Une saison douce

L’arrivée non préparée de migrants accompagnées d’humanitaires dans un petit village sarde sans charme va bouleverser les habitudes et les relations…

Une saison douce de Milena Agus

Une petite histoire sans angélisme mais avec beaucoup de tendresse sur les rêves de l’immigration et leurs réalités.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Il pleuvait à torrents et personne, vraiment personne, n'était prêt à ouvrir sa porte, et surtout pas à ces individus. Oui, il y avait des Blancs parmi eux - les humanitaires qui les accompagnaient - mais ils étaient tout aussi étranges que les autres malheureux, mal fagotés et mal en point. Que venaient-ils faire, ces envahisseurs, dans notre petit village où il n'y avait plus de maire, plus d'école, où les trains ne passaient plus et où même nos enfants ne voulaient plus venir ? Nous nous demandions comment les affronter, où les abriter puisqu'il le fallait. Eux aussi, les migrants, avaient l'air déboussolés. C'était pour ce coin perdu de Sardaigne, ce petit village délaissé, qu'ils avaient traversé, au péril de leur vie, la Méditerranée ? C'était ça, l'Europe ?

Faut pas prendre les cons pour des gens, tome 1 et 2

Immigration, capitalisme, Pôle emploi, pauvreté, tourisme sexuel, système de santé, SDF et terrorisme… Voilà de la BD politique à l’humour brillamment absurde !

Faut pas prendre les cons pour des gens, tome 2 de Emmanuel Reuzé et Nicolas Rouhaud

Et BIM !

Et un tome 2 encore meilleur que le premier !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Tome 1
Peut-on remplacer les enseignants par des distributeurs de diplômes ? Faut-il expulser du territoire son bébé ne parlant pas français quand on est patriote et républicain ? Doit-on incarcérer de futurs criminels pour éviter qu'ils ne commettent de futurs crimes sur de futures victimes ?
Retrouvez toutes les réponses à ces questions dans Faut pas prendre les cons pour des gens, un album d'humour absurde sur la bêtise ordinaire.
Dans ce livre, Reuzé et son fidèle compagnon Rouhaud, n'épargnent rien ni personne pour notre plus grand plaisir. Le dessin de Reuzé singe la BD contemporaine qui n'hésite pas à reprendre le même dessin sur plusieurs cases. Comme vous l'aurez compris, ce bougre ne prend vraiment rien au sérieux, pas même son éditeur !
Emmanuel Reuzé tord et maltraite les clichés de la société et livre une BD hilarante et grinçante à souhait

Tome 2
Faut-il une dérogation pour insulter un patron raciste ?
Peut-on passer des vacances sur le continent de plastique ?
Peut-on se faire rembourser un enfant défectueux ?
Retrouvez toutes les réponses à ces questions dans Faut pas prendre les cons pour des gens, un album d'humour absurde sur la bêtise ordinaire

La petite dernière

Petite dernière, Fatima grandit dans une famille musulmane de banlieue à Paris. Une fille qui se sent différente et qui se cherche.

La petite dernière de Fatima Daas

Avec une écriture dure et tendre, elle se raconte et se dévoile

C’est très beau

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Je m'appelle Fatima Daas. Je suis la mazoziya, la petite dernière. Celle à laquelle on ne s'est pas préparé. Française d'origine algérienne. Musulmane pratiquante. Clichoise qui passe plus de trois heures par jour dans les transports. Une touriste. Une banlieusarde qui observe les comportements parisiens. Je suis une menteuse, une pécheresse. Adolescente, je suis une élève instable. Adulte, je suis hyper-inadaptée. J'écris des histoires pour éviter de vivre la mienne. J'ai fait quatre ans de thérapie. C'est ma plus longue relation. L'amour, c'était tabou à la maison, les marques de tendresse, la sexualité aussi. Je me croyais polyamoureuse. Lorsque Nina a débarqué dans ma vie, je ne savais plus du tout ce dont j'avais besoin et ce qu'il me manquait. Je m'appelle Fatima Daas. Je ne sais pas si je porte bien mon prénom

La commode aux tiroirs de couleurs

Malgré un départ un peu confus, oscillant entre les personnages et la narratrice, je me suis rapidement retrouvé sous le charme absolu de ce récit de famille qui débute en pleine guerre d’Espagne, suivie de l’exil pour aboutir dans un bar-tabac-café-restaurant-hôtel-épicerie de Marseillette. Une histoire soigneusement consignée dans une commode que l’auteure reçoit en héritage au décès de sa grand-mère, l’Abuela.

La commode aux tiroirs de couleurs de Olivia Ruiz

Un presque premier roman fortement inspiré de son histoire familiale, époustouflant d’émotions et de sentiments. Des vies de femmes, porteuses de mémoire

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À la mort de sa grand-mère, une jeune femme hérite de l'intrigante commode qui a nourri tous ses fantasmes de petite fille. Le temps d'une nuit, elle va ouvrir ses dix tiroirs et dérouler le fil de la vie de Rita, son Abuela, dévoilant les secrets qui ont scellé le destin de quatre générations de femmes indomptables, entre Espagne et France, de la dictature franquiste à nos jours.

La commode aux tiroirs de couleurs signe l'entrée en littérature d'Olivia Ruiz, conteuse hors pair, qui entremêle tragédies familiales et tourments de l'Histoire pour nous offrir une fresque romanesque flamboyante sur l'exil

Mon père en doute encore

Mais quelle beauté, quel coup de cœur absolu pour ce livre !

Mon père en doute encore de Saphia Azzeddine

Saphia Azzeddine raconte son père, son enfance au Maroc, son arrivée en France et sa famille. Un livre comme une déclaration d’amour, comme un « merci de nous avoir aimés et de nous avoir grandis »

Une histoire de famille avec le Maroc, la France, l’amour des autres, les colères aussi, l’immigration. Un portrait aux milles parfums et couleurs, plein d’humour aux running gags amusants, lassants et ré-amusants, plein de tendresse et de gratitude.

Merci !

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"Il aurait voulu être un patriarche. Il n'a été qu'un bon père. Au fond de lui sommeille un petit dictateur qu'il aurait aimé nourrir pour devenir le genre d'homme que l'on craint déjà derrière la porte. Cette assurance que le pouvoir confère et qu'annonce un pas souverain avant d'entrer dans une pièce. Ceux qu'on redoute même quand ils sourient. Il aurait voulu être plus tout et moins quelque chose. Plus riche et moins pauvre en fait".

Dans ce roman autobiographique, Saphia Azzeddine nous livre l'histoire de son père. Cet enfant élevé par des femmes au beau milieu de la plus grande palmeraie du Maroc, alors sous protectorat, qui débarquera jeune homme, comme beaucoup dans les années 1960, à Paris pour se faire une place. Mais il ne la trouvera jamais vraiment. Entre deux pays, deux cultures, à la fois fier et honteux, tour à tour infirmer, couturier, c'est en père au foyer qu'il sera le plus heureux et se donnera corps et âme à l'éducation de sa fille, son trésor.
Avec beaucoup de piquant, d'émotions et d'humilité, Saphia Azzeddine retrace sa relation avec son père, ses moments de grâce, ses rébellions et ses excès

Ma part de Gaulois

Le chanteur de Zebda raconte son enfance, la banlieue, le sexisme, l’immigration algérienne, la violence… Mais aussi, le théâtre, la musique et le bac et la culture qui permettent de rêver plus loin. C’est tendre et violent.

Ma part de Gaulois de Magyd Cherfi
Ma part de Gaulois de Magyd Cherfi

Un livre qui n’a malheureusement pas autant de ressort que ce qu’il raconte. Zut !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
C'est l'année du baccalauréat pour Magyd, petit Beur de la rue Raphaël, quartiers nord de Toulouse. Une formalité pour les Français, un événement sismique pour l'« indigène ». Pensez donc, le premier bac arabe de la cité. Le bout d'un tunnel, l'apogée d'un long bras de fer avec la fatalité, sous l'incessante pression énamourée de la toute-puissante mère et les quolibets goguenards de la bande. Parce qu'il ne fait pas bon passer pour un « « intello » » après l'école, dans la périphérie du « vivre ensemble » - Magyd et ses inséparables, Samir le militant et Momo l'artiste de la tchatche, en font l'expérience au quotidien.

Entre soutien scolaire aux plus jeunes et soutien moral aux filles cadenassées, une génération joue les grands frères et les ambassadeurs entre familles et société, tout en se cherchant des perspectives d'avenir exaltantes. Avec en fond sonore les rumeurs accompagnant l'arrivée au pouvoir de Mitterrand, cette chronique pas dupe d'un triomphe annoncé à l'arrière-goût doux-amer capture un rendez-vous manqué, celui de la France et de ses banlieues.

Avec gravité et autodérision, Ma part de Gaulois raconte les chantiers permanents de l'identité et les impasses de la république. Souvenir vif et brûlant d'une réalité qui persiste, boite, bégaie, incarné par une voix unique, énergie et lucidité intactes. Mix solaire de rage et de jubilation, Magyd Cherfi est ce produit made in France authentique et hors normes : nos quatre vérités à lui tout seul !

Permis C

Découpé en petits chapitres, Permis C, c’est l’histoire de la xénophobie ordinaire, de l’enfance et de la découverte de la beauté et de la laideur. C’est l’histoire des petits, des poings dans la gueule et des premiers émois.

Permis C de Joseph Incardona
Permis C de Joseph Incardona

C’est rude et ça fait mal, mais Permis C vise juste! Juste à côté du permis de saisonnier.

La Suisse, pays d’accueil ? Une histoire d’il y a 40 ans mais toujours d’actualité, même si les origines et les raisons des migrations ont changé.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Une fois le train expulsé du tunnel, la voix du contrôleur a grésillé dans les haut-parleurs, prononçant une autre de ces phrases qui en disait bien davantage que son sens littéral, les phrases de la petite légende personnelle et immigrée qui mettaient un terme définitif aux vacances : Wir treffen in Brig ein. »

Permis C est mon livre le plus personnel. Je parle des bouleversements de l'enfance, je parle de ce que chacun de nous rencontre pour la première fois, ces épreuves qui nous déterminent. Car, tout est là, en nous, prêt à germer d'une façon ou d'une autre. En me remémorant ces années et en distordant le souvenir, j'ai enfin compris pourquoi je suis l'homme et l'écrivain que je ne cesse de devenir. Tout ça tient à très peu de chose : cet instant précis dans mon enfance où j'ai su que la vie est une tragédie qu'on est prêt à rejouer quoi qu'il arrive, pourvu que ça dure et que les jours nous soient cléments

Nous serons des héros

Un livre sensible sur une enfance déchirée par l’émigration et la perte du père. Dans un nouveau pays, avec un beau-père pas forcément mal intentionné mais âpre et maladroit.

L’histoire d’une reconstruction auprès d’une mère partagée entre son nouveau mari et son fils, d’un ami également immigré et d’un chat obligé de coucher dehors à cause des allergies du demi-frère.

Nous serons des héros de Brigitte Giraud
Nous serons des héros de Brigitte Giraud

Difficile de trouver sa place dans cette vie qui commence.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«Les nuits où je ne dormais pas, j'ouvrais le velux et je m'installais sur le toit, j'étais le seul dans la cité à jouir de ce privilège, passer la nuit à la belle étoile, dans le plus grand secret. Le ciel était-il le même ici qu'au Portugal, les constellations étaient-elles visibles depuis la lucarne de la prison de Peniche où mon père avait été enfermé ?»

En ce début des années soixante-dix, Olivio et sa mère viennent de fuir la dictature portugaise. Ils s'installent dans une banlieue lyonnaise et emménagent bientôt chez Max, un rapatrié d'Algérie, avec qui ils espèrent un nouveau départ. Alors que Max accepte mal l'adolescent, Olivio se lie à Ahmed, un immigré algérien de son âge, auprès de qui il trouve tendresse et réconfort

La Mecque-Phuket

Des portraits à l’essence pure d’humour d’une famille musulmane immigrée du Maghreb dans une banlieue parisienne.

Une galerie aux clichés magnifiques.

La Mecque-Phuket de Saphia Azzeddine
La Mecque-Phuket de Saphia Azzeddine

Je rigole encore.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Qu'il est vertueux d'offrir un voyage à La Mecque à ses parents ! Qu'il est bon de se sacrifier pour sa famille ! Et que la vie est simple quand on sait être docile ! Naviguant entre bêtise théorique et intelligence pratique, Fairouz mène un combat obstiné avec elle-même pour s'affranchir de l'estampille natale, de celles qui nous poursuivent comme un boulet en soirée et qui se révèlent plus nocives qu'une belle-mère mécontente si on ne les maîtrise pas. Fairouz tacle ses réflexes de fille bien pour n'être qu'une fille. Elle va s'attacher, nerveusement mais habilement, à se réapproprier sa vie, entre ce qu'on lui a transmis et ce qui se profile à l'horizon. L'horizon, c'est La Mecque... mais, après tout, pourquoi pas Phuket ?