Ciao Amore

Fantasme de princesse fofolle magnifiquement belle et capricieuse. Choisir le premier homme qui lui adressera la parole. Et, comme par une chance invraisemblable, il est beau, lui aussi. Et elle est nue. Et elle écoute de la musique. Et elle chantonne. Et elle caprice. Et lui, reste fort et inaccessible, mais la carapace craquelle…

Ciao Amore de Helena Noguerra
Ciao Amore de Helena Noguerra

Et ce n’est pas toujours facile. Bouarf. Et purée, Cléophée !?! (pardon à toutes les Cléophée)

Bon… Encore un livre pas pour moi 🙁

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Le premier qui m'interpelle je l'aimerai pour toujours, et il devra m'aimer en retour, sinon je le tue. »

Cette histoire commence par un pari, celui que s'est lancé Cléophée, vingt-huit ans. Son défi lui fera croiser le mystérieux Ferdinand... Cédera-t-il à son charme vénéneux ? Iront-ils jusqu'au bout de la folie ? Où les emmènera ce duel au soleil ?

Entre Paris, Nice et l'Italie, une fugue cinématographique et passionnée comme une chanson d'été.

Quand elle n'écrit pas des romans, Helena Noguerra chante et joue la comédie

Amor

Plus d’éros que de thriller et plus de sexe que d’amor dans cette histoire plutôt plaisante. Mais difficile d’adhérer aussi facilement à la glissade de ce couple dans une si noire parano. Passé ce manque de crédibilité, reste de bons moments de sexe à trois, de léchouilles et de baisouilles, de fantasmes et d’envies.

Amor de Dominique Forma
Amor de Dominique Forma

Finalement, tout ça manque de solidité et de robustesse, comme un livre en demi-molle.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Maximilien est professeur d'économie, Camille est responsable culturelle. Ils ont un petit garçon. Très amoureux l'un de l'autre, ils ont une conception joyeuse et inventive de la sexualité. En vacances sur la Côte d'Azur, ils font la connaissance de Viviane, une jeune fille qui vend de l'artisanat indien sur la plage. Entre eux, c'est le coup de foudre. Maximilien et Camille accueillent Viviane dans leur lit. Elle s'invite dans leur vie...

De la joie d’être bordélique

Comme un antiguide, une ode à la liberté de vivre comme bon pourrait sembler. Acheter, entasser, laisser traîner et vivre dans un joyeux bordel créatif, tel serait le credo du bonheur à retrouver. Et si cela ne suffisait pas, ajoutez de l’alcool et des drogues !

De la joie d'être bordélique de Jennifer McCartney
De la joie d’être bordélique de Jennifer McCartney

C’est plein d’humour, mais ça pêche aussi par là où cela veut soigner : ce livre s’adresse aux acheteurs compulsifs qui trouvent l’accomplissement dans l’acquisition et la capitalisation extatique.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
La magie du rangement a fait son temps. Faisons la peau à cette absurdité, et commençons à acheter plein de trucs, pour les semer partout où nous en avons envie ! Savez-vous que la science a prouvé que les personnes désordonnées sont plus créatives (et aussi plus intelligentes et plus séduisantes) ?

Mais être un vrai bordélique et se laisser aller est un art !

Ce livre va vous apprendre comment vivre dans le bazar (en toute chose et de la cave au plafond), en pleine conscience et dans la joie. Et le résultat est époustouflant : vos plantes vont cesser de mourir, votre bouteille de whisky ne s'asséchera plus jamais, vous allez pouvoir vous lâcher, et vous découvrirez que vous avez perdu du poids...

Il est temps de reprendre votre vie en main et de la débarrasser de la manie du rangement

Aveu de faiblesses

Un meurtre, un suspect… Reste à obtenir les aveux. Lorsque le suspect est un jeune de 16 ans, fragile, moqué pour sa laideur et issu d’une famille « originale », il suffit de frapper un peu du poing sur la table et de passer du gentil au méchant flic pour le faire craquer. Et si l’avocat et le juge ne sont pas trop curieux…

Au cachot !

Aveu de faiblesses de Frédéric Viguier
Aveu de faiblesses de Frédéric Viguier

Et c’est à ce moment que le roman commence une seconde partie, moins crade, mais plus subtile et qui donne toute sa saveur à ce roman.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Je suis laid, depuis le début. On me dit queje ressemble à ma mère, qu'on a le même nez. Mais ma mère, je la trouve belle. »

Ressources inhumaines, critique implacable de notre société, a imposé le ton froid et cruel de Frédéric Viguier dont le premier roman se faisait l'écho d'une « humanité déshumanisée ». On retrouve son univers glaçant et sombre, qui emprunte tout à la fois au cinéma radical de Bruno Dumont et au roman social. Mais au drame d'un bourg désindustrialisé du nord de la France, Frédéric Viguier ajoute le suspense d'un roman noir. Dès lors, l'histoire d'Yvan, un adolescent moqué pour sa laideur et sa différence, accusé du meurtre de son petit voisin, prend une tournure inattendue

Hope

Sans avoir lu la première partie, Bianca, j’ai mis du temps à comprendre et entrer dans une histoire où tout se mélange… Comme dans sa tête.
Une arrivée à New-York, dans toute la rude violence froide d’une ville anonyme.

Hope de Loulou Robert
Hope de Loulou Robert

Mauvaises rencontres et sales plans trash pour la belle Bianca, mannequin anorexique et ses fantômes.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Dans le ferry, je regarde Brooklyn rétrécir. Je me tourne vers Manhattan. Il est neuf heures, c'est le jour de la rentrée scolaire. Je ferme les yeux, le soleil réchauffe ma peau. Les nuages s'écartent pour laisser place au grand bleu. Il faut arrêter de regarder en arrière. Les souvenirs filent des torticolis et rendent malheureux. L'avenir est un trou noir. Il se dresse devant moi. Crève, Bianca. Rêve, Bianca. Cours, Bianca, tu vas rater ta rentrée. Le bateau arrive à quai. Je suis la dernière à le quitter. Je me perds dans la foule. Welcome to New York. »

Bianca vient de quitter la France en laissant derrière elle son mal de vivre. De New York, elle absorbe sans retenue l'énergie frénétique, se laisse entraîner par un tourbillon de rencontres, découvre l'univers du mannequinat, sa violence et sa solitude. Aux prises avec la complexité d'une ville aussi bouillonnante que ses émotions, Bianca doit apprivoiser ses fantômes et apprendre à slalomer parmi les vivants.

Dans cette fresque en perpétuel mouvement, on retrouve l'héroïne du premier roman de Loulou Robert, Bianca, paru en 2016. Avec son écriture sauvage et son sens inné de la narration, l'auteure poursuit ici son exploration du récit initiatique

L’appel de Portobello road

Des fois, on passe à côté, on se dit qu’il faudrait laisser une chance, un doute… Mais même, je n’ai pas trouvé grand chose dans ce petit livre, si ce n’est une couverture séduisante.

L'appel de Portobello road de Jérôme Attal
L’appel de Portobello road de Jérôme Attal

Dommage, les parents décédés de Ethan qui l’appellent pour dire qu’ils pensent à sa sœur tous les jours alors qu’il se croyait fils unique… Voilà un joli point de départ pour une quête aux milles espérances. Mais non, ce petit livre s’essouffle bien vite.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
En pleine nuit, Ethan reçoit un appel téléphonique étrange. Au bout du fil, il reconnaît la voix de ses parents disparus depuis deux ans. Après avoir pris de ses nouvelles, sa mère raccroche sur ces mots : « Dis à ta soeur qu'on pense à elle tous les jours. » Le problème, c'est qu'Ethan est fils unique.
C'est le début d'une folle aventure.

Un secret de famille tombé du ciel. Un compositeur de chansons. Des nuits parisiennes et le vacarme de la solitude. Une décision à prendre. Une fille au bout de la route. Deux pom-pom girls originaires de Tchéquie. Une fête monstre sur la route de Mons. Une tarte au riz partagée avec le fantôme d'une star du rock. De la porcelaine anglaise. Comme est la vie. Fragile et robuste à la fois. Et une ode à l'amour au tournant de chaque page

Le royaume des femmes : voyage au cœur du matriarcat

Comme anthropologue, Ricardo Coler ne doit pas valoir grand chose. Pas plus que pour son écriture (ou celle de son traducteur, je ne sais). Mais la culture des Mosuo est tellement différente de la notre, leur mœurs si diamétralement éloignées des nôtres que ce reportage reste fascinant.

Le royaume des femmes de Ricardo Coler
Le royaume des femmes de Ricardo Coler

Alors, certes, chez les Mosuo (comme ailleurs?) ce sont les femmes qui bossent, et peut-être plus encore. Mais leur organisation sociale centrée autour des femmes qui ont le pouvoir (et le taf, donc) est riche d’enseignements pour un monde occidental qui persiste à reproduire des schémas machistes et patriarcaux.

Un livre pour ouvrir la pensée et découvrir d’autres fonctionnements possibles.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Les Mosuo sont l'une des dernières sociétés matriarcales au monde. En 2006, le journaliste argentin Ricardo Coler a séjourné parmi eux pendant plusieurs mois. Il souhaitait voir de ses propres yeux le fonctionnement d'une communauté dans laquelle les femmes ont le pouvoir, où l'homme et la femme ne vivent jamais en couple. Une société dans laquelle les enfants ne savent pas ce qu'est un père. Une société aux antipodes de la nôtre et qui, pourtant, semble fonctionner parfaitement.

Un témoignage captivant qui bouscule les idées préconçues sur le féminin et le masculin

Mon cousin le faciste

Le cousin de Philippe Pujol est un facho. Pas un petit, effacé, discret qui râle en cinquième ligne derrière sa télévision, non! C’est un vrai, dur, froid, violent, militant, fondateur de l’Oeuvre française. Le poing levé revendiquant fièrement son fiel haineux.

Mon cousin le fasciste de Philippe Pujol
Mon cousin le fasciste de Philippe Pujol

De la repoussante crasse brutalité des crânes rasés jusqu’à la gourdasse acceptation des masses bêlantes fascinés par les Zemour et Dieudonné, pyromanes décomplexés… Un panorama de la normalisation des idées rances.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
En octobre 2010, dans une stratégie de « normalisation » idéologique, le Front national écarte plusieurs militants proches des courants les plus extrémistes qui traversent le parti. Parmi eux, Yvan Benedetti est traduit devant la commission de discipline du mouvement pour cause de double appartenance au Front national et à l'OEuvre française, un groupuscule nationaliste extrême. Cet homme, représentant d'une frange fasciste affirmée gommée par l'opération de communication du Front national, n'est autre que le cousin germain, de dix ans son aîné, du journaliste Philippe Pujol, Prix Albert-Londres. Grand reporter, l'auteur s'interroge sur les destins croisés et pourtant opposés, dans une mise en regard fascinante. Il dresse le portrait de son double en négatif et tente, au-delà des caricatures, de dépeindre un fascisme plus contemporain qu'il n'y paraît. Dans un studio parisien surchauffé, autour d'une stèle de l'OAS, dans les pas des processions de la Phalange en Espagne ou encore lors d'un rassemblement sur la tombe du maréchal Pétain sur l'île d'Yeu, en reporter, Philippe Pujol sonde l'âme rance et familière d'une idéologie française

Les brumes de l’apparence

Difficile de mettre 4 étoiles à un livre dont le sujet exaspère, mais pour lequel il faut bien reconnaître certaines qualités. Ces histoires de sorcières, de dons, de guérisseuses et de maisons possédées par les esprits gentils et méchants me gavent absolument. Mais reste que c’est un bien bon livre sur le sujet.

Les brumes de l'apparence de Frédérique Deghelt
Les brumes de l’apparence de Frédérique Deghelt

Allez, zou ! C’est pas pour moi, mais c’est pas mal.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Quand un notaire de province lui annonce qu'elle hérite d'une masure au milieu de nulle part dans l'isolement d'une forêt, décidée dans l'instant à s'en débarrasser, Gabrielle (parisienne, quarante ans) s'élance sur les routes de France pour rejoindre l'inattendu lieu-dit, signer sans état d'âme actes de propriété et autres mandats de mise en vente, agir avec rigueur et efficacité.

Un paysage, un enchevêtrement d'arbres et de ronces à l'abandon, où se trouve blottie depuis des décennies une maison dont une seule pièce demeure à l'abri du ciel, dix hectares alentour, traversés par le bruissement d'une rivière et d'une nature dévorante. Tel est le territoire que découvre Gabrielle, insensible à la beauté étrange, voire menaçante, des lieux, après des heures de route.

Contrainte de passer la nuit sur place, isolée, sans réseau téléphonique, Gabrielle s'endort sans avoir peur. Mais son sommeil est peuplé de rêves, d'odeurs de fleurs blanches et de présences.

Dans les jours qui suivent, toutes sortes de circonstances vont l'obliger à admettre ce qu'elle refuse de croire : certains lieux, certaines personnes peuvent entretenir avec l'au-delà une relation particulière. Gabrielle en fait désormais partie : elle se découvre médium.

De livre en livre, Frédérique Deghelt interroge notre désir d'une autre vie, explore les énigmes de notre perception, dévoile ce qui en nous soudain libère le passage entre la rationalité et l'autre rive.

Un roman jubilatoire, profond et inquiétant

Jambonlaissé : soit Hamlet de William Shaekspeare traduit à l’aide de Google Traduction

Passer Hamlet à la moulinette de Google Traduction relève autant de l’art brut que du sacrilège. Un livre illisible et hilarant, un trésor d’absurdité, témoignage surréalistique de l’imbécillité algorithmique du 21e siècle.

Jambonlaissé de Guillaume Remuepoire
Jambonlaissé de Guillaume Remuepoire

Inutile et indispensable.
Un livre de l’Indéprimeuse.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Soit Hamlet de William Shakespeare traduit à l'aide de Google Traduction

Ce livre ne mérite pas vraiment d'être lu : Pour cela nous renverrons le lecteur aux excellentes traductions de Jacques Copeau, Pierre Jean Jouve ou Jules Supervielle, ou à celle plus fleurie mais historiquement significative de François-Victor Hugo.

Google Translate a bien des mérites, mais certes pas celui de rendre justice à William Shakespeare, quand bien même le géant de Mountain View et le génial créateur de Hamlet partagent la même langue maternelle. Ce livre n'est pas à lire et pourtant vous allez adorer y découvrir des aphorismes, poèmes, ou saynètes saugrenues, et un peu partout des anglicismes.

Je ne vous souhaite pas une bonne lecture, mais plutôt une bonne découverte