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Catégorie : Albums et BD
Bandes dessinées, romans graphiques, albums, récits graphiques, livres d’images, beaux livres, romans photos… Tous genres confondus
Le dessin est certes très classique, mais bien maitrisé. Sans grande fantaisie, cette bd est visuellement plutôt réussie.Le chant de la femme parfaite de Makyo, illustrations de Bruno CannucciariPour le scénario, ma foi, c’est assez semblable, une histoire un peu fantastique, un peu sf et un peu romantique. Assez chou sans être mièvre.
Une histoire de traumas et de résilience, de maladie et de guérison
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Afghanistan
Yaaaaaaan !
Amène-toi !....
Viens voir !
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Un ancien cryptologue de l'armée déconsidéré après une erreur ayant coûté la vie à des soldats en Afghanistan continue seul ses recherches scientifiques sur le spectre électromagnétique. Lorsque sa femme le quitte, une période difficile débute pour lui, entre crises et hallucinations. Jusqu'au jour où il rencontre une femme, sosie de son ex-compagne, possédant un pouvoir de guérison...
Hé oui, la nature est facétieuse et parfois… et elle répartit bien inégalement les beautés et les défauts…La crevette de Zidrou, dessins de Paul SalomoneUne bande dessinée aux aquarelles magnifiques et fort suggestives de Salomone pour une histoire d’amour bien particulière qui commence fort mal.
Pour la petite histoire, ne connaissant pas les Gilles de Binche, j’ai eu, dans un premier temps, un petit peu de peine à comprendre… Merci Wikipedia. Et à postériori… c’est très drôle !
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Si ça se trouve, c'était la première fois ?
Ben justement : la première fois, ça fait plus mal...
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Ah, si les mannequins du magasin pouvaient parler... Leurs yeux de plastique en ont vu défiler, des employés. Ils en connaissent tous les petits secrets... sauf un ! Un secret minuscule qui se niche chez Séraphin, l'acariâtre patron des lieux. Un secret qu`Aline, la nouvelle dactylo, va découvrir par inadvertance. Et qui pourrait faire du magasin Divine une bien triste comédie, s`il venait à être révélé...
Tsunami raconte une touchante histoire, celle d’un jeune homme à la recherche de sa sœur disparue en Indonésie, quelque temps après le grand tsunami de 2004.Tsunami de Stéphane Piatzszek et dessins de Jean-Denis PendanxUne quête dans un cadre idyllique qui flirte avec le fantastique et les fantômes des disparus.C’est tendre et beau, parfois drôle, d’autres fois triste. Une quête pleine d’émotions aux aquarelles magnifiques
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Je ne sentais pas la puanteur des motos déglinguées qui envahissaient le centre-ville.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Comment retrouver sa grande soeur... quand elle a disparu il y a dix ans ?
quand elle a disparu en Indonésie, juste après le tsunami ?
quand elle a disparu alors qu'elle soignait des populations meurtries et affamées ?
Comment retrouver sa grande soeur...
quand on n'a jamais mis un pied hors de l'hexagone ?
quand on tombe par mégarde amoureux d'une adorable Papoue en cavale ?
quand ladite jeune femme connaît le vaudou et les morts qui marchent ?
Comment retrouver sa grande soeur
quand on découvre qu'elle vit loin, très loin, tout au bout d'une île... tout au bout du monde et peut-être plus loin encore ?
Chez Zanzim, la machine à fantasmes fonctionne fort !
Lu après Grand petit homme dont la lecture de certaines pages était malaisante en pleine affaire Mazan (aujourd’hui, je me questionne encore sans trop y voir malice), ici les fantasmes sont plutôt bon enfant et nul besoin de chercher trop loin. C’est drôle, enlevé et plein de dérision pour les délires donjuanesques de ce héros malheureux.L’île aux femmes de ZanzimL’histoire d’un homme à femmes sur l’île des femmes de ses (presque) rêves les plus fous.
Un auteur au dessin naïf très maîtrisé et aux personnages baroques torturés… Sympa
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) KEUF ! KEUF !
Pincez-moi ! Je rêve !
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Lorsqu'un Don Juan se retrouve prisonnier sur une île remplie de femmes...
Céleste Bompard est un « Coq en l’air », un as de la voltige. Ses prouesses lui valent un large succès auprès de la gent féminine. Il aligne les conquêtes. Engagé alors que la Grande Guerre éclate, il est chargé de transporter les lettres que les soldats du front écrivent à leurs femmes. Mais lors d’une mission, Céleste est victime d’un tir ennemi et son biplan se crashe sur une île mystérieuse. Obligé de survivre dans cet endroit visiblement désert, il trompe son ennui en lisant les lettres que les poilus destinent à leurs femmes. Un jour, en parcourant les lieux, il découvre un jardin d’Éden entièrement peuplé de femmes ! De véritables amazones, aussi belles que redoutables, qui ne tardent pas à le capturer pour remplacer leur « reproducteur » actuel. Alors qu'il avait l'habitude de mener la danse avec les femmes, voilà que Céleste est devenu leur esclave !
Zanzim revient dans la collection 1000 Feuilles et en solo avec un nouvel album truculent à souhait et féministe. Son trait sobre et élégant restitue à merveille les courbes des créatures de rêve qui peuplent son Île aux femmes !
C’était déjà toujours aussi con, même si le tome deux est rétrospectivement encore plus réussi (oui, j’avais lu Estampillage : détourné en dérision avant ce premier tome paru en 2022).Estampillage : détournement de fonds de Benjamin Le BoucherDu grand n’importe quoi pour le plaisir du bonheur d’en rire
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) « Le pouls est très faible », dit Régis, qui n'avait pas terminé ses études d'architecte
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Pardon Gutenberg, pardon l’Histoire, l’Art, la gravure, les graveurs, les gens qui ont servi de modèle, pardon les arbres, l’imprimerie, pardon les livres, pardon Jack Lang, pardon l’édition, pardon la famille et pardon à vous. On n’a pas pu résister à ce détournement de fonds, c’était délicieusement trop con.
La nuit, je deviens fou chantait Salvatore Adamo. À la mort de sa femme d’un cancer, Druillet crée la nuit. Un cri de haine et de colère, une fuite en avant vers la mort à la recherche de shoote dans le dépôt bleu.La nuit de Philippe DruilletDes bandes rivales, unies pour le shoote dans une guerre totale, apocalyptique.
… Un jour… Moi aussi… Je crèverais tripes au vent
Mais en attendant ombre shoote
La mort je baise !!
Un chef d’oeuvre dans la colère, une prière hallucinée, un cri d’amour venu des enfers
Alors, certes, les chagrins y verront des dialogues d’une pauvreté consternante, un scénario confus et tout aussi misérable, un dessin plus approximatif que d’autres productions de Druillet, mais quelle rage ! Un chef d’oeuvre, vous dis-je !
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Au cœur de la ville morte vers le grand futur sifflaient les motos de la nuit, la nuit seulement., tout bougeait enfin, mais au matin quand disparaissait la lune molle devenue folle, éclatée, quand le jour terrible naissait tout retournait au tombeau...
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) En 1975, Philippe Druillet perd sa femme Nicole, victime d'un cancer foudroyant. Il exorcise sa peine dans un album au pessimisme assumé, pointant l'absence totale d'échappatoire à l'issue finale. S'ouvrant sur une préface laissant éructer la rage de l'auteur, La Nuit nous décrit un monde en proie aux gangs de motards anarchiques ou autres barbares déglingués et accros à la dope, se dirigeant tous, au cours d'une bataille sanglante pour le « shoot » ultime, vers une fin inéluctable. Les planches grandioses s'y succèdent comme de véritables tableaux dressant le portrait d'une humanité en perdition, folle, désespérée et nihiliste.
Explosive, fantastique, sombre, violente, baroque, outrancière : les adjectifs ne manquent pas pour décrire l’œuvre géniale de Druillet, mais s'il est un album qui se distingue parmi tous ses univers, c'est bien celui-ci. Probablement le plus noir mais aussi le plus fascinant, La Nuit est de ceux que l'on n'oublie pas. À nouveau disponible avec sa couverture originale, cette réédition lui rend hommage.
Le détournement est un humour qui me fait bien rigoler, et ici, c’est vraiment bien réussi ! Estampillage : détourné en dérision de Benjamin Le BoucherAlors, certes, il y a bien plus qu’une simple inspiration des hilarantes productions du Penseur Étoile (format, calembours…), mais difficile de dire qui a commencé quand on retombe sur certaines productions de Cavanna dans Hara-Kiri (et ce n’était probablement de loin pas le premier)
La grande encyclopédie bête et méchante de François Cavanna (1981)Une bonne marrade donc, avec quelques cartes collector. Oui, ce sont des cartes postales pour envoyer à ses amis (et aux autres)
Et comme je constate qu’il s’agit d’un tome 2, je m’en vais illico visiter les excellentes éditions Lapin pour tenter d’obtenir le premier tome
Et on peut retrouver le poinçon de Benjamin le Boucher sur Insta @estampillage
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Je vous l'avais bien dit que ça allait péter !
Nul n'est prophète en Pompéi
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Passé maître dans les jeux de mots, l’absurde et l’abscons, Benjamin Le Boucher s’évade à nouveau dans les archives des estampes, en détournant les jeux et contes de notre enfance, des scènes de vie du Moyen-Âge, d’un ours férue de livre, sans oublier les querelles de village.
S’y glisse insidieusement un soupçon d’humour noir, liant la vie à l’incongruité et le rire à la mort. Alors installez-vous confortablement et en avant la musique !
Destiné à un jeune public, ce petit livre rose tord le cou à tous les clichés normés, aux injonctions et autres culpabilisations. How to love : un guide universel des sentiments & relations de Alex NorrisEst-ce que je dois ? devient Ai-je envie ? ou Comment faire ?.
C’est tout simple finalement !Des premières questions jusqu’aux rencontres, des amitiés à la passion, des premiers baisers jusqu’à la rupture en passant par bien des soucis et des problèmes, tous les sentiments sont abordés sans tabous ni interdits, simplement et avec beaucoup d’humour.
Un dessin un peu tout moche pour un adorable guide
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Te voilà qui flotte sereinement dans le néant du manque d'amour.
Puis tu vos quelqu'un
une personne magnifique et fascinante
et irrésistiblement détachée
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Que faire lorsqu'un coup de foudre te tombe dessus subitement ? Lorsque les étincelles jaillissent puis se dissipent ? Ou que tu ne t'entends tout simplement plus avec ta moitié ?
Ce guide qui s'adresse à tous t'accompagnera dans ta découverte de l'amour et répondra à toutes tes questions.
Que faisons nous ? Quelle est cette folie qui continue à nous pousser à courir encore et encore et plus vite encore vers cette fin que nous savons, à chaque pas, plus proche encore ?Stardust : poussière d’étoiles de Hannah ArnesenUn livre magnifique sur le déni ahurissant de l’humanité du XX et XXIe siècle.
Nous sommes les industriels de notre destruction !
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Je pense à toi, je pense que j'ai vécu une vie entière sans me soucier d'apprendre à te connaître.
Je veux apprendre à te connaître.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Voici trois lettres, trois lettres poignantes adressées à trois destinataires : une à la Terre, une à celui ou celle en train de lire ce livre, et la dernière, à un possible enfant à naître.
Trois lettres qui racontent les merveilles de notre planète, la douleur de sa fin éventuelle, l'espoir insensé qu'il ne serait pas trop tard.
D'une beauté étourdissante et porté par une émotion palpable à chaque page, Stardust, Poussière d'étoiles nous embarque dans un voyage révolutionnaire, qui dépasse les frontières entre art et science, poésie et philosophie.
Une plongée dans le passé, le présent et le futur de la planète.
Un livre pour la Terre, pour nous, et pour toutes celles et ceux qui viendront après.
« La Terre pourrait-elle se réveiller un jour et être devenue une autre ? Envolées, barrières de corail et forêts ; envolées, neige et moussons. Les mers ont une fin, les icebergs aussi. Même les déserts et les grandes dunes de sable du Sahara, qui se fondent à l'horizon avec le ciel. Le Soleil va s'éteindre. Tout ce que nous possédons, on nous l'a prêté, c'est tout. »
Un gros flash que cet arpenteur !L’arpenteur de Viktor HachmangEt si l’histoire de cette bande dessinée de sf dystopique a des airs de déjà vu, le traitement graphique est très original et bourré de talent. Du fluo à toutes les pages, certes, mais avec de nombreux traitements différents, des pleines pages graphiques, des cases hallucinées, des aplats et des dégradés… Chaque planche est originale pour créer un sombre tableau pétant de couleurs
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Trois semaines...
Tu te dis que ça doit faire trois semaines...
Trois semaines sous cette chaleur abominable.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Dans un futur lointain, l'humanité a trouvé refuge sur une planète artificielle, tandis que la Terre est abandonnée et réduite à l'état de décharge.
Geo, un simple éboueur de l'espace, s'échoue accidentellement sur cette planète hostile. Livré à lui-même, il découvre un exemplaire de La Tempête de Shakespeare.
Fasciné, il s'en inspire pour guider son exploration. Et si ce monde qu'il croyait inhospitalier cachait une vérité différente ?
Puisant son inspiration dans les plus belles pages de Métal Hurlant et le meilleur de l'imaginaire SF, V. Hachmang nous invite à un voyage graphique éblouissant.