Catherine Meurisse a résidé dans une résidence d’artistes au Japon, juste au bord de mer. Elle se trouvait également au Japon lors d’un tsunami.
Elle en a tiré ce récit en y mêlant sa fascination pour les paysages et les personnes, la mer et la nature, les forêts et leurs habitants.
Oscillant entre humour, poésie et fantastique, avec certaines planches splendides entrecoupées de pages plus discutables, La jeune femme et la mer ressemble à un conte graphique au message quelque peu sibyllin
Arigato !
Vous avez fait bon voyage ?
Vous devez être fatiguée !
«Je voudrais peindre la nature», déclare la jeune dessinatrice française débarquant au Japon. Sur son chemin, un peintre japonais, lui, cherche à « peindre une femme ». Quelle nature ? Celle qui apaise ou celle qui submerge ? Et quelle femme ? Nami, qui tient l'auberge thermale où les deux artistes vont séjourner ? Nami n'est pas un modèle facile. Mystérieusement liée aux éléments naturels, elle sait lire l'arrivée des typhons dans les plis de la mer. C'est en tout cas ce que prétend le tanuki effronté, animal mythologique nippon incontournable, qui surgit au gré des déambulations des deux voyageurs...
Conte philosophique, La Jeune femme et la mer rappelle que notre vie dépend de notre capacité à entrer en résonance avec la nature