Camiothécaire-biblioneur aux lectures éclectiques. Romans, essais, biographies et autobiographies, récits de voyage, bandes dessinées, nouvelles, chroniques, témoignages… des critiques selon l'humeur
Catégorie : Albums et BD
Bandes dessinées, romans graphiques, albums, récits graphiques, livres d’images, beaux livres, romans photos… Tous genres confondus
Oleg (alter ego de Frederik ?) est dessinateur de BD et il peine un peu à trouver de l’inspiration.
Oleg de Frederik Peeters
Et il raconte sa vie. Avec des hauts, des délires créatifs, des retombées sur terre, sa femme et sa fille qu’il aime, la maladie, les salons de BD, son métier, les petits et gros soucis… la vie et ses questionnements.
Un album avec des pages très créatives et quelques des longueurs. Un quotidien aujourd’hui
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Les récits autocentrés sont très à la mode, mais Peeters a un je-ne-sais-quoi en plus. D’une lecture agréable, Oleg rappelle Pilules bleues, mais avec vingt ans de plus, et la maturité qui l’accompagne. C’est un témoignage sincère sur son travail, son amour, sa fille, et il est génial de pouvoir ainsi pénétrer dans son intimité. D’autant qu’il a su, en superposant des images mentales incongrues à son quotidien, nous rendre curieux jusqu’au bout : voilà un pseudo-journal qu’on a du mal à lâcher !
Mais qui est qui dans cette bande dessinée ? Car dans ce western personne n’est vraiment celui qu’il dit et tous les protagonistes avancent masqués.
L’odeur des garçons affamés de Loo Hui Phang, illustrations de Frederik Peeters
Une belle histoire ou le fantastique s’invite discrètement dans les territoires indiens où les esprits ne sont jamais loin.
Un album avec diverses thématiques qui se côtoient, se frôlent et s’affrontent. L’histoire de la colonisation des terres, du désir, des corps et de l’identité
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Texas, 1872. Oscar Forrest, photographe, répertorie les paysages de l'Ouest pour le compte du géologue Stingley. Entre Oscar et Milton, jeune garçon à tout faire du groupe, s'installe une relation ambiguë. ... Alors qu'autour de l'expédition, rôdent un inquiétant homme en noir et un Indien mutique. Stingley a conduit la mission aux portes d'une région hostile, dernier bastion de résistance des redoutables Comanches. Sur cette frontière lointaine, les limites entre civilisation et sauvagerie s'estompent. Un western intense où la Nature révèle les secrets les plus troubles
Dans ce tome, c’est les gamers qui sont à l’honneur, et tout le monde s’y reconnaitra. Autant les joueurs et joueuses addicts que les anti, tout le monde y a droit, hard-gamers ou pas.
Bastien Vivès, tome 1 : Le jeu vidéo de Bastien Vivès
Bastien Vivès dynamite les studios, développeurs, couples, familles et amitiés. Joyeusement à grands coups de consoles et de joysticks !
Le premier tome de ces petits formats parfois trop light, souvent drôles et des fois moins
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) VRP
Attends, j't'ai pas raconté la dernière.
Mélanie.
Ouais.
Eh bien ça y est, j'ai rencontré son mec.
Ah bon ?
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Né le 11 février 1984, Bastien Vivès représente une nouvelle génération d’auteur de bande dessinée. Salué par la critique pour ses romans graphiques Le Goût du Chlore et Polina, il nous fait partager cette fois-ci son dark side. Grand passionné de jeux vidéo, il décide de couper ses cheveux et d’abandonner son air jeune romantique pour enfoncer ses mains expertes dans les boyaux de l'esprit humain
Après avoir été bluffé par Le football, je me suis dit que j’allais me faire toute la série… Mais !
Bastien Vivès, tome 5 : La guerre de Bastien Vivès
Mais il semblerait que ces petits formats de Bastien Vivès soient bien inégaux et cette guerre m’a semblé bien fadasse, limite pas vraiment drôle.
Zut
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) L'explorateur
Moi, Michel...
Et toi ?
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Bastien Vivès, spécialiste du romantisme assumé (Polina, Le Goût du Chlore, L'Amour), est-il un fervent partisan du " faites l'amour pas la guerre " ? Pas si sûr. A en croire ses dires, " il est important de se battre pour des idées. Enfin de ne pas se battre soi-même, mais de faire se battre des gens pour nos idées, c'est comme ça que ça marche non ? "... A la guerre comme à la guerre !
Bastien Vivès, tome 7 : Le football de Bastien Vivès
Avec ces petits formats, on peu éventuellement se demander si c’est pas un petit peu une arnaque, 190 pages de papier pour ça ? Mais voilà, c’est de l’humour de qualité, ça !
Des blagues (pas toujours) absurdes sur le foot, les joueurs et les joueuses, les épouses, les arbitres, les entraineurs, les vestiaires, le public, l’économie du foot, les exploités du foot, l’hypocrisie du milieu, les médias… Tous y passent, purs et passionnés, crétins, salauds, profiteurs, par hasard, cousin machin et tous les autres
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Les conséquences de la mondialisation, les contrats mirobolants, la féminisation difficile du sport, le harcèlement sur le terrain mais aussi les supporters obsessionnels, les épouses des joueurs, les chorégraphies d'arbitres ou les stratégies d'entraîneurs... autant de sujets brûlants que notre reporter de l'extrême aborde avec courage. Forcément un album au succès "Mundial"
J’avais cru qu’en digne héritier de Reiser, Philippe Vuillemin avait tout osé. Je n’avais pas encore croisé Éric Salch !
Les misérables de Éric Salch
Et mazette, Victor Hugo revisité par Éric Salch, c’est quelque chose ! C’est crade, ça pue, c’est sordide, gore, immonde et putride (prenez tous les synonymes et ajoutez les gaiement)
En même temps, c’est assez drôle et cette adaptation irrévérencieuse du chef d’œuvre intouchable a quelque chose de très réussi où des planches très travaillées côtoient ce qui ressemble à des brouillons emballant des andouillettes.
Jean Valjean, Cosette, Javert et les Thénadrier dans un gros bol de vomi risquent de surprendre les cœurs purs
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) La périgourdine n'arrangera pas leurs misères... On ne va pas vous réexpliquer Les Misérables de Victor Hugo. On connaît tous les histoires de ses personnages. Celle du pauvre bougre Jean Valjean qui un jour vola un pain, se fit mettre au bagne pendant 19 ans et toute sa vie tenta de racheter ses pêchés. Celle de la petite Cosette, orpheline et élevée par les raclures de Thénardier. Celle de cet indécrottable adorateur du livre des lois qu'est Javert, défenseur obstiné de la justice. Celle de Marius, jeune intellectuel bohème et amoureux de Cosette. Celle de Gavroche, archétype du joyeux gamin des rues parisien... Tout ça, on le sait déjà plus ou moins, mais ce qu'on ne connait pas, ce que jamais on n'aurait pu imaginer, c'est la version des faits par Eric Salch. Drôle et tragique, aidé d'une poésie fiévreuse et souillée bien à lui, Eric Salch livre une vision personnelle et décalée des Misérables. Si le récit suit parfaitement la narration de l'oeuvre originale et que la pertinence de son propos reste indéniable, Eric Salch grossit les traits, ajoute anachronismes et absurdités pour ainsi nous faire rire du drame et du terrible de cette sublime tragédie romanesque
Mathilde va présenter Fabien, son amoureux surveillant au Louvre, à sa famille. Et là, le pépé sort un tableau de famille et dit qu’il pourrait peut-être trouver sa place au musée. Non ? Et d’ailleurs, qu’est-ce qu’une oeuvre, laquelle a sa place au musée et qui décide ?
Le chien qui louche de Étienne Davodeau
L’histoire chouki d’un jeune couple, d’un tableau un peu moche (portrait d’un chien qui louche), d’une société secrète et… du Louvre édité aux éditions du Louvre.
Une BD rigolote qui doit se trouver en bonne position dans la boutique du musée
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Personnages hauts en couleur, dialogues vifs, quiproquos pittoresques, le Chien qui louche est une comédie alerte et réjouissante. Et, derrière la farce, se pose la question : qui peut affirmer qu'un tableau a droit ou non d'être accroché, pour la postérité, aux cimaises d'un musée prestigieux comme le Louvre ? Une lueur d'inquiétude passa alors dans le regard de la Joconde
Elle(s), bande dessinée de jeunesse de Bastien Vivès raconte une rencontre, un amour naissant (difficilement), deux copines et un garçon un peu timide.
Elle(s) : Alice, Charlotte & Renaud de Bastien Vivès
Une BD aux boobs grands comme les yeux (si, si)
Une historiette chouchou, des moments tendres (et parfois difficiles) ou tout est hypertrophié comme les débuts peuvent l’être
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Allô...
Ouais Alice !
Ça va ? Je peux pas te parler fort : je suis dans le train...
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Elle(s) sont deux. Vous les avez sans doute croisées. Elle(s) sont vos amies, ou vous peut-être.. Elle(s) sont celles qu'on a aimées et celles dont on a rêvé. Elle(s) ont 18 ans, nous aussi
Thérapie de groupe, tome 3 : La tristesse durera toujours de Manu Larcenet
Et grâce à son désespoir de bédéiste has been bipolaire au bout du rouleau, il continue cette série de BD à la papa d’une créativité folle et hilarante.
Un album où chaque page est une pépite tourmentée de la sève du grand canal de la folie inventive brillant de mille éclats (j’exagère un peu, mais cette Thérapie de groupe vaut bien ça) dans la fière lignée des tomes un et deux
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Dans ce dernier album l'auteur poursuit toujours sa recherche de l'inspiration. Mais de manière plus apaisée et plus linéaire, il met en scène sa découverte de la contemplation et son retour dans sa famille. Un mélange rare d'humour et de tendresse. Et un final surprenant et plein d'autodérision
Premier opus qui en a vu deux avec Olympia, la grande Odalisque est une BD à suspense d’un groupe de femmes monte en l’air, des voleuses d’art un peu obsédées sexuelles, un peu branquignoles et qui n’ont pas froid aux yeux.
La grande Odalisque de Bastien Vivès, illustrations de Florent Ruppert et Jérôme Mulot, couleurs d’Isabelle Merlet
Une bande dessinée vraiment impressionnante dans le traitement du mouvement, des corps et de la représentation des espaces.
Un scénario hollywoodien pour une production française bien rythmée
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Alex et Carole sont deux cambrioleuses de haut vol, séduisantes et sans complexes, capables d'aller chercher n'importe quel tableau dans n'importe quel musée. À la recherche d'un chauffeur, elles rencontrent Sam, une championne de moto aux multiples talents. Le trio qui vient de naitre est appelé à entrer dans la légende... Quand l'étoile montante de la BD française s'associe à l'un des meilleurs duos de la BD indépendante pour réinventer les trois héroïnes les plus connues (et les plus sexy) de l'animation japonaise, le résultat ne peut que faire des étincelles