Tu resteras dans ma mémoire avec ces lunettes incroyables, qu’elles te suivent là où tu iras, elles t’ouvriront toutes les portes

Et bien-sûr, capté par Enki Bilal en BD ou dans ce film génial

Salut Jean-Louis
Tu resteras dans ma mémoire avec ces lunettes incroyables, qu’elles te suivent là où tu iras, elles t’ouvriront toutes les portes

Et bien-sûr, capté par Enki Bilal en BD ou dans ce film génial

Salut Jean-Louis
Suite à de nombreuses incitations et à des couvertures magnifiques, j’ai fini par me lancer dans Blackwater. Et, ma foi, après ce premier tome, je ne regrette pas.

Ambiance moite et puante à Perdito après une crue de la rivière et la découverte dans un hôtel au milieu des eaux de Elinor par le fils de la famille Caskey. Et il commence à se passer des choses un peu curieuses…
Ambiance étrange, presque gothique, dans le sud des États-Unis raciste au début du 20e siècle…
Vite, la suite !
Voilà une bio en BD au personnage central bien truculent.

Roger Henrard, fils d’entrepreneur un peu incapable est nommé responsable des ventes dans l’entreprise familiale. Mais voilà, son rêve, sa passion, son obsession (en plus des femmes), c’est voler !
Un homme sans peurs, à l’ancienne, à l’heure des pionniers de l’aviation et des premières et secondes guerres mondiales.
Un trompe la mort drôle et attachant, comme cette BD, d’ailleurs
Invitée en résidence sur le Knut, un voilier faisant le tour du Groenland, MarieMo (Marie-Morgane Adatte) en profite pour illustrer son périple. Elle livre ici des petites scènettes qui parlent de la vie dans le grand Nord, de sa fragilité ou de l’impact humain à l’encre de Chine en noir et blanc. C’est parfois drôle, inquiétant et toujours très beau.

Ces historiettes sont entrecoupées de pages de journal à l’écriture plus approximative (disons… déchiffrable), des croquis, des notes et des essais dispensables, zut.
Une balade en bateau au milieu des icebergs avec quelques planches remarquables !
Quelle merveille de bande dessinée qui m’a tiré des larmes. L’histoire d’une vie de petit chien, Le chien, racontée par lui-même.

Une quête adaptée d’un petit roman jeunesse de Daniel Pennac mais qui n’est pas sans rappeler Un océan d’amour, une autre BD de Panaccione qui était sans texte.
Il est un peu moche et sa vie débute dans une décharge. Et c’est beau comme tout !
Robinson possède un vidéoclub. Il est fraîchement séparé et fait quelques brèves rencontres sur les réseaux sociaux. Il a aussi une ex qui vide son appart et un père qui débarque parce qu’il s’est fait virer par sa femme et aussi…

… et aussi une soeur dont le fils à disparu avec une voisine, qui a d’ailleurs un mari jaloux… Et il y a aussi une histoire de braquage…
Tout ça semble bien compliqué, mais finalement, ça passe plutôt bien.
Des destins croisés dans une BD fraiche et dynamique
Louise Brooks, actrice du cinéma muet au jeu tout en retenue et naturel à une époque ou la surenchère était de mise.

Une femme libre (à l’époque les mots étaient bien différents) qui paya fort cher le prix de son indépendance.
Un bande dessinée aux traits et couleurs très réussis, illustrant l’histoire de cette femme forte au caractère affirmé qui, par ses refus de se plier aux hommes de pouvoir, se fit blacklister de Hollywood
Bienvenue à Parisfrance en 2027 dans une société contrôlée par l’AG, l’Administration Générale. Bienvenue dans l’ignorance abrutie où nulle tête ne doit dépasser et où il est commun de se faire tatouer des publicités sur le front pour arrondir les fins de mois dans des blocs de béton abreuvés de télévision.

Une dystopie à la Fahrenheit 451 ou 1984 (tiens, il va me falloir le relire celui-là) écrite pour la jeunesse mais qui tient malgré tout encore presque la route. Une lecture amusante comme un clin d’œil à l’anticipation des années 70.
Julian convoqué chez le médiatre va-t-il s’en sortir ? Et Lodie ?
Voilà un livre que j’avais lu il y a pas mal de temps et que j’avais un peu oublié. Il se trouve pourtant être à la naissance de ce blog !

Car oui, qu’est-ce qu’avoir lu un livre ? Peut-on dire qu’on a lu un livre si on l’a totalement oublié ou dont seules quelques bribes indistinctes et confuses zèbrent encore nos vagues souvenirs ? L’oubli et la transformation ne sont-ils pas des éléments indispensable de la mémoire ?
Pour en revenir à ce bouquin drôle et érudit, Pierre Bayard nous parle de ces livres dont on parle (en bien ou en mal) alors qu’on ne les a parfois que parcouru, qu’on a oublié ou même… dont on avait juste entendu parler.
Un premier jet sur les grandes mythomanies sociales nées de nos complexes et qui avait donné lieu à d’autres expérimentations du même style dont Comment parler des lieux où l’on a pas été ?
Curieuse bande dessinée que cette ville avoisinant la terre dans laquelle Farid, un soir en rentrant du boulot ne retrouve pas son immeuble.

Folie, amnésie, surréalisme ou fantastique ? Une ville où l’on croise un batman-mouche (ou pas ?) des prostitués transsexuels, des foules traçant un chien pour lui faire la peau…
Curieuse BD, vraiment ! dont je ne suis pas sûr d’avoir saisi le message. C’est plutôt beau, certes, avec un style très assumé et original, mais je me suis perdu dans cette étrangeté
La folie est comme l’oubli : un don des dieux