Camiothécaire-biblioneur aux lectures éclectiques. Romans, essais, biographies et autobiographies, récits de voyage, bandes dessinées, nouvelles, chroniques, témoignages… des critiques selon l'humeur
Nicolas Demorand est bipolaire. Il raconte sa maladie depuis les premiers signes, depuis les premiers moins bien jusqu’à aujourd’hui en passant par les médecins, les psychanalystes, les prescripteurs… et toutes les fausses pistes et les absences de diagnostics.Intérieur nuit de Nicolas DemorandJusqu’à aujourd’hui où, malgré une fragilité de tous les instants et bien des gouttes, poudres, gélules et comprimés, il arrive enfin à vivre.
Un témoignage bouleversant, d’une grande franchise sans pathos ni mélo
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Je suis un malade mental. Il m'est difficile de dire depuis combien de temps, vingt ans, peut-être trente, certainement huit, depuis qu'un diagnostic a été posé. J'avale tous les jours une grande quantité de médicaments, je vais deux à quatre fois par mois dans un hôpital psychiatrique où l'on me surveille comme le lait sur le feu. Je suis bipolaire, pour employer le mot précis qui a remplacé « maniaco-dépressif ».
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Les événements racontés dans ce livre se déroulent sur plus de vingt ans. Pendant toutes ces années, je me suis tu. Aujourd’hui, j’écris en pensant à toutes celles et ceux, des centaines de milliers, peut-être des millions, qui souffrent en silence du même mal.
Il y a quand même des trucs bien pourris au pays du chocolat. En soulevant juste un petit peu les tapis, ou même, juste en ouvrant les yeux, les hypocrisies et les petites saloperies emplissent rapidement les marges.Une Suisse au noir de Isabelle Flükiger avec une préface de Christophe Tafelmacher, juristeEn partant de l’histoire de Gloria et de Mohammed, Isabelle Flükiger raconte la précarité des sans papiers dans un système qui leur dénie tout droit, sauf celui de travailler au noir, sans assurances, pour des salaires de misère et sans aucune possibilité de recours.
Et en miroir : l’impunité des patrons bien à droite initiant des lois bien pourries au dérogations floues et non contrôlables… Écœurant !
Un excellent livre entre enquête et fiction, étayé et documenté pour jeter un œil au dessous des cartes truquées
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Gloria n'a pas de permis. Pas de permis B, C, G, L, F, N, ni même de permis S. Elle vient du Cameroun. En 2016, quand je l'ai rencontrée, ça faisait quinze ans qu'elle n'avait plus revu ses fils.
Elle est illégale, mais c'est un raccourci. On la définit plutôt comme une « sans-papiers », ce qui est aussi faux. Gloria a bien des papiers, ce ne sont juste pas les bons.
Disons que, dépourvue de permis, Gloria est en séjour illégal en Suisse depuis plus de quinze ans.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) « Tu as engagé une illégale pour s'occuper de tes enfants ?! »
La narratrice tombe des nues lorsqu'elle apprend que son amie emploie une sans-papiers.
Mais avec l'histoire de Gloria, la baby-sitter camerounaise, puis celle de Mohammed, un demandeur d'asile débouté, sa stupeur va laisser la place à de nouvelles questions : comment des sans-papiers peuvent-ils payer assurances sociales et impôt à la source, tout en se voyant refuser le droit d'exister légalement ? Comment des employeurs peuvent-ils recruter des travailleurs illégaux, et s'en sortir impunément ?
Avec ce sixième roman, Isabelle Flükiger nous emmène dans une Suisse de l'ombre où la justice n'est pas le droit, et où la loi ne dit pas toujours ce qu'elle fait. Un récit entre enquête et fiction aussi percutant qu'instructif.
Un roman dur affligeant, plein de fatalisme. Aucun espoir pour les alcooliques, et tant pis pour ceux qui les aiment.Antoine et Julie de Georges SimenonAntoine, prestidigitateur alcoolique et Julie, malade du cœur dans un couple usé. Elle encore amoureuse et lui prisonnier de ses propres barreaux.
Un roman qui peine à démarrer mais qui installe à coup de cognacs et de marcs un climat glauque et oppressant aux verres pleins de culpabilité
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Le déclic, cette fois-ci, se produisit quand, sans raison particulière, sans y attacher autrement d'importance, il intercala le numéro de la montre magique entre les anneaux du fakir et le dé voyageur. II ne l'avait pas inscrit au programme, mais il avait l'habitude, même pour une soirée peu importante comme celle-ci, de préparer quelques tours de supplément, de façon à pouvoir effectuer des changements selon les réactions du public.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Antoine et Julie se sont mariés aux alentours de la quarantaine. Leurs premières années de mariage n'ont pas été sans nuages : la mère de Julie n'aimait guère son gendre dont elle méprisait la profession de prestidigitateur et qu'elle accusait d'avoir épousé Julie pour son argent. La belle-mère morte, les époux vivraient heureux, n'était le penchant d'Antoine pour la boisson. De temps à autre, sa représentation terminée, il s'attarde seul dans de petits cafés. Une nuit, en rentrant, Antoine trouve le médecin au chevet de sa femme...
Le dessin est certes très classique, mais bien maitrisé. Sans grande fantaisie, cette bd est visuellement plutôt réussie.Le chant de la femme parfaite de Makyo, illustrations de Bruno CannucciariPour le scénario, ma foi, c’est assez semblable, une histoire un peu fantastique, un peu sf et un peu romantique. Assez chou sans être mièvre.
Une histoire de traumas et de résilience, de maladie et de guérison
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Afghanistan
Yaaaaaaan !
Amène-toi !....
Viens voir !
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Un ancien cryptologue de l'armée déconsidéré après une erreur ayant coûté la vie à des soldats en Afghanistan continue seul ses recherches scientifiques sur le spectre électromagnétique. Lorsque sa femme le quitte, une période difficile débute pour lui, entre crises et hallucinations. Jusqu'au jour où il rencontre une femme, sosie de son ex-compagne, possédant un pouvoir de guérison...
Il fait chaud sur l’Aquitaine qui remonte du Congo vers Bordeaux. Et un voyage qui commence mal, ne finit que rarement bien. Le navire gite et prend l’eau, les annamites en troisième classe meurent sous l’œil vaguement concerné de l’équipage (c’était l’époque coloniale, et ça se sent salement bien à 45° sans mauvais jeu de mots), les premières classes s’échauffent… Il y a des voyages où semble planer une sombre malédiction. 45° à l’ombre de Georges SimenonEt les problèmes s’enchaînent en espérant impatiemment que les côtes françaises apparaissent.
Un roman où la sauce peine à prendre et l’ennui des passagers tend à gagner les lecteurs
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Le steward, de son doigt replié, frappa trois ou quatre petits coups, approcha l'oreille de la porte de la cabine et, après quelques instants d'attente, murmura doucement :
- Il est quatre heures et demie.
Dans la cabine du Dr Donadieu, le ventilateur ronronnait, le hublot était ouvert, mais le docteur, couché nu sur les draps, n'en était pas moins moite des pieds à la tête.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Le docteur Donadieu, médecin de bord, observe les passagers de l'Aquitaine qui s'agitent sous le soleil africain: Lachaux, qui prédit toujours les pires catastrophes, Bassot, le fou enfermé dans sa cabine, la coquette madame Dassonville, Huret, injustement accusé de vol... Les drames se nouent, les passions s'exacerbent et le mercure continue à monter.
Voilà un livre qui porte absolument bien son titre !Les vivants de Ambre ChalumeauAlors, certes, les grincheux pourraient trouver ça un peu convenu, feel-good, adulescent… Mais c’est frais, vivant (oui, vraiment le titre est très bon !), coloré et bien souvent très drôle (quel sens des métaphores !).En s’emparant de sujets difficiles comme la maladie et le coma d’un jeune ou le viol , Ambre réussi à écrire un livre plein de lumières, de couleurs et de contrastes… comme la vie
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Tout arrive d'un coup, la sueur glacée, le brouhaha autour, les jambes qui faiblissent. Ce pote qu'on devine du coin de l'œil en train d'alerter son voisin et qui, premier de la fête à avoir remarqué qu'on flanche, devient sans le savoir le premier au courant de notre drame.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) « Elle demande de répéter.
On demande toujours de répéter, alors qu’en fait on a très bien entendu.
Quelque part dans notre crâne, un globule blanc se lève et pète du coude la vitre à ne casser qu’en cas d’urgence, celle qu’on pensait ne jamais avoir à briser : on sait qu’on devrait déclencher un protocole spécial pour accueillir la nouvelle, sauf que personne n’a été briefé, les stagiaires sont incapables, en plus on est samedi soir les bureaux sont déserts, y’a bien les anciens qui sauraient quoi faire, les vieux neurones du fond là, paniqués en permanence, ils nous ont dit qu’un jour ça pouvait arriver mais on les écoute plus ils radotent tellement, et maintenant qu’on a besoin d’eux putain ils sont où ?
Et aussi simplement que ça, une nuit comme les autres devient un Début. »
Histoire du passage à l’âge adulte, histoire d’émotions contraires, Les Vivants est un premier roman à la sincérité désarmante où le drame et la comédie nous illuminent à chaque page.
Il n’est pas vraiment vieux mais au top de sa célébrité. Il n’est pas vraiment malade, mais son médecin vient de lui dire que la machine est irrémédiablement usée. C’est un bourreau de travail mais franchement alcoolique. Homme à femmes, tyran à l’âme vide.
C’est le bout du chemin. Et maintenant ?Les volets verts de Georges SimenonLa star se met à douter, à regretter, à chercher un sens et à prendre peur. Seul devant sa fin.
Mais la sauce ne prend pas vraiment, tout semble là, les anecdotes sonnent juste, mais ces volets verts peinent à s’ouvrir
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) C'était curieux : l'obscurité qui l'entourait n'était pas l'obscurité immobile, immatérielle, négative, à laquelle on est habitué. Elle lui rappelait plutôt l'obscurité presque palpable de certains de ses cauchemars d'enfant, une obscurité méchante qui, certaines nuits, l'attaquait par vagues ou essayait de l'étouffer.
- Vous pouvez vous détendre.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Un fâcheux manque de discernement
Emile Maugin apprend du médecin qui l'examine qu'il n'a plus une longue espérance de vie devant lui. Il fait alors un retour sur lui-même : acteur comblé, il règne de manière tyrannique sur son entourage qui vit à ses dépens. Parvenu au faîte de la gloire, il aime à rappeler son enfance misérable dans le Marais vendéen...
Parfois, on fait des plans, on prend des résolutions, on se dit que les conneries ça suffit et qu’il est temps de réaligner. Mais après… la vie !Cher corps, petit salopard de Zoé VintimilleL’autrice du génial Il est 14h, j’enlève ma culotte nous propose le journal de l’année de ses 46 ans. Une année qui commence pleine de bonnes résolutions, bien vite enflammées ! Et voilà qu’une belle saloperie vient squatter son sein gauche.
Un petit livre qui m’a forcément rappelé Le mal joli de Emma Becker. Mais si apparemment les similitudes semblent nombreuses (dans la première moitié du livre), j’ai paradoxalement trouvé Zoé Vintimille plus sincèrement intime alors qu’il s’agirait d’un pseudo ?!?
Un journal à l’écriture légère et pimentée et qui aborde sans pathos des sujets plus durs. Le cancer et les nouvelles formes relations homme-femmes à l’heure des réseaux.
… Et vite Zoé, on attend avec impatience votre histoire de méduse
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Je viens d'avoir quarante-six ans.
Petite fille, jamais je ne m'étais imaginée à cet âge. À partir de trente ans et jusqu'à soixante, tout ça était extrêmement flou. À vrai dire je suis plutôt à l'aise dans mes pompes et assez fière du chemin parcouru. Mon corps est sympa avec moi, certes la peau se détend et le cul n'est plus aussi ferme, les cervicales se coincent régulièrement mais, jusqu'ici, ça va plutôt bien. Les dix dernières années ont été éprouvantes et je me suis éparpillée, beaucoup de sexe beaucoup de fuite. J'ai besoin de rassembler les morceaux. Je voudrais que quelque chose arrive, tout en lui laissant le temps d'arriver. Un amour, un roman, des personnages de fiction.
Quelque chose est arrivé, mais pas tout à fait comme prévu.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) « J'avais décidé de me calmer un peu sur les mecs. Ça faisait partie de mes résolutions de début d'année : je voulais du temps pour écrire, sur d'autres vies que la mienne, et aussi je voulais tomber amoureuse. Vraiment amoureuse. Pour ça, j'étais prête à attendre. Au printemps un homme est arrivé, il avait les cheveux en bataille et des yeux qui riaient. Et c'est là, juste après, que la vie a dû se prendre les pieds dans le tapis, car dans le lot il y avait bien l'amour, mais aussi une sale petite tumeur dans le sein gauche. »
Après Il est 14h, j'enlève ma culotte et Ceci n'est pas un roman érotique, Zoé Vintimille poursuit l'exploration de sa vie de femme et de ses désirs, souvent contradictoires. Elle livre ici le journal de sa quarante-sixième année, de janvier à décembre, avec toute la sincérité, l'ironie et la sensibilité qui la caractérisent.
Ce roman biographique semble dès le début, dirigé vers sa fin : la folie, la maladie et la mort. Et les nombreux retours dans la vie de Paul Gauguin ne témoignent que de l’inéluctabilité de sa piteuse extrémité.Paul de Zoé ValdésUne vie consacrée à la peinture rongée par l’alcool, les problèmes d’argent, la maladie et la douleur.
La biographie de Gauguin est foisonnante, ses rencontres avec Pissaro ou van Gogh, ses voyages et sa mort aux marquises, sa femme et les très jeunes marquisiennes… Zoé Valdés en tire un sombre portrait, aux couleurs des hallucinations d’un alcoolique délirant au seuil de la mort
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Son auriculaire fut pris de tressautements, sa main se mit à trembloter toute seule, à un rythme effréné ; ses doigts n'avaient plus désormais l'assurance et la précision d'autrefois. Il gagna péniblement le centre de la pièce.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) « Il n'allait plus guère tarder à claquer comme un chien. Tout seul. La petite Chinoise n'était pas revenue lui apporter la soupe cuisinée par son père. Ou peut-être ne l'avait-il pas vue, en proie à ses accès de douleur et de delirium tremens. Il connut la faim, certes, mais sa peinture s'éclaircissait, elle respirait mieux. Une peinture qui respire est la plus grande réussite d'un peintre, car elle porte la vie ; il lui insuffle sa vie, sa respiration, les battements de son cœur, ses palpitations heureuses et ses craintes les plus profondes. »
Accablé par la maladie, sur une île paradisiaque de la Polynésie française, Paul Gauguin affronte les fantômes de son passé. Fiévreux et délirant, il se souvient de sa vie bourgeoise de financier avant que la peinture, devenue pour lui une passion, le pousse à tout quitter. Ce roman crépusculaire met en scène l'artiste en proie à ses ultimes visions et à ses derniers désirs.
Zoé Valdés livre ici « son » Paul, rhapsodie intime où les voix du passé se mêlent, comme des litanies. L'écrivaine fait la part belle aux corps, aux sens, à l'intime, et poursuit sa réflexion autour de l'amour, la mort, l'exil, la création et bien sûr la transgression, autant de thèmes qui nourrissent son œuvre.
Mais oui, Size does matter, Stanislas le sait bien. Mais cela pourrait être pire, non ? Grand petit homme de ZanzimEt bien oui ! Et ça va s’empirer rapidement dans cette mignonne bande dessinée qui tourne autour de ce petit personnage timide, gentiment obsédé, légèrement fétichiste et diablement timide.
Une grosse réussite au graphisme léger pour cette drôle d’historiette vraiment touchante, celle d’un petit homme au grand cœur.… Alors, BD d’incel comme j’ai pu le lire dans nombre de critiques ? Je n’arrive pas à trancher pour cette bd que j’ai innocemment lue sans trop m’interroger. Pour autant, il est intéressant de questionner certaines scènes (au regard du consentement, par exemple). Même s’il s’agit d’une BD rigolote.
Car si Stanislas semble (au début) complexé, fétichiste et voyeur… C’est surtout grand rêveur ! Et si ce n’est pas en hauteur… il va grandir !
Mais quand-même, zut pour son chat 😉
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Stanislas Rétif est un petit homme, célibataire, la trentaine, à la beauté raisonnable. Il souffre de timidité au contact des femmes. Celles-ci l'impressionnent au plus haut point.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Petit homme deviendra grand
Stanislas Rétif habite, avec son chat, un petit appartement sous les combles. Introverti, il rêve de devenir un grand homme mais sa timidité et son mètre cinquante-sept ne lui sont d’aucun secours quand il s’agit d’aborder une inconnue. Stanislas est pourtant un grand amoureux des femmes ! En travaillant dans un magasin de chaussures, rien ne le met plus en joie que d’habiller leurs pieds. Un jour, lassé de ses déboires, il fait le vœu de devenir un « grand homme » tout en caressant sa paire de bottines préférée. Ce qu’il ignore, c’est que ces bottes en cuir de vache sacrée indienne ont un pouvoir immense ! La magie opère, mais à l’envers ! Le voilà réduit à la taille d’un pouce. Comment survivre dans cet environnement devenu hostile ? C’est le début d’une nouvelle vie dans laquelle les araignées deviennent des prédateurs et où les commérages n’ont plus de secrets pour Stanislas se faufilant, invisible, dans l’intimité des foyers. Capturé par une mamie sénile, il va bientôt se retrouver dans la maison de Fleur… jeune femme qui, à la vue de ses bottes pourrait être l’une de ses clientes… Au fur et à mesure, Stanislas va apprendre à connaître Fleur, et tomber éperdument amoureux d’elle… mais aussi la voir souffrir. Car Fleur est atteinte d’un mal qui la ronge. Que peut faire Stanislas du haut de ses 11 cm ? Peut-il devenir un grand homme par son courage, la beauté de ses actes et son don de soi ?