Mâle occidental contemporain

Le pauvre Thomas aimerait bien baiser, mais il ne sait pas vraiment comment aborder les femmes. Mais bon, il propose quoi le Thomas ? Et attention, en plus, il faudrait quand même qu’elle soit jolie et pas trop grosse !

Mâle occidental contemporain de François Bégaudeau et illustrations de Clément Oubrerie

Une bande dessinée sur ces pauvres hommes qui se lamentent parce qu’ils ne savent plus comment faire.

… Les pauvres chouchous

Non, vraiment… difficile d’adhérer

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
En ce temps-là, pas si lointain, les femmes représentaient à peine plus de la moitié du million qui habitait la ville.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Thomas dépense beaucoup d'énergie pour établir la communication avec l'autre sexe. Mais tout cela se traduit souvent par des échecs, autrement nommés des râteaux. Il n'a pas réalisé que le féminisme avait fait son oeuvre. Les filles sont devenues exigeantes, directes, malicieuses. Thomas va devoir hausser le niveau et se remettre en question jusqu'à trembler sur ses bases viriles.

Une comédie douce-amère sur les relations hommes/femmes sublimée par un duo de choc : le style caustique et fantaisiste de Bégaudeau décuplé par le trait vif d'Oubrerie

Bijou de banlieue

Inclassable et délirant. Intime, invraisemblable et tellement réel !

Bijou de banlieue de Sara Hébert

Sara Hébert convoque Bijou, son alter ego, pour nous causer de féminisme à la québécoise de banlieue. Une version punk et décomplexée pour visiter sa vie, ses journaux intimes et prodiguer de bons conseils. Vie professionnelle, drague, crushs lourdingues à virer, coups d’un soir, gestion des émotions, grand amour ou maternité.

Un festival de collages qui piquent les yeux, de portraits d’hommes et de relations merdiques, de souvenirs tendres ou chaotiques.

Enfin un manuel de développement personnel qui sent vrai et authentique. En bonus : ça fait bien marrer !

Et pour suivre les memes et collages de Sara Hébert il y a Instagram. Merci Madame Bijou !

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Coucou !
Auriez-vous, par hasard, de la difficulté à :
Vous faire confiance
Respirer
Décrocher
Prendre une décision
Vous choisir
Exiger votre dû
Vous affirmer
Foncer
Et savoir ce qui est bon pour vous ?


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Sara Hébert puise dans l’imaginaire punk, le langage des meetings AA et les souvenirs du mariage de sa mère afin de tracer les contours de sa vie amoureuse et professionnelle. De façon intime, touchante et combative, cette autofiction illustrée s’approprie les codes des guides de bienséance, des magazines féminins et manuels de croissance personnelle pour critiquer la positivité toxique, le mythe du prince charmant et la culture du travail sexiste. Elle espère, à travers ses textes et collages, vous aider à reprendre confiance en vous, à repenser vos rapports aux patrons et à vous libérer des hommes-bouées

Les courtes histoires d’un jeune alcoolique

Le livre est très court et donc, inutile d’en faire des caisses.

Des anecdotes d’un jeune queutard alcolo qui parfois préfère boire plutôt que de baiser. Des fois, c’est plus simple.

Jusqu'à mes quinze ans, j'ai été l'enfant que ma mère voulait que je sois. Religieux, gentil, poli et tous les autres trucs qu'elle aimait. J'ai changé vers seize ans quand j'ai découvert la liberté rock et le désir sexuel.
Le désir, je l'avais découvert deux ans avant, quand j'ai eu ma première copine. Déjà, à cet âge, je voulais coucher avec elle. Je commençais à découvrir le corps du sexe opposé. Les fesses, la poitrine et tout ce qui allait avec. Je connaissais déjà tout ça grâce au porno, mais là, c'était différent. Cette fille me faisait bander différemment. J'étais, on peut le dire, un enfant précoce à ce niveau.
Les courtes histoires d’un jeune alcoolique de Ian B. Finman

Les petites historiettes inabouties d’un bellâtre dilettante

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
La fille de mon imagination
J'étais descendu du tram à l'heure précise de notre rendez-vous. J'avais allumé une cigarette pour tuer le temps. Cela faisait déjà dix minutes que j'étais là et toujours aucun signe de ma cavalière. J'ai décidé d'aller me chercher une bière au tabac d'à côté, mais j'ai été coupé dans mon élan par le cri de celle que j'attendais.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Son travail l’ennuie, la banalité l’ennuie, il s’ennuie. Il est jeune mais déjà l’existence n’a plus d’intérêt pour lui. Il passe de bras en bras, de femme en femme, de bouteille en bouteille pour essayer de vivre, de ressentir. Sans succès

La nouvelle éducation sentimentale

Il semblerait que Guillaume ait eu le souhait de parler vrai avec ce livre. Dire qui oui ! Sur Tinder on choisit l’autre avec des critères physiques, on écarte les moches et qu’il y a forcément du déchet.

Avec les apps de rencontres, les codes ont changés, il faudra bien s’y faire et peste de l’hypocrisie !

La nouvelle éducation sentimentale de Guillaume Devaux

Un livre un peu inégal avec des pages vraiment bonnes (j’ai beaucoup aimé l’allégorie de la boxe anglaise !) mais une fin manquant un peu de tonus

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« De trop aimer les femmes, la peur de devenir un pervers s'était logée en moi. »

La coureuse

A considérer la drague comme une activité économique – avec ses investissements, le capital risque, les gains, les capitaux propres et la tentative d’OPA finale – on pourrait tomber sur un livre pareil.

La coureuse de Maïa Mazaurette
La coureuse de Maïa Mazaurette

Et Maïa tombe amoureuse de Morten

Un bouquin qui ne concède pas aux mesquins mensonges, une auto-analyse plutôt rude menée lors de la conquête du beau danois.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Portrait d'une femme qui doute, qui aime. Chronique d'une sexualité qui se veut sans attache, La coureuse est le livre de notre époque.

«Copenhague m'attend, et dans le miroir avant de partir, une inconnue plus jolie que moi pose la dernière touche de mensonge sur son visage. Rouge. Sur les lèvres. Les fards absurdes cachent des tatouages de guerre, des agressions publicitaires, des stratégies marketing. Il m'aimera. Je l'aurai.

Cette inconnue a des cheveux blond foncé, nouvelle couleur pour une nouvelle aventure, toute une vie à reconstruire. C'est pour mieux devenir une femme, mon enfant. C'est pour mieux laisser pousser les dents sous la poudre.»

Maïa vit une passion ravageuse avec un jeune et (très) beau Danois. Parce que c'est difficile, elle va s'accrocher et aller jusqu'au bout des compromissions possibles. Parce qu'elle se sert de la féminité comme une arme, le couple devient le lieu de toutes les manipulations. Que fait-on quand on a le prince charmant dans son lit ? Que se passe-t-il après le conte de fées ?

Crans-Montana

Simple comme un regard en arrière sur une vie un peu ratée, des espoirs, des drames et des occasions manquées.

Crans-Montana de Monica Sabolo
Crans-Montana de Monica Sabolo

Une nostalgie sucrée amère.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dans les années 60, à Crans-Montana, un groupe de garçons observe de loin trois jeunes filles : Chris, Charlie et Claudia. Pendant les vacances d'été ou d'hiver, sur les pistes, à la piscine ou dans les night-clubs, elles forment une entité parfaite, une constellation inaccessible dont le souvenir les poursuivra toute leur vie comme un amour fantôme.

Monica Sabolo déroule les destinées d'une jeunesse dorée mais qui porte les secrets, les fautes et l'indifférence des générations précédentes. Des espoirs romantiques de l'adolescence à l'opulence glacée des années 90, tous ses personnages tenteront de toucher du doigt quelque chose de plus grand, l'amour, la vérité, ou simplement le sentiment d'exister. Mais la vie glisse entre leurs doigts