Hommes à la mer

Une adaptation de nouvelles autour de l’enfer marin, contes et catastrophes, légendes et naufrages. Avec un dessin absolument adapté aux tons monochromes, Riff Reb’s met en images les nouvelles de : Joseph Conrad, William Hope Hodgson, Pierre Mac Orlan, Edgar Alan Poe, Marcel Schwob et Robert Louis Stevenson

Hommes à la mer de Riff Reb’s

Ambiances glauques, odeurs de vase, écume et sueur de pirates et galériens, des pôles à l’équateur, récifs et mirages pour une grande invitation… Attention aux tornades

Il y a trois sortes d’hommes :
les vivants, les morts et ceux qui vont sur la mer

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Huit récits graphiques tirés de nouvelles d'auteurs célèbres, dont l'action se déroule sur les océans et entrecoupés de doubles pages illustrées de grands textes : Kernok le pirate, Le sphinx des glaces, etc. Dernier opus de la trilogie

Amours liquides

Le pitch est simple : Roxane, 40 ans, vient de divorcer. Elle semble ne pas le vivre très bien et décide de combler son manque en s’inscrivant sur un site de rencontre.

Amours liquides de Lilith

Et une rencontre en chassant l’autre, elle accumule les dates tous plus misérables les uns que les autres. Et arrive un nouveau boulot et là ! Un flash absolu sur son boss… marié.

Entre les projections et les rencontres de substitutions, Roxane se noie. Faut-il toucher le fond pour rebondir ?

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
- Mais !? C'est quoi tout ça ?
- Ben, ce sont les dossiers pour chaque mec. Avec ce système de classement, j'y vois plus clair.
Ceci dit, lui, je n'arrive pas à le répertorier. Il ne correspond pas à mon mode d'emploi.
- Votre mode d'emploi ?!

Fatale

Une bonne histoire bien noire, avec une femme fatale et mystérieuse dans une petite ville du bord de mer avec ses petits bourgeois, sa petite noblesse, ses jalousies, petits secrets et scandales étouffés. Que cherche-t-elle à remuer ?

Fatale de Max Cabanes, Doug Headline adapté du roman de Jean-Patrick Manchette

Des thèmes classiques très bien mis en scène et en images

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
- C'est comme d'habitude, non ? Ce sont toujours les histoires de cul qui apparaissent les premières... Puis viennent les questions d'intérêt... Et enfin les vieux crimes.

Tu as vu d'autres villes, ma douce, et tu en verras d'autres...

Elle s'appelle Aimée Joubert. Ou peut-être pas. Elle s'installe à Bléville. Ça aurait pu être ailleurs. Cette ville portuaire a-t-elle quelque chose de spécial ? Non, justement, c'est une ville comme les autres. Confinée dans ses certitudes, rongée par ses doutes. Un vase clos où les notables nagent en eaux troubles. Comme toujours, comme partout. Alors pourquoi Aimée Joubert a-t-elle choisi de remuer la vase ici ?

Parce que lorsque son doigt appuie sur la détente, il est aussi celui du destin. Aimée est venue apporter la tempête. Fatale.

Après La Princesse du sang, Max Cabanes et Doug Headline poursuivent leur travail d'exploration de l'oeuvre de Jean-Patrick Manchette, le maître français de la littérature noire. Avec l'adaptation fidèle et magistrale de Fatale, l'un des romans les plus sombres et les plus marquants de l'écrivain, les deux auteurs donnent une dimension inédite à la bande dessinée contemporaine

The Black Holes

Un vrai coup de coeur pour cette bande dessinée aux traits dépouillés et aux grand aplats unis. Un graphisme volontairement naïf pour un groupe de punkettes qui ne le sont pas moins

The Black Holes de Borja González

L’histoire d’une revenante qui vient glisser des paroles à une fille qui tente de monter un groupe punk avec deux copines

Très drôle, minimaliste et sans prétentions. Pas vraiment un chef-d’œuvre mais absolument une grande réussite !

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Snif.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
De nos jours, Gloria, Laura et Cristina, trois adolescentes, souhaitent former un groupe de punk appelé « The Black Holes ». Attitude, présence, instinct et musicalité, rien ne leur manque ! Mais à peine ont-elles commencé à répéter qu'une étrange présence surgit : une réminiscence aussi puissante que mystérieuse de quelque chose qui s'est passé il y a 160 ans et qui persécute l'une d'entre elles.

Une fable envoûtante et macabre sur les aspirations de la jeunesses

Le partisan

Malgré un dessin très soigné – bien qu’un peu statique – ce très bel album souffre du choix de l’absence absolue de textes.

Et si la narration reste absolument fluide et compréhensible, nul doute que les protagonistes ne s’exprimaient pas que par gestes, quand bien même ne parlaient-ils pas la même langue.

Le partisan de Maurizio Quarello

Un épisode de la 2e guerre mondiale en Italie, juste avant la libération et la fin de la république de Salò

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
De l'hiver au printemps, la guerre, la peur, la Libération.

D'après une histoire vraie

Je vais rester

Stupéfiant ! Après un début qui m’a laissé abasourdi et avoir revu plusieurs fois la même case pour être sûr d’avoir bien compris, je me suis retrouvé dans la même sidération que Fabienne.

Je vais rester de Lewis Trondheim et Hubert Chevillard

Et c’est tout le génie de cet album que de nous plonger immédiatement dans le sujet, de nous permettre cette identification surréaliste à cet événement invraisemblable

C’est à Palavas, au bord de mer, Fabienne et Roland qui désirent un enfant vont passer une semaine de vacances bien organisée et…

Une magnifique bande dessinée, un chef d’oeuvre de sensibilité, un scénario millimétré avec un dessin poétique au cordeau !

Splendide !

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Non, dans les papiers ils disent bien : "Pas d'accès à la location avant 14h".


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Fabienne et Roland débarquent à Palavas pour passer la semaine. Roland a tout payé, tout organisé et scrupuleusement consigné chaque étape du séjour dans un carnet.
Ils s'apprêtent à déposer leurs bagages à l'appartement.

Soudain, elle se retrouve seule.
Stupeur, déni...
Contre toute attente, elle décide de rester

Hibakusha

Ludwig, traducteur allemand est envoyé en fin de 2e guerre mondiale traduire des documents importants au Japon.

Hibakusha de Thilde Barboni et Olivier Cinna

Il tombe amoureux, mais cette fin de guerre est difficile et les allemands passent du status d’alliés de l’Axe aux traîtres qui ont entrainé le Japon dans la défaite.

Une jolie BD au traits fins qui – malgré une fin détonante – n’évite malheureusement pas les clichés et le romantisme un peu mièvre.

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Cet épisode bref et douloureux, ce désir inassouvi a-t-il scellé mon destin ?


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
- C'est ma jambe qui me fait mal.
- Vos muscles sont tétanisés. Le corps est un tout. On ne peut pas isoler ses différentes parties. Vous souffrez de migraines, n'est-ce pas ?
- J'ai souvent la tête lourde.
- Je vais tenter de soulager votre corps, mais pour votre âme, hélas... Je ne peux rien...

C'est une histoire d'amour. Pas au bon moment, pas au bon endroit. Ludwig est Allemand, elle est Japonaise. Ils se lient pour l'éternité en 1945 à Hiroshima. Depuis cette date, « hibakusha » est le nom donné aux survivants des attaques nucléaires américaines sur les villes de Nagasaki et d'Hiroshima. Témoins éternels de l'horreur. Mais au-delà de l'Histoire, de ses aléas, de ses drames et de ses déchirements, cet album pose les questions de l'instant d'après...
Que reste-t-il de la vie d'un homme, de ses engagements, de ses manquements, de ses fautes ? Que reste-t-il de ses émotions, de ses amitiés, de ses amours ?
Magistralement inspirés par la nouvelle de l'écrivaine Thilde Barboni, le trait sensuel et la palette délicate d'Olivier Cinna font d'Hibakusha une ode graphique à l'amour éternel

Les brûlures

Une BD qui m’a laissé dubitatif. Certaines planches sont splendides alors que d’autres m’ont paru bâclées avec beaucoup de styles différents sans réelle unité. Le scénario m’a semblé également bien pauvre pour une BD qui aurait pu plonger un peu plus profondément dans cette piscine.

Les brûlures de Zidrou et Laurent Bonneau

Un flic qui drague à la piscine, des prostituées qui se font tuer, l’histoire se complique un peu et pis voilà

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
La vie, c'est comme la piscine.
Il y a toujours quelqu'un pour t'apprendre à nager. Mais va-t'en trouver quelqu'un pour t'apprendre à te noyer !


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dans les rues d'une petite station balnéaire, les putes tombent comme des mouches. Un premier cadavre, atrocement mutilé, est découvert, puis un second, brûlé. La série, pourtant, ne fait que commencer.

Arrêter les assassins, les deux inspecteurs de police chargés de l'enquête n'y comptent pas trop. Après, tout, les victimes ne sont que des putes. Italiennes, de surcroît. Nos deux flics cherchent néanmoins à comprendre. C'est leur boulot. Surtout, c'est ce qui les aide à tenir debout. Tenir debout, c'est déjà beaucoup, pas vrai ?

Fin de la parenthèse

Un dessinateur enfermé dans un hôtel particulier avec quatre top modèles nues durant les quatre jours de la résurrection d’un Salvador Dali cryogénisé… Le cocktail parfait aux champignons hallucinogènes pour une bande dessinées intrigante et inclassable.

Fin de la parenthèse de Joann Sfar

L’occasion d’en tirer des dessins magnifiques, de philosopher (délirer ?) sur la religion, la mode, la vie/mort, le sexe, le corps, la beauté, les drogues, la violence aveugle… et Dali

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
La chose qui te fait retourner en France n'a aucune logique.
Appelons ça du patriotisme.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Et si l'art était la seule alternative à la violence et à l'obscurantisme contemporain ?
Et si seul Salvador Dali, en prophète surréaliste, pouvait nous en montrer le chemin ?


Après tu n'as rien à craindre de moi, Joann Sfar nous convie à une parenthèse de quelques jours avec cinq personnages au bord de la crise de nerf. Confinés dans un hôtel particulier. Ils tentent une expérience artistique sans limites

Robinsons, père et fils

Didier Tronchet, pour moi, c’était Fluide Glacial. Jean-Claude Tergal, Raymond Calbuth, Sacré Jésus, la bite à Urbain et toutes ces drôleries sans trop de second degré avec pourtant un regard assez aiguisé sur tous les gentils paumés qu’on comprenait généreusement saupoudrées d’autodérision.

Robinsons, père et fils de Didier Tronchet

Mais là, quelle BD ! Un vrai bijou aussi lumineux que l’île aux Nattes sur laquelle il est parti vivre une période indéterminée avec son fils de 13 ans.

Et paradoxalement sur cette île perdue au milieu de rien, il s’est mis à l’introspection. Et il raconte : lui et son fils, son rôle de père et le fossé que l’adolescence creuse entre eux au milieu d’un paradis post-colonial (oui, tout n’est pas si magnifique)

Une BD tirée d’un petit livre tout aussi sublime !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
L'auteur, urbain sur-connecté du XXIe siècle, tente l'aventure du naufragé volontaire sur une île lointaine et minuscule. Et en plus, il emmène son fils en pleine adolescence. Comment survivre à cette double épreuve ? S'isoler plusieurs mois sur l'île aux Nattes, un îlot proche de Madagascar, en profiter pour évaluer son niveau de résistance à l'absence de confort moderne, se confronter à un nouveau quotidien et le faire avec son ado de 13 ans pour goûter encore un peu à la joie d'être père, voilà une opportunité que Didier Tronchet n'était pas prêt à laisser passer. Mais il ne s'attendait pas vraiment à ça...