Camiothécaire-biblioneur aux lectures éclectiques. Romans, essais, biographies et autobiographies, récits de voyage, bandes dessinées, nouvelles, chroniques, témoignages… des critiques selon l'humeur
Un recueil de nouvelles écrites par de nombreuses mains.
Histoires à ne pas mettre entre toutes les mains de Julie Bray
Érotique et pornographique, court et efficace comme des starters de fantasmes
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Elles sont belles et désirables, faussement ingénues ou carrément perverses. Elles, ce sont les personnages de l'univers de jouissance où nous convie Julie Bray. Comment résister à l'appel grisant de ces femmes avides de caresses ? Comment ne pas plonger avec elles dans les délices de la passion charnelle ? Des frissons à l'extase, nous voici transportés dans un pays sans frontières, où tout est permis
Comme un tourbillon, une chute dans un délire sadomasochiste où le encore pire succède au pire jusqu’à…
La vénus à la fourrure de Leopold von Sacher-Masoch
Un livre à la noirceur gothique impressionnant de maîtrise et de construction.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Il vénérait une Vénus de jardin, sage idole de pierre : Wanda von Dunajew va lui donner le goût des femmes de chair.
De la déesse de l'amour, Wanda possède la rousse splendeur, le caractère, la frivolité. Mais Séverin, gentilhomme des Carpates, a d'autres rêves encore. Plus que son amant, il désire être son esclave. Humiliations, violences, tortures de la jalousie : extase... D'un trait de plume sur un contrat, tous les abaissements lui sont promis. Jusqu'au tout dernier...
Ce chef-d’œuvre de Sacher-Masoch - dont le nom a donné naissance au terme « masochisme » - a inspiré le grand film de Roman Polanski, La Vénus à la fourrure
Une correspondance parfois à sens unique (comme toutes les conversations ?) et qui se retrouve et s’éloigne comme le bateau de Thomas Coville, à la recherche du record du tour du monde à la voile en solitaire et sans escales.
Je parle à un homme qui ne tient pas en place de Jacques Gamblin
Des pensées universelles au milieu des calmes plats et des tempêtes
Une texte qui donne vie à des représentations de Jacques Gamblin où l’émotion des textes submerge les terres.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Une correspondance entre l'acteur J. Gamblin et le navigateur T. Coville commencée en 2014, alors que ce dernier, tentant de battre le record du tour du monde à la voile en solitaire à bord de son trimaran, se trouve immobilisé par l'anticyclone à Sainte-Hélène. L'échange épistolaire se poursuit jusqu'en 2016, année où il parvient, au bout de sa cinquième tentative, à accomplir cet exploit
Des nouvelles de cul rapides, efficaces, distrayantes et parfois amusantes
Récits coquins des plaisirs défendus de Elisabeth Vanasse
124 pages pornographiques
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) «Quand il a effleuré mon sein gauche, j'ai compris que, cette fois-là, il se passerait quelque chose. Je savais déjà qu'il me trouvait belle et me désirait. Ses yeux le criaient fort. Pour ma part, je me contentais de sourire ; j'essayais d'avoir l'air indifférent. Je savais qu'il s'agissait simplement de lui faire signe...»
Élisabeth Vanasse livre ici des nouvelles érotiques audacieuses sous forme de chassés-croisés entre libertinage et sentiments. Un couple ose une aventure dans un sauna mixte et découvre le plaisir troublant de l'amour à plusieurs ; une jeune femme décide de s'inscrire à un club bien particulier ; une autre invite à dîner un séduisant voisin au plaisir... bruyant ; deux filles ont des pensées bien peu licites envers leur chauffeur de taxi...
Une écriture précise, franche et alerte. Des scènes particulièrement charnelles. Un passeport pour le plaisir !
Un petit récit plus pornographique suranné qu’érotique et qui vaut surtout par l’aura de son auteur rarement catalogué dans les bouquins de cul.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Gamiani, le seul érotique romantique, marque d'une empreinte profonde tous ses lecteurs. C'est l'ouvrage clandestin qui a été le plus souvent réédité depuis le siècle dernier.
Malheureusement, de réédition en réédition, le vrai texte disparaissait de plus en plus derrière des versions «corrigées», dues à des lecteurs inattentifs ou prétentieux, qui jugeaient bon de donner leur version «puisque le texte n'était pas de Musset.»
Aujourd'hui, grâce au professeur Simon Jeune (éditeur du Musset de la Pléiade), nous savons sans pouvoir en douter que le texte est bien de Musset, et nous disposons d'une version authentique, enrichie de quelques notes explicatives. C'est celle-ci que nous vous présentons, suivie de l'étude de Simon Jeune qui en restitue la paternité à son auteur.
Voici donc, pour la première fois depuis sa publication (à tirage très limité), le vrai texte d'Alfred de Musset
Une jeune fille se retrouve au urgences pour se faire opérer d’une fissure annale agrémentée d’un hémorroïde en chou-fleur. L’occasion de causer de cul, de sécrétions diverses, de leurs goûts et textures. L’occasion aussi de tomber amoureuse d’un infirmier et de tenter de réconcilier ses parents… tout un programme.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Admise aux urgences pour soigner une fissure anale, Hélène Memel, qui s'ennuie dans son lit d'hôpital, décide de profiter de son immobilité forcée pour égrener les souvenirs de sa vie sexuelle : rituels corporels, pratiques expérimentales, épisodes trash... Elle déroule tout un florilège cru et extravagant, tout en réfléchissant à la meilleure façon de réunir ses parents divorcés.
Un livre polémique, subversif, féministe, qui dénonce par ailleurs l'hygiénisme comme avilissement de la femme
Le livre ne commence pas dans la franche rigolade… et pourtant, on comprend très vite que ce sera pire après.
Sérotonine de Michel Houellebecq
Avec parfois du genre, des effets et du dispensable…
… Et des très bonnes pages avec une vision de de nos humanités, de la société, de l’anéantissement par la solitude et des effets des politiques agricoles d’une grande acuité.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) "Mes croyances sont limitées, mais elles sont violentes. Je crois à la possibilité du royaume restreint. Je crois à l’amour" écrivait récemment Michel Houellebecq.
Le narrateur de Sérotonine approuverait sans réserve. Son récit traverse une France qui piétine ses traditions, banalise ses villes, détruit ses campagnes au bord de la révolte. Il raconte sa vie d’ingénieur agronome, son amitié pour un aristocrate agriculteur (un inoubliable personnage de roman – son double inversé), l’échec des idéaux de leur jeunesse, l’espoir peut-être insensé de retrouver une femme perdue.
Ce roman sur les ravages d’un monde sans bonté, sans solidarité, aux mutations devenues incontrôlables, est aussi un roman sur le remords et le regret
Comment fonctionne notre cerveau et où peuvent donc bien se trouver le moi, le ça, le surmoi et l’inconscient ? Et s’il ne s’y trouvaient simplement pas parce qu’ils n’existaient pas.
Au fil de démonstrations très convaincantes, Nick Cheater nous dévoile un cerveau plat, constamment à la recherche de cohérence et s’appuyant sur ses compréhensions passées et des associations constantes.
Et si le cerveau était bête? de Nick Chater
Comme un enquêteur qui déroule les preuves, passionnant et captivant. Abyssal.
Et dans le même sens, la lecture de Sébastien Bohler est tout aussi fascinante !
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Le subconscient et la « vie intérieure » ne seraient-ils qu'une illusion ?
Nous aimons penser que nous avons une vie intérieure, que nos croyances et nos désirs proviennent des profondeurs obscures de notre esprit, et que si nous savions comment accéder à ce monde mystérieux, nous pourrions vraiment nous comprendre nous-mêmes. Pendant plus d'un siècle, les psychologues et les psychiatres se sont efforcés de découvrir les secrets de notre conscience.
Nick Chater révèle que cette entreprise est vouée à l'échec. S'appuyant sur l'état de la recherche en neurosciences, en psychologie du comportement et de la perception, il démontre que notre esprit n'a pas de « profondeurs cachées » et que la pensée inconsciente est un mythe. Notre cerveau, tel un grand improvisateur, génère en fait nos idées, nos motivations et nos pensées dans le moment présent.
À travers des exemples visuels et des expériences contre-intuitives, nous comprenons que notre esprit s'invente en permanence, improvisant constamment notre comportement à partir de nos expériences passées.
Original et délicieusement provocateur, ce livre nous oblige à reconsidérer ce que nous pensions savoir sur le fonctionnement de notre esprit
Laurent Nunez nous emmène à la découverte de mots étrangers dont la traduction serait bien difficile. Des concepts qui pourtant nous sont proches et pour lesquels le français ne propose pas d’entrées au dictionnaire.
Il nous faudrait des mots nouveaux de Laurent Nunez
Et ces mots terriblement humains nous renvoient à des miroirs qui n’ont, jusqu’à aujourd’hui, pas de nom de par chez nous.
Une sortie du cadre francophone délicieuse et cultivée comme un souffle de conscience venu d’autres contrées.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) « Si vous mangez comme tout le monde, vous aurez le corps de tout le monde », préviennent (un peu sèchement) les nutritionnistes. De la même manière, si vous vous nourrissez des mêmes mots que tout le monde, vous vivrez la même vie que tout le monde.
Si vous voulez une vie nouvelle : il vous faudra des mots nouveaux.
Oh ! Il ne faut pas beaucoup de mots pour que tout change. II n'en faut même que treize. Ce sont ces treize mots intraduisibles, rencontres aux quatre coins du monde, que Laurent Nunez décrypte et décrit dans ce livre érudit et joyeux - inventant quelque chose comme la « lexicothérapie » :
Ça commence comme un livre méchamment drôle, doux, tendre et empathique.
La vraie vie de Adeline Dieudonné
Et petit à petit, ça glisse. Et, du méchamment drôle, le drôle s’en va avec l’innocence de l’enfance broyée, découpée, lacérée.
Reste un espoir qui, à lui seul, réussi à maintenir ce livre magnifique en équilibre. L’amour d’une sœur
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) C'est un pavillon qui ressemble à tous ceux du lotissement. Ou presque. Chez eux, il y a quatre chambres. La sienne, celle de son petit frère Gilles, celle des parents, et celle des cadavres. Le père est chasseur de gros gibier. La mère est transparente, amibe craintive, soumise aux humeurs de son mari. Le samedi se passe à jouer dans les carcasses de voitures de la décharge. Jusqu'au jour où un violent accident vient faire bégayer le présent.
Dès lors, Gilles ne rit plus. Elle, avec ses dix ans, voudrait tout annuler, revenir en arrière. Effacer cette vie qui lui apparaît comme le brouillon de l'autre. La vraie. Alors, en guerrière des temps modernes, elle retrousse ses manches et plonge tête la première dans le cru de l'existence. Elle fait diversion, passe entre les coups et conserve l'espoir fou que tout s'arrange un jour.
D'une plume drôle et fulgurante, Adeline Dieudonné campe des personnages sauvages, entiers. Un univers acide et sensuel. Elle signe un roman coup de poing