Janet Burroughs

Une femme au 19e part en Afrique. Une histoire féministe ou coloniale ? Qu’importe ! Un choc de cultures, des rencontres, des paysages, des personnes.

Janet Burroughs de Françoise-Sylvie Pauly, dessins de Pascal Croci et Sandrine Py

Un carnet de bord tout en images et en voix off.

Un dessin très inspiré avec un narration subtile… trop, peut-être, et je m’y suis finalement un peu perdu.

Faute à un propos peu inspiré, une vision colonialiste trop datée ou un manque d’action ?

Restent les images, superbes !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Au XIXe siècle, l'Afrique est un continent encore méconnu. Pour Janet Burroughs, jeune femme indépendante à la curiosité scientifique, la rencontre avec une tribu matriarcale va bouleverser son existence... La fascinante Aboudalé, chef de cette étrange tribu, l'initie aux mystères d'un étonnant cimetière de pierres... Et lui raconte la légende de l'enfant-singe, celui que Edgar Rice Burroughs nous fera connaître sous le nom de Tarzan. Après Marie-Antoinette, Pascal Croci réalise à nouveau un sublime portrait de femme : celui d'une européenne découvrant une société inconnue, qui remet en questions son éducation et toutes ses certitudes

Les mains glacées

Invitée en résidence sur le Knut, un voilier faisant le tour du Groenland, MarieMo (Marie-Morgane Adatte) en profite pour illustrer son périple. Elle livre ici des petites scènettes qui parlent de la vie dans le grand Nord, de sa fragilité ou de l’impact humain à l’encre de Chine en noir et blanc. C’est parfois drôle, inquiétant et toujours très beau.

Les mains glacées de MarieMo

Ces historiettes sont entrecoupées de pages de journal à l’écriture plus approximative (disons… déchiffrable), des croquis, des notes et des essais dispensables, zut.

Une balade en bateau au milieu des icebergs avec quelques planches remarquables !

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Même pas un jour et j'ai déjà plein de choses à dire, à dessiner...


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Bande dessinée « reportage », Les Mains Glacées donne une vision sensible du milieu marin polaire et de la fragilité de son écosystème. De retour d'une résidence le long des côtes du Groenland sur le voilier Knut de l'association MaréMotrice, MarieMo élabore cette série de petits sketches magnifiquement illustrés à l'encre de chine. Mélanges entre réalité et imaginaire marin, ils dévoilent un certain regard sur les aléas d'un continent en proie au réchauffement climatique. Un dialogue entre l'océan, la glace, la faune et l'illustratrice

Comment parler des lieux où l’on n’a pas été ?

Alors que dans mon souvenir (forcément inexact) son essai Comment parler des livres qu’on a pas lu ? parlait de la (non)lecture en général, ce livre traite plutôt des grands mythomanes voyageurs, autrement appelés les voyageurs casaniers. Et c’est vraiment drôle et instructif !

La vie familiale, comme les différentes professions que nous venons d'examiner, offre un nombre de situations non négligeable où peut être requise la capacité à parler de lieux où l'on n'est jamais allé. Deux de ces situations au moins - dans lesquelles il importe de savoir faire croire que l'on se trouve ailleurs - méritent d'être rappelées pour mémoire. La première est l'adultère. S'il est conduit à décrire ses activités quotidiennes, celui qui raconte des histoires à la personne avec qui il s'est engagé devra par définition, à un moment ou à un autre, parler de lieux où il ne s'est pas rendu, faute d'être en mesure d'évoquer ceux où, dans le même moment, il est effectivement allé.
La seconde, le meurtre, est heureusement plus rare, mais chacun peut être un jour confronté à la nécessité d'en passer par là pour assurer sa tranquillité. Le fait de prouver que l'on se trouve ailleurs que sur la scène où a été commis le meurtre porte un nom, l'alibi et il est souvent capital pour son auteur d'être en mesure d'en fournir un qui paraisse valable.
Comment parler des lieux où l’on n’a pas été ? de Pierre Bayard

Le livre commence peut-être par le plus célèbre d’entre-eux, celui dont je n’aurais jamais douté : Marco-Polo ! qui n’a possiblement jamais été plus loin que Constantinople !

Le griffon est si fort qu'il saisit un éléphant avec ses pieds, l'emporte très haut, puis le laisse tomber à terre, ce qui lui brise les os, puis il s'assoit sur lui et s'en repait tout son saoul. Les gens de l'ile l'appellent ruc et il n'a pas d'autre nom ; aussi je ne sais s'il y a un oiseau plus grand ou si cet oiseau est le griffon ; toujours est-il qu'il n'a pas la forme que nous lui prêtons - moitié lion, moitié oiseau -, mais il est gigantesque et ressemble à l'aigle.
On voit combien, aussi bien pour les mœurs des habitants que pour celles des animaux, les récits de Marco Polo ont ce mérite de nous inciter à modifier nos habitudes de pensée souvent trop rigides et à nous adapter à des mondes alternatifs, différemment construits, dont la découverte ne peut que nous enrichir intellectuellement.
Les gros mythos de Marco Polo

Suivent ensuite des journalistes sportifs, écrivains, ou anthropologues… Magnifique et édifiant, cocasse et consternant.

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Les inconvénients des voyages ont été suffisamment étudiés pour que je ne m'attarde pas sur ce sujet. Démuni face aux animaux sauvages, aux intempéries et aux maladies, le corps humain n'est à l'évidence nullement fait pour quitter son habitat traditionnel et moins encore pour se déplacer dans des terres éloignées de celles où Dieu l'a fait vivre.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
L'étude des différentes manières de ne pas voyager, des situations délicates où l'on se retrouve quand il faut parler de lieux où l'on n'a pas été et des moyens à mettre en oeuvre pour se sortir d'affaire montre que, contrairement aux idées reçues, il est tout à fait possible d'avoir un échange passionnant à propos d'un endroit où l'on n'a jamais mis les pieds, y compris, et peut-être surtout, avec quelqu'un qui est également resté chez lui

La chance de leur vie

Une petite famille – les parents et l’ado – partent pour une année aux États-Unis à la suite de Monsieur qui a trouvé une place de prof dans une université.

Sylvie avait immédiatement accepté. Comme elle faisait toujours. Dire oui pour être tranquille. Et regretter après.
La chance de leur vie de Agnès Desarthe

Et tout le monde se cherche. Monsieur à travers la séduction, Madame à la création artistique et le fils dans une transe mystique.

La machine à laver ne fonctionnait plus. Voilà que les problèmes, les vrais, commençaient. Sylvie avait remarqué plusieurs fois, au cours de sa vie, que les appareils électroménagers œuvraient comme autant de Cassandre inanimées et modernes. Un moteur lâchait, un boîtier électronique rendait l'âme, et c'était le signe avant-coureur d'une catastrophe plus grande, d'une mauvaise période qui ne prenait pas forcément fin avec la réparation.

Qui de trouver ou se trouver, perdre ou se perdre, grandir, s’épanouir ou se faner dans les codes d’une amérique qui ne ressemble guère au Paris quitté (et fantasmé) alors que les attentats du Bataclan bouleversent la France

Et ?

… pas grand-chose en fait

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Hector avait une femme. Elle s'appelait Sylvie. Ensemble ils avaient un fils. Il s'appelait Lester. Un prénom anglais parce que la famille paternelle d'Hector était originaire de Penzance, en Cornouailles, ou plutôt d'une bourgade située au nord de cette station balnéaire. Un village dont on taisait le nom par amour du secret.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Hector, Sylvie et leur fils Lester s'envolent vers les États-Unis. Là-bas, une nouvelle vie les attend. Hector a été nommé professeur dans une université de Caroline du nord. Très vite, son charisme fait des ravages parmi les femmes qui l'entourent.
Fragile, rêveuse, Sylvie n'en observe pas moins avec lucidité les effets produits par le donjuanisme de son mari, tandis que Lester devient le guide d'un groupe d'adolescents qui, comme lui, cherchent à donner une direction à leurs élans. Pendant ce temps, des attentats meurtriers ont lieu à Paris, et l'Amérique, sans le savoir, s'apprête à élire Donald Trump.
Comme toujours chez Agnès Desarthe, chaque personnage semble suivre un double cheminement. Car si les corps obéissent à des pulsions irrésistibles, il en va tout autrement des âmes tourmentées par le désir, la honte et les exigences d'une loyauté sans faille.
Mais ce qui frappe le plus dans cet admirable roman où la France est vue à distance, comme à travers un télescope, c'est combien chacun demeure étranger à son destin, jusqu'à ce que la vie se charge de lui en révéler le sens

La patience des traces

Un bol qui se casse et une vie bascule. Simon, psychanalyste, laisse tout et part au Japon dans une petite pension. Partir loin pour se trouver soi-même.

La patience des traces de Jeanne Benameur

Un livre tout en suggestions et introspections, en lenteur et en drapés délicats, ceux de Madame Itô.

La vie comme la porcelaine ne se décasse pas, mais à l’instar du Kintsugi nos brisures peuvent dévoiler des trésors

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Psychanalyste, Simon a fait profession d'écouter les autres, au risque de faire taire sa propre histoire. À la faveur d'une brèche dans le quotidien - un bol cassé - vient le temps du rendez-vous avec lui-même. Il lui faudra quitter sa ville au bord de l'océan et l'île des émotions intenses de sa jeunesse, s'éloigner du trio tragiquement éclaté qui hante son ciel depuis si longtemps. Aussi laisser derrière lui les vies, les dérives intimes si patiemment écoutées dans le secret de son cabinet.
Ce sera un Japon inconnu - un autre rivage. Et sur les îles subtropicales de Yaeyama, avec les très sages et très vifs Monsieur et Madame Itô, la naissance d'une nouvelle géométrie amicale. Une confiance. À l'autre bout du monde et au-delà du langage, Simon en fait l'expérience sensible : la rencontre avec soi passe par la rencontre avec l'autre.
Jeanne Benameur accompagne un envol, observe le patient travail d'un être qui chemine vers sa liberté dans un livre de vie riche et stratifié : roman d'apprentissage, de fougue et de feu ; histoire d'amitié et d'amour foudroyés ; entrée dans la complexité du désir ; ode à la nage, à l'eau, aux silences et aux rencontres d'une rare justesse

La jeune femme et la mer

Catherine Meurisse a pu profiter d’une résidence d’artistes au Japon, juste au bord de mer. Elle se trouvait également au Japon lors d’un tsunami.

La jeune femme et la mer de Catherine Meurisse

Elle en a tiré ce récit en y mêlant sa fascination pour les paysages et les personnes, la mer et la nature, les forêts et leurs habitants.

Oscillant entre humour, poésie et fantastique, avec certaines planches splendides entrecoupées de pages plus discutables, La jeune femme et la mer ressemble à un conte graphique au message quelque peu sibyllin

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Arigato !
Vous avez fait bon voyage ?
Vous devez être fatiguée !


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«Je voudrais peindre la nature», déclare la jeune dessinatrice française débarquant au Japon. Sur son chemin, un peintre japonais, lui, cherche à « peindre une femme ». Quelle nature ? Celle qui apaise ou celle qui submerge ? Et quelle femme ? Nami, qui tient l'auberge thermale où les deux artistes vont séjourner ? Nami n'est pas un modèle facile. Mystérieusement liée aux éléments naturels, elle sait lire l'arrivée des typhons dans les plis de la mer. C'est en tout cas ce que prétend le tanuki effronté, animal mythologique nippon incontournable, qui surgit au gré des déambulations des deux voyageurs...

Conte philosophique, La Jeune femme et la mer rappelle que notre vie dépend de notre capacité à entrer en résonance avec la nature

Le chanteur perdu

Suite à un burnout et en arrêt de travail, un bibliothécaire se lance à la recherche d’un chanteur de son enfance, Rémi Bé. Sa quête le mènera à l’île aux Nattes, en face de Madagascar.

Le chanteur perdu de Didier Tronchet

Une histoire presque vraie, Rémi Bé a bien existé et si ce ne fut pas un bibliothécaire, c’est bien Didier Tronchet qui se rendit sur cette île accompagné de son fils. L’histoire de ce voyage est d’ailleurs racontée dans la BD et le livre Robinsons, père et fils.

Si l’album est « rigolo », la fiction n’apporte pas beaucoup à une histoire dans laquelle tant d’éléments se retrouvent dans les Robinsons. Tout ça m’a un peu perdu, comme une compote dans laquelle il n’est plus possible de retrouver des bouts de fruits authentiques.

D’ailleurs, pour remettre tout en ordre, il y a un dossier sous forme de questions réponses en fin de la BD accompagné de nombreuses photos sur Rémi Bé qui raconte son parcours du Vietnam à Madagascar en passant par la France et Pierre Perret ainsi qu’un roman disponible en téléchargement en pdf.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Lorsqu'il fait un burn-out, Jean, bibliothécaire qui semble être passé à côté de sa vie, décide de retrouver Rémy-Bé, le chanteur de sa jeunesse (lorsqu'il se voyait encore révolutionnaire et contestataire). Fasciné par la désinvolture et la liberté de ton des chansons, Jean voit dans cette recherche improbable l'occasion de renouer avec le personnage qu'il n'a pas osé être. Enregistrés sur une vieille cassette audio, les morceaux l'ont suivi pendant des années, seul vestige du passé. D'ailleurs, personne ne semble se souvenir de ce chanteur, l'aurait-il inventé ? Sa seule piste : la pochette du disque avec le viaduc de Morlaix en arrière-fond. L'indice est maigre, mais Jean pourra dénouer le fil de manière surprenante, avec le seul secours des paroles de la douzaine de chansons, qui sont comme un puzzle mystérieux. Au bout du chemin, il y a le fantôme du chanteur perdu que Jean pense connaître par cœur. Il n'est pourtant pas au bout de ses surprises. C'est un autre qu'il rencontrera, tout en faisant lui-même la découverte de celui qu'il est, à travers celui qu'il aurait pu être. Les îles lointaines ne laissent pas indemnes...

L’écume des pâtes : à la recherche la vraie cuisine italienne

Vous aimez manger, rencontrer, disserter, partager, goûter, découvrir ? Vous aimez les émotions de la restauration ? Ce livre est LE livre qu’il vous faut !

L’écume des pâtes : à la recherche la vraie cuisine italienne de Tommaso Melilli

Tommaso Melilli a pas mal voyagé, en France et en Italie, il a bossé dans nombre de restaurants et il aime ça et le partage magnifiquement bien. Un livre à mettre dans toutes les mains qui aiment tenir fourchettes, verres et quelques olives. Pour redécouvrir au fil de pensées pratiques, historiques ou philosophiques ce qui fait l’âme d’un restaurant ou d’une trattoria.

Et pour les recettes ? Retrouvez le sur slate.fr

Et maintenant, j’ai faim !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Après avoir travaillé dix ans dans des bistrots parisiens, Tommaso Melilli décide de rentrer dans son pays d'origine pour se lancer à la recherche de la « vraie cuisine italienne ».

Si tant est qu'elle existe encore.

De la dolce vita romaine à la solitude des Alpes piémontaises, de l'incontournable vitello tonnato à l'étonnante panna cotta au foin, Tommaso poursuit inlassablement sa quête.

Sa méthode : pénétrer dans les cuisines, intégrer les brigades, apprendre à connaître les chefs et chasser les ingrédients parfaits.

Voyage littéraire au cœur des saveurs, de la culture et de l'identité italiennes, L'Écume des pâtes est aussi l'autobiographie inattendue d'une nation

Petit traité sur l’immensité du monde

Dans les longueurs, sur les largeurs et vers la hauteur, Sylvain Tesson parcours le monde, les jours et les nuits. Il rencontre et se rencontre.

Petit traité sur l'immensité du monde de Tesson
Petit traité sur l’immensité du monde de Tesson

Un livre de vagabonderies.

L’amour de la route « by fair means » comme un wanderer ou un waldganger. Le désir de solitude, la détestation de la domination mâle, certains bivouac mémorables, l’attrait pour le lac Baïkal (qu’il racontera dans les forêts de Sibérie) l’escalade des cathédrales de pierre…

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Pour ralentir la fuite du temps, Sylvain Tesson parcourt le monde à pied, à cheval, à vélo ou en canot. Dans les steppes d'Asie centrale, au Tibet, dans les forêts françaises ou à Paris, il marche, chevauche, escalade aussi les monuments à mains nues. Pour mieux embrasser la terre, il passe une nuit au sommet de Notre-Dame de Paris, bivouaque dans un arbre ou sous un pont, construit des cabanes.

Cet amoureux des reliefs poursuit le merveilleux et l'enchantement. Dans nos sociétés de communication, il en appelle à un nouveau nomadisme, à un vagabondage joyeux. Ce Petit traité sur l'immensité du monde est un précis de désobéissance naturaliste, une philosophie de poche buissonnière, un récit romantique contre l'ordre établi

La féerie cinghalaise

Aïe ! Voilà un livre que j’avais bien mal jugé ! Lu de travers, trop vite et auquel je n’avais rien compris !

Certes, il ne s’agit pas là de grande littérature. Non, quand même pas! Mais de racisme il n’y en avait pas et cette féérie aurait même plutôt tendance à se moquer des colons et des touristes apeurés (voir mon ancienne critique tracée ci-dessous)

La balade d’un français dandy-candide à Ceylan accompagné par un colon britannique un peu brutasse. Une façon (à l’époque) de découvrir en s’amusant.

Bref, après avoir jeté au feu ce bouquin je me suis fait remonter les bretelles à juste titre sur Babelio. Alors, cher Monsieur Francis de Croisset, veuillez bien accepter ici toutes mes excuses pour mon jugement totalement à côté de la plaque !

La féerie cinghalaise : Ceylan avec les anglais de Francis de Croisset

Comme un ennuyeux voyage dans les colonies britanniques, les pérégrinations d’un français en croisière jusqu’à Ceylan.
Un témoignage raciste et condescendant des années 20.
Bouarf, allumez le feu !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
A l'approche de la cinquantaine, Francis de Croisset réalise un vieux rêve : confronter une île fantasmée à sa réalité. Les opérettes et les comédies qui ont fait son succès à Paris avaient souvent comme argument ce monde indien inconnu. Ceylan, colonie britannique au sud-est de l'Inde, se révèle d'une richesse étonnante par son histoire et sa nature profuse. Les temples millénaires du centre, les éléphants en liberté ou les fleurs et les fruits qui poussent sans entrave le réjouissent. Accompagné par des représentants parfois collants de sa Gracieuse Majesté, en se moquant de leur inimitable accent français, le voyageur curieux nous offre ici de vivantes descriptions pleines d'un humour inattendu. Ce joyau de l'océan Indien, encore mal connu des Français, y gagne sous sa plume authenticité et hommage à sa beauté