Camiothécaire-biblioneur aux lectures éclectiques. Romans, essais, biographies et autobiographies, récits de voyage, bandes dessinées, nouvelles, chroniques, témoignages… des critiques selon l'humeur
Une femme quittée décide de s’abandonner à un homme, cette nuit. Celui-là, tiens.
Une nuit particulière de Grégoire Delacourt
Une nuit entre érotisme, abandon, souvenirs, complicité, douleur et complicité
Si l’idée et le texte sont plaisants, le résultat a fini par me sembler trop, too much… voir kitsch.
Un livre qui veut faire des belles phrases, des gimmicks d’écritures trop évidents, des paragraphes empesés suivis d’une belle phrase à encadrer…
Zut, c’était trop pour moi
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) La petite fille demanda à sa mère si elle pouvait aller à la recherche de crabes vers le petit rocher, là-bas.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) « J'avais envie de retrouver un homme et une femme capables de se jeter dans le vide par amour. Parce que c'est vivre sans amour qui est l'enfer. »
Elle s'appelle Aurore, lui Simeone. Un soir d'automne, ces deux inconnus au désespoir, qui croient n'avoir plus rien à perdre, engagent la conversation. Commence alors une nuit qui ne ressemble à aucune autre. Au matin, rien ne sera plus comme avant...
A notre-Dame-des-Lacs, un petit bled paumé du Québec dans les années 20, Félix Ducharme, l’épicier du village est mort laissant sa femme seule.
Marie devra reprendre en main le commerce, les clients exigeants et mauvais payeurs dans une ambiance très religieuse.
Magasin général, tome 1 : Marie de Régis Loisel et Jean-Louis Tripp
Et arrive un étranger sur une moto, coincé dans le village par la neige et accueilli par Marie. Mais voilà… qu’en dira-t-on ?
Passé un accueil mitigé, tout le village tombe d’accord finalement pour lui trouver des qualités, d’autant qu’il fut vétérinaire et qu’il cuisine divinement et fini par ouvrir le premier restaurant dans l’épicerie avec Marie.
Magasin général, tome 2 : Serge de Régis Loisel et Jean-Louis Tripp
Les liens se tissent et Marie n’est pas insensible au charme du nouveau venu mais voilà que débarquent les hommes à la fin de l’hiver, accompagnés de leur virilité toxique !
Magasin général, tome 3 : Les hommes de Régis Loisel et Jean-Louis Tripp
Une bande dessiné assez fine sur la vie rurale et ses règles sociales, les amours impossibles, les jalousies…
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Marie
Je m'appelle Félix Ducharme
Je suis né ici à Notre-Dame-des-Lacs, au Québéc
Les hommes
... Euh...
On va pouvoir commencer !...
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) 1. Dans les années 1920, dans un village du Québec rural, l'histoire de Marie, jeune veuve héritière du principal commerce général, qui retrouve le bonheur auprès d'un étranger fraîchement débarqué dans la petite communauté
2. Dans les années 1920, dans un village du Québec rural, l'histoire de Marie, jeune veuve héritière du principal commerce général, qui retrouve le bonheur auprès de Serge, un étranger fraîchement débarqué dans la petite communauté. Dans cet épisode, Serge entreprend d'ouvrir un restaurant
3. Les hommes de Notre-Dame-des-Lacs reviennent de leur campagne d'hiver. Comment vont-il réagir face à ce Serge venu de France qui s'est mis en tête d'ouvrir un restaurant à côté du magasin de Marie ?
Elle(s), bande dessinée de jeunesse de Bastien Vivès raconte une rencontre, un amour naissant (difficilement), deux copines et un garçon un peu timide.
Elle(s) : Alice, Charlotte & Renaud de Bastien Vivès
Une BD aux boobs grands comme les yeux (si, si)
Une historiette chouchou, des moments tendres (et parfois difficiles) ou tout est hypertrophié comme les débuts peuvent l’être
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Allô...
Ouais Alice !
Ça va ? Je peux pas te parler fort : je suis dans le train...
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Elle(s) sont deux. Vous les avez sans doute croisées. Elle(s) sont vos amies, ou vous peut-être.. Elle(s) sont celles qu'on a aimées et celles dont on a rêvé. Elle(s) ont 18 ans, nous aussi
Stupéfiant ! Après un début qui m’a laissé abasourdi et avoir revu plusieurs fois la même case pour être sûr d’avoir bien compris, je me suis retrouvé dans la même sidération que Fabienne.
Je vais rester de Lewis Trondheim et Hubert Chevillard
Et c’est tout le génie de cet album que de nous plonger immédiatement dans le sujet, de nous permettre cette identification surréaliste à cet événement invraisemblable
C’est à Palavas, au bord de mer, Fabienne et Roland qui désirent un enfant vont passer une semaine de vacances bien organisée et…
Une magnifique bande dessinée, un chef d’oeuvre de sensibilité, un scénario millimétré avec un dessin poétique au cordeau !
Splendide !
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Non, dans les papiers ils disent bien : "Pas d'accès à la location avant 14h".
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Fabienne et Roland débarquent à Palavas pour passer la semaine. Roland a tout payé, tout organisé et scrupuleusement consigné chaque étape du séjour dans un carnet.
Ils s'apprêtent à déposer leurs bagages à l'appartement.
Soudain, elle se retrouve seule.
Stupeur, déni...
Contre toute attente, elle décide de rester
Grève des transports en Italie, une chaleur accablante, une réservation perdue à l’hôtel, la valise aussi (perdue)… les petites emmerdes s’additionnent…
Senso de Alfred
Et dans tout ça, une rencontre, Elena, un sourire charmant, plein d’humour et quelques étincelles dans les yeux…
Sera-ce suffisant pour renverser le sort ? Serait-ce aussi facile ?
Alfred à plus d’un tour à jouer encore à ce pauvre Germano avec lequel il semble bien s’amuser pour mon plus grand plaisir
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) ... vous prions de bien vouloir nous excuser pour ce retard dû à la chaleur...
Pour toute réclamation, des enveloppes sont à votre disposition...
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) C'est l'histoire de deux inconnus qu'un malentendu met face à face, au beau milieu d'une fête de mariage qui ne les concerne pas. Dans ce vieil hôtel du sud de l'Italie entouré par ce parc immense écrasé de chaleur, et qui semble ne jamais finir, Germano et Elena, un peu à la dérive, s'accrochent l'un à l'autre.
Et lentement, se laissent guider par leur désir mutuel de donner, le temps d'une nuit, un sens à leur vie. L'histoire d'une fugue immobile
Une bande dessinée qui aurait pu s’intituler l’obsolescence de la vie, car c’est bien ce dont il s’agit ici… plus la vie a été longue et plus elle sera courte L’obsolescence programmée de nos sentiments de Zidrou et Aimée de Jongh
Pour autant, il est encore plus important de réussir à en profiter… Une rencontre ? Mais si la tête est restée jeune, le corps, lui affiche clairement ses années
Un album poétique et délicat autour de la possibilité d’une seconde jeunesse
Le corps se résigne plus vite que l’âme.
Le temps ride, l’injurie, l’humilie.
Il fait avec, le corps, beau joueur.
L’esprit, Lui, est mauvais perdant.
Il ne conçoit que par à-coups,
Par révélations douloureuses,
Par effrois successifs.
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) 9 mois.
Il aura fallu 9 mois à la Mort avant de se décider à la prendre.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Lui, il s'appelle Ulysse. Il est veuf depuis plusieurs années et lorsqu'il perd son travail de déménageur, à 59 ans, une grande solitude s'empare de lui. Impossible même de s'entourer de ses enfants : sa fille est morte dans un accident à l'âge de 16 ans et son fils est très pris par son travail.
Elle, c'est Mme Solenza. Méditerranée de son prénom, 62 ans au compteur. Ancien modèle (elle a fait la couverture de Lui dans sa jeunesse !), elle ne s'est jamais mariée et tient la fromagerie de sa mère qui vient de décéder après une longue maladie.
Si leurs jours s'écoulent tristement et leurs occupations ne suffisent pas à masquer l'isolement qui est le leur, c'était sans compter un miracle émotionnel. Car entre cette femme et cet homme va se tisser une histoire d'amour d'autant plus belle qu'elle est tardive, et merveilleusement porteuse d'avenir...
Il semblerait que Guillaume ait eu le souhait de parler vrai avec ce livre. Dire qui oui ! Sur Tinder on choisit l’autre avec des critères physiques, on écarte les moches et qu’il y a forcément du déchet.
Avec les apps de rencontres, les codes ont changés, il faudra bien s’y faire et peste de l’hypocrisie !
La nouvelle éducation sentimentale de Guillaume Devaux
Un livre un peu inégal avec des pages vraiment bonnes (j’ai beaucoup aimé l’allégorie de la boxe anglaise !) mais une fin manquant un peu de tonus
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) « De trop aimer les femmes, la peur de devenir un pervers s'était logée en moi. »
Une BD sans texte magnifique et tellement évocatrice.
L’autre part de Créons
Difficile de donner une explication trop carrée et c’est toute la beauté de ce livre qui parle de la force du dessin, de la couleur et de la musique pour nous permettre de nous trouver et nous retrouver.
L’histoire d’un crayon rouge de toutes les couleurs, d’un troubadour qui ne refuse jamais un petit coup sur le pouce et une petite fille escargot qui vont enchanter une forêt
Splendide !
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Un album de bandes dessinée dans la collection 7|107 qui nous raconte les aventures d'un personnage connu sous le nom de Crayon. Le contenu Familier des Bruxellois depuis des années, on retrouve le personnage street art en forme de crayon dans les endroits les plus improbables de la ville. Crayon est décliné et coloré, mis en scène il anime les rues de la capitale, invitant les passants à s'exprimer et à investir la ville comme un vaste espace de création, à la fois poétique et tendrement critique.
L'auteur de ces crayons est lui-même connu sous ce pseudonyme (Crayon ou Créons). Peut-être même que ces crayons sont en fait les créations d'un collectif... En tout cas, de la rue, le personnage, Crayon, passe au récit graphique, sans bulles ni textes. Aucun. Et ce pour élargir les horizons du possible. Mêlant et explorant une diversité de techniques ? dessin, aquarelle, peinture à l'huile... ? notre familier crayon nous plonge dans une histoire peuplée de références populaires, de clins d'oeil aux cartoons de Disney, parmi d'autres nostalgies vivifiées par un regard bien ancré dans les questionnements de nos contemporains.
Bref un album pour les petits comme pour les grands
Une histoire dans les hauteurs mais qui en manque pourtant.
Federica Ber de Mark Greene
Un homme part à la recherche de ses souvenirs, sur la piste d’une disparue.
Il m’a perdu en chemin
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) C'était lundi dernier. J'étais allé chercher le journal et, en revenant, je suis entré dans une boulangerie et j'ai pris des croissants.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Un matin, dans le journal, un homme lit le récit d'un fait divers survenu en Italie. Un couple a été découvert mort, au pied d'une muraille rocheuse des Dolomites. Les corps, dit la rumeur, étaient attachés l'un à l'autre. Suicide, assassinat ? Les carabinieri suspectent une randonneuse : Federica Bersaglieri.
Ce nom, il croit le reconnaître. S'agirait-il de la jeune femme rencontrée vingt ans auparavant, durant une semaine féerique, au coeur d'un été parisien ? Elle l'avait arraché à ses habitudes, lui avait appris la légèreté. Ensemble, ils avaient bu du vin frais, mimé les passants dans les jardins publics, dormi à la belle étoile sur les toits de la ville... Puis elle avait disparu, brusquement.
Aujourd'hui, à mille kilomètres de distance, il cherche à comprendre.
Deux histoires d'amour envoûtantes, sous les auspices de l'imaginaire et de la liberté, des sommets des Alpes à ceux de Paris
A considérer la drague comme une activité économique – avec ses investissements, le capital risque, les gains, les capitaux propres et la tentative d’OPA finale – on pourrait tomber sur un livre pareil.
La coureuse de Maïa Mazaurette
Et Maïa tombe amoureuse de Morten
Un bouquin qui ne concède pas aux mesquins mensonges, une auto-analyse plutôt rude menée lors de la conquête du beau danois.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Portrait d'une femme qui doute, qui aime. Chronique d'une sexualité qui se veut sans attache, La coureuse est le livre de notre époque.
«Copenhague m'attend, et dans le miroir avant de partir, une inconnue plus jolie que moi pose la dernière touche de mensonge sur son visage. Rouge. Sur les lèvres. Les fards absurdes cachent des tatouages de guerre, des agressions publicitaires, des stratégies marketing. Il m'aimera. Je l'aurai.
Cette inconnue a des cheveux blond foncé, nouvelle couleur pour une nouvelle aventure, toute une vie à reconstruire. C'est pour mieux devenir une femme, mon enfant. C'est pour mieux laisser pousser les dents sous la poudre.»
Maïa vit une passion ravageuse avec un jeune et (très) beau Danois. Parce que c'est difficile, elle va s'accrocher et aller jusqu'au bout des compromissions possibles. Parce qu'elle se sert de la féminité comme une arme, le couple devient le lieu de toutes les manipulations. Que fait-on quand on a le prince charmant dans son lit ? Que se passe-t-il après le conte de fées ?