Nom

Constance s’est donnée une mission. Écrire !

Elle ne transige pas, aucun écart, pas d’attache, ni famille ni bagage. Et elle écrit, diablement bien d’ailleurs !

Nom de Constance Debré

Et elle parle d’elle, de son enfance et de ses parents toxicos, de sa famille, de la bourgeoisie et des petites noblesses. Elle en parle pour mieux s’en détacher, pour les renier, pour cracher sur cet héritage

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« J'ai un programme politique. Je suis pour la suppression de l'héritage, de l'obligation alimentaire entre ascendants et descendants, je suis pour la suppression de l'autorité parentale, je suis pour l'abolition du mariage, je suis pour que les enfants soient éloignés de leurs parents au plus jeune âge, je suis pour l'abolition de la filiation, je suis pour l'abolition du nom de famille, je suis contre la tutelle, la minorité, je suis contre le patrimoine, je suis contre le domicile, la nationalité, je suis pour la suppression de l'état civil, je suis pour la suppression de la famille, je suis pour la suppression de l'enfance aussi si on peut. »

Le sang des bêtes

Tom, son couple, ses relations avec son fils et son père et sa belle fille traversent une crise, sa quarantaine. Vendeur dans une boutique de compléments alimentaires pour sportifs il voit une femme se faire maltraiter en face du magasin. Et commence ici la partie la plus délirante, originale, glauque et intéressante de ce bouquin. N7A !

Le sang des bêtes de Thomas Gunzig

Un livre qui pose plein de questions sur l’identité, le couple ou le courage mais qui se termine comme une romance feel-good un peu cucul dans laquelle l’amour et l’amitié sont les plus forts et que c’est avec les autres qu’on peut grandir. Zut, c’était pourtant très bien parti

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«Même si parfois la vie est difficile pour vous, vous n'avez aucune idée de ce que c'est que la sensation terrifiante d'être un animal dans le monde des humains.»

Appelez-moi Nathan

Nathan, un garçon né dans un corps de fille. L’âge de la puberté, de l’évidence, de l’acceptation et de la revendication de son identité !

Appelez-moi Nathan de Catherine Castro et Quentin Zuttion

Un peu à la manière d’un docu-fiction, la bande dessinée tente de montrer les étapes de façon positive sans éluder les difficultés. Un excellent album pédagogique !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Quitte à devenir quelqu'un, autant que ce soit vous-même !

Lila coule une enfance parfaite jusqu'au jour où son corps fait des siennes et crie à tout le monde qu'elle est une fille.

Lila est seule à savoir qu'elle est un garçon. Ce corps étranger, cette identité féminine, ça ne va pas être possible.

Devenir « il » aux yeux de tous, corriger les résultats de la loterie génétique pour être enfin lui-même, va être son combat. On n'imagine pas, comment l'imaginer, ce qu'une telle décision représente ; ce qu'il faut de bravoure, de ténacité, pour y parvenir.

Appelez-moi Nathan est la fiction d'une très belle histoire vraie

Être Cary Grant

Qui était-il ? Le savait-il lui-même ?

Être Cary Grant de Martine Reid

Né à Bristol, Archibald Alexander Leach a incarné l’essence même de l’acteur hollywoodien. Fut-il ce Monsieur Patate qui ne sut jamais mettre ensemble les différentes parties de son identité ? L’argument, s’il tient, aurait pourtant mérité d’être mieux défendu.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Tout le monde veut être Cary Grant. Même moi, je veux être Cary Grant. »

Des comédies romantiques de l'âge d'or du cinéma américain aux chefs-d’œuvre d'Alfred Hitchcock, Cary Grant (1904-1986) demeure l'une des stars d'Hollywood les plus célèbres au monde.

Gentleman flegmatique, séducteur caustique, il a réussi grâce à un physique exceptionnel à incarner « l'homme idéal », fantasme de millions de spectatrices et spectateurs. Derrière cette belle image de cinéma se cache pourtant un être tourmenté, dont toute l'existence est fondée sur le leurre. Originaire de Bristol, abandonné jeune par son père qui lui a fait croire que sa mère était morte, Archibald Leach décide de s'inventer un destin en Amérique, grâce au cinéma, plaçant sa vie sous le signe du double et de la duplicité : il change de nom, se lie sentimentalement avec des hommes et des femmes, se marie cinq fois de suite, connaît des moments de profonde dépression et fait l'expérience du LSD à des fins thérapeutiques.

Martine Reid retrace l'histoire d'un individu dont l'identité s'est patiemment forgée grâce au cinéma, en parallèle du rêve américain. Derrière le divertissement, la consommation de masse et les images d'une virilité conquérante, elle dévoile les fragilités d'un homme inquiet

Les petites distances

Une magnifique BD où on ne comprend pas trop ce qui se passe, pourquoi Max est invisible ou les démons de Léonie…

Les petites distances de Camille Benyamina et Véro Cazot

Mais ce n’est pas important, il suffit de se laisser porter

Et c’est très beau

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Pardon.
Excusez-moi.
Pardon.
Ex... cusez... moi !


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Je suis là.
Je suis Max.
On vit ensemble depuis deux semaines.
Enfin c'est surtout moi qui vis chez toi, mais je crois que je ne te dérange pas.
Tu ne m'entends vraiment pas ?

Coconut

Coconut, un titre qui explique tout le livre, le racisme et le besoin d’appartenance, les envies naïves et la dureté du quotidien.

Coconut de Kopano Matlwa

Un journal de deux jeunes sud-africaines à Joburg post-apartheid, l’une plutôt aisée et l’autre issue d’un milieu bien moins favorisé, deux Coconut, noires dehors et blanches dedans…

Un livre un peu plat, lancinant… Mais où est la vie quand s’en va l’espoir, insidieusement…

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Entre Ofilwe, jeune fille de milieu aisé, et Fikile issue de la pauvreté, il n'est qu'un point commun : ce sont des coconuts, des gosses noires dehors et blanches dedans. Nées bien après l'Apartheid, ces deux adolescentes par ailleurs très différentes vivent chaque instant du jour en espérant trouver dans le regard des autres le reflet de ce qu'elles pensent être.

Au fil d'un dimanche dans un restaurant chic, les dérives parfois naïves de la pensée de ces filles ne tarderont pas à les confronter aux aléas du désespoir. Mais peut-il en être autrement aux portes de l'enfance, dans un monde où les certitudes et le confort sont en voie de disparition ?

La vie d’une autre

Une fois ouvert, impossible de refermer ce livre. Une femme, mariée depuis 12 ans se réveille en ayant oublié ses douze dernière année.

La vie d’une autre de Frédérique Deghelt

Un livre magnifique, une femme à la recherche d’elle-même, de son mari, de leurs trois enfants, de son couple, de sa famille et de son identité.

Splendide !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Marie a vingt-cinq ans. Un soir de fête, coup de foudre pour le beau Pablo, nuit d'amour et le lendemain...

Elle se réveille à ses côtés, douze ans plus tard, mariée, mère de trois enfants, sans un seul souvenir de ces années écoulées. Comment faire pour donner le change à son entourage ?

Et comment retrouver sa propre vie ?

C'est avec une énergie virevoltante et un optimisme rafraîchissant que Frédérique Deghelt a écrit ce roman sur l'amour et le temps qui passe, sur les rêves des jeunes filles confrontés au quotidien et à la force des choix qui déterminent l'existence

L’imprudence

Ça commence, chaud comme la braise et puis… hop, je n’y ai plus compris grand chose. Une confrontation à ses origines, un dialogue difficile avec un frère, un deuil, un retour aux racines…

L’imprudence de Loo Hui Phang

Dommage, j’ai pas trouvé le chemin de ce livre qui m’a vite perdu.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
C'est une instinctive : elle observe, elle sent, elle saisit, elle invite, elle donne, elle jouit. Photographe, elle vit intensément, dans l'urgence de ses projets, de ses rêves, de ses désirs. Lorsque survient le décès de sa grand-mère au Laos, quitté à l'âge d'un an, elle prend l'avion pour Savannakhet, comme sa mère et son frère.

Là-bas, elle est étrangère. Pas tant en apparence qu'intimement : grandir en France lui a permis une indépendance, une liberté qui auraient été inconcevables pour une Vietnamienne du Laos. Son frère aîné brisé par l'exil peut-il comprendre cela ? Dans la maison natale, les objets ont une mémoire, le grand-père libère ses souvenirs, le récit familial se dévoile peu à peu. Plongée dans une histoire qui n'est pas la sienne, qui pourtant lui appartient, la jeune femme réapprend ce qu'elle est, comprend d'où elle vient et les différentes ardeurs qui la travaillent, qui l'animent.

Ce premier roman sensuel et audacieux, qui allie la délicatesse du style à l'acuité du regard, désigne la transgression des prophéties familiales comme une nécessité vitale et révèle le corps comme seul réel territoire de liberté

Chaman

Et la magie amérindienne n’a pas pris dans ce parcours à la recherche de soi, un peu plat et manquant de corps et d’émotion.

Chaman de Maxence Fermine
Chaman de Maxence Fermine

Maxence Fermine n’a pas réussi à me faire traverser l’Atlantique avec les volutes hypnotiques de cet indien qui se découvre en accompagnant les cendres de sa mère sur les terres de ses ancêtres.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Le jour où Richard Adam comprit qu'il n'avait qu'une vie, il n'avait jamais été si proche du ciel. »

Charpentier sur les immenses tours d'acier de Duluth, dans le nord des États-Unis, Richard Adam n'a jamais oublié le sang indien qui coule dans ses veines. Mais le retour sur la terre natale de ses ancêtres pour enterrer sa mère va toutefois le plonger dans un monde dont il n'aurait jamais soupçonné l'existence

Martin Eden

Certain de ses rêves, porté par sa propre confiance, aveuglé par son amour et brûlant de sa force et de sa jeunesse, Martin Eden arrivera.

Martin Eden de Jack London
Martin Eden de Jack London

Où ?

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Martin Eden, le plus autobiographique des romans de Jack London, est le récit d'un écrivain né dans les bas-fonds, homme de rien basculé dans la bourgeoisie qui croit tenir sa revanche sur la vie... C'est aussi la rencontre d'un homme et d'une femme ; l'occasion enfin de découvrir le vrai visage de Jack London, une personnalité rare à la source de notre modernité. Son oeuvre, dont Martin Eden est le point d'orgue, a fasciné des millions de lecteurs