 essais

Comme avec la majorité des recueils, il y a du bon… et du moins. Là, toutefois, il y a aussi de l’excellent et du dispensable.

La frivolité est une affaire sérieuse : 99 essais de Frédéric Beigbeder
La frivolité est une affaire sérieuse : 99 essais de Frédéric Beigbeder

Car Beigbeder me fascine autant qu’il m’épuise. Il est aussi brillant que trop facile.

Et si on lui passe les chroniques « actu » et attentats qui ne lui rendent pas vraiment grâce tant il a plus de talent pour parler sérieusement de frivolité que l’inverse, et si on accepte le name-dropping qui empostillonne ses textes… c’est de la bonne came où l’autodérision côtoie une certaine profondeur avec humour.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Frédéric Beigbeder n'a cessé de tourner en dérision le monde auquel il appartient. Aujourd'hui, la frivolité devient une forme de militantisme.

De la « Fashion Week » à la finale de la Coupe du monde de football, du Festival de Cannes à une attaque à main armée au bar du Ritz, de l'enterrement de Jean d'Ormesson à une visite à Charlie Hebdo : cela fait trente ans que Beigbeder est sur tous les fronts. Et sur tous les sujets, des plus frivoles aux plus graves, il garde le même ton, unique mélange de sarcasme et de tendresse, d'humour noir et de nuits blanches. Ces 99 essais le révèlent au sommet de son art.

Dans ces textes, rien n'est vain car tout est lesté d'une discrète gravité : de toutes ses dérives, l'auteur a fait une philosophie. Pourquoi 99 ? Parce que ce chiffre lui a porté chance autrefois. On y voit le monde s'écrouler et au milieu, un type qui ne pense qu'à s'en amuser. Ce qui, quand on n'a pas d'autre choix, reste la plus profonde chose à faire

Le dictionnaire de ma vie

Le problème avec les dictionnaires, c’est que je trouve ça vite ennuyeux et qu’ils aient pour mission de m’enseigner la vérité me lasse un peu.

Le dictionnaire de ma vie de Gérard Darmon
Le dictionnaire de ma vie de Gérard Darmon

Et malheureusement, ce livre là est bien un dictionnaire. Et, malgré de bonnes pages, de belles intentions et une certaine honnêteté… il ne m’a pas vraiment passionné. Un homme franc, entier, heureux père et en colère contre l’intolérance, l’antisémitisme et le racisme.

Un dictionnaire pas vraiment subversif (euphémisme) qui se termine par une supplique contre la pensée unique (que nous aurait-il caché qu’il n’aurait osé nous dire ?) … C’est gentil.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dans ce livre, Gérard Darmon nous surprend et révèle les petits et grands secrets qui entourent sa vie personnelle comme sa carrière. Véritable patriarche d'une famille nombreuse, il nous dit le bonheur de sa paternité tardive, à 69 ans. Acteur transgénérationnel, il évoque ses plus grands films (Le Grand Pardon, Les Princes, 37°2 le matin, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, La Cité de la peur, Le Coeur des hommes), mais aussi ses amitiés ou son admiration pour Depardieu. De famille juive, il revendique avec force sa foi, sa culture, et stigmatise tout racisme ou antisémitisme, C'est le livre d'un homme de convictions, authentique, peu enclin aux compromis, fier de sa vie, de ses origines, de sa carrière.