L’écrivain de la famille

La vie est une succession de choix, encore faut-il pouvoir imposer les siens.
Une magnifique histoire d’histoires manquées.

L'écrivain de la famille de Grégoire Delacourt
L’écrivain de la famille de Grégoire Delacourt
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Je venais d'avoir le bac de justesse. Ma soeur avait quatorze ans, elle écoutait Sheila chanter Hôtel de la plage avec les B. Devotion, allongée sur son lit. Il y avait des posters de Richard Gere et de Thierry Lhermitte sur les murs. Elle croyait au prince charmant. Elle avait peur de coucher avec un garçon, à moins qu'il ne fût le prince. Elle m'avait demandé si ça avait été bien ma première fois et j'avais répondu, d'une voix douce, oui, oui, je crois que c'était bien, et elle avait eu envie qu'on dise ça d'elle un jour, juste ça, oui, oui, c'était bien.

Et puis notre frère était entré dans la chambre, il nous avait couverts de ses ailes et nos enfances avaient disparu.

À sept ans, Édouard écrit son premier poème, quatre rimes pauvres qui vont le porter aux nues et faire de lui l'écrivain de la famille. Mais le destin que les autres vous choisissent n'est jamais tout à fait le bon...

Avec grâce et délicatesse, Grégoire Delacourt nous conte une histoire simple, familiale, drôle et bouleversante

Dans un livre, j’ai lu que…

Cette fois, c’est Eugène qui m’a bien fait rigoler. Dans un livre il a lu que…

Dans un livre, j'ai lu que... de Eugène
Dans un livre, j’ai lu que… de Eugène
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dans un livre, j'ai lu que le mot « canoë » est arrivé en Europe grâce aux Espagnols. En somme, « canoë » a voyagé en « caravelle »...

Dans un livre, j'ai lu que Cocteau fit rire un auditoire d'Immortels, en déclarant dans son discours de réception à l'Académie française : « Je sais que la poésie est indispensable. Mais je ne sais pas à quoi... »

Dans un livre, j'ai lu que..., ce sont les trésors de lecture d'Eugène, insolites, drôles, érudits... Embarquement pour le pays des mots !

Partagez avec Eugène vos propos trouvailles... Lisez et participez à la suite de l'aventure. Voir modalités du jeu à l'intérieur.

Easter parade

Avec un livre qui commence comme ça, il faut bien avouer que j’étais prévenu…
Vous reprenez un petit verre?

Easter parade de Richard Yates
Easter parade de Richard Yates
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Filles d'un couple divorcé, Sarah et Emily Grimes vivent une enfance maussade, ballottée entre diverses banlieues petites-bourgeoises de New York, qui flattent les aspirations sociales de leur mère perpétuellement déconcertée par la vie. Elles se rêveraient bien un père éditorialiste du Sun mais comprennent vite qu'il ne sera jamais qu'un «simple préparateur de copie».

Au sortir de l'adolescence. Sarah, la préférée de leur père, la plus jolie et la plus sensible, entame une histoire d'amour avec le fils de leurs voisins, un beau parti élevé dans une école privée anglaise. Sur une photographie datée de 1941, lors de l'Easter Parade, le couple est immortalisé dans tout l'éclat de sa jeunesse. Un avenir radieux semble s'offrir à lui. Trop différentes pour être proches, les deux soeurs suivent chacune leur chemin, sans vraiment perdre le lien. Jusqu'à ce qu'une série d'événements tragiques n'oblige Emily à remettre leur relation en perspective...

Féroces

K.O.!
Féroces de Robert Goolrick m’a laissé complètement groggy!

Féroces de Robert Goolrick
Féroces de Robert Goolrick
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Les Goolrick étaient des princes. Et tout le monde voulait leur ressembler.

C'étaient les années 50, les femmes se faisaient des coiffures sophistiquées, elles portaient des robes de taffetas ou de soie, des gants et des chapeaux, et elles avaient de l'esprit.

Les hommes préparaient des cocktails, des Gimlet, des Manhattan, des Gibson, des Singapore Sling, c'était la seule chose qu'ils prenaient au sérieux. Dans cette petite ville de Virginie, on avait vraiment de la classe, d'ailleurs on trouvait son style en lisant le New Yorker.

Chez les Goolrick, il y avait trois enfants, tous brillants. Et une seule loi : on ne parle jamais à l'extérieur de ce qui se passe à la maison. À la maison, il y avait des secrets. Les Goolrick étaient féroces

La garçonnière

Une violente surprise pour ce début d’année. Bon, pas vraiment joyeux, joyeux… plutôt à conserver pour un jour de pluie.

La garçonnière de Hélène Grémillon
La garçonnière de Hélène Grémillon

Un brillant cauchemar

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Ce roman est inspiré d'une histoire vraie. Les événements se déroulent en Argentine, à Buenos Aires. Nous sommes en août 1987, c'est l'hiver. Les saisons ne sont pas les mêmes partout Les êtres humains, si

Arrive un vagabond

Haaaaa, l’amour, l’amour, l’amour… On fait bien des bêtises avec c’t histoire.

Arrive un vagabond de Robert Goolrick
Arrive un vagabond de Robert Goolrick
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
C'est au cours de l'été 1948 que Charlie Beale arriva à Brownsburg, chargé de deux valises - l'une contenait quelques affaires et des couteaux de boucher, l'autre une importante somme d'argent.

Charlie y tomba deux fois amoureux. D'abord, il s'éprit de cette ville paisible de Virginie dont les habitants semblaient vivre dignement, dans la crainte supportable d'un Dieu qu'ils avaient toutes les raisons de juger plutôt bienveillant à leur égard. Une preuve parmi d'autres : il n'y avait encore jamais eu de crime à Brownsburg.

La deuxième fois que Charlie tomba amoureux fut le jour où il rencontra Sylvan Glass

Le temps où nous chantions

Pour les fêtes, un magnifique cadeau! Histoire d’une famille musicienne et métissée. A offrir ou se faire offrir! Et sinon, dans toutes les bonnes bibliothèques!

Le temps où nous chantions de Richard Powers
Le temps où nous chantions de Richard Powers
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Richard Powers a écrit le grand roman américain sur la famille, l'amour, la musique et les problèmes raciaux. Mieux : il en a fait un chant inoubliable.
Frederick Busch

En 1939, lors d'un concert de Marian Anderson, David Strom, un physicien juif allemand émigré aux États-Unis pour fuir les persécutions nazies, rencontre une jeune femme noire, Delia Daley.

Ils se marient et élèvent leurs trois enfants dans le culte exclusif de la musique, de l'art, de la science et de l'amour universel, préférant ignorer la violence du monde autour d'eux.

Cette éducation va avoir des conséquences diverses sur les trois enfants. Jonah devient un ténor de renommée mondiale, Ruth va rejeter les valeurs de sa famille pour adhérer au mouvement des Black Panthers, leur frère Joseph tentera de garder le cap entre l'aveuglement des uns et le débordement des autres, afin de préserver l'unité de sa famille en dépit des aléas de l'histoire.

Avec des personnages d'une humanité rare, Richard Powers couvre dans cet éblouissant roman polyphonique un demi-siècle d'histoire américaine, nous offrant, au passage, des pages inoubliables sur la musique

La première chose qu’on regarde

Très joli bouquin!

La première chose qu'on regarde de Grégoire Delacourt
La première chose qu’on regarde de Grégoire Delacourt
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Le 15 septembre 2010, Arthur Dreyfuss, vêtu de son caleçon fétiche, regarde un épisode des Soprano quand on frappe à sa porte. Il ouvre.

Scarlett Johansson.

Il a vingt ans, il est garagiste. Elle a vingt-six ans, et quelque chose de cassé

La vie sexuelle des cannibales

J’étais tombé sur cette couverture et il s’est avéré que derrière se cache le livre le plus drôle que j’ai lu ces derniers temps.
Attention, le titre est quelque peu trompeur et peut vous laisser sur votre faim.

La vie sexuelle des cannibales de J. Maarten Troost
La vie sexuelle des cannibales de J. Maarten Troost
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
On peut s'ingénier à empiler les diplômes inutiles pour différer son entrée dans la vie active, n'en vient pas moins le temps où il faut bien se décider à faire quelque chose. À moins que ne surgisse l'idée de génie de tout laisser tomber, et de ficher le camp au bout du monde - pourquoi pas au paradis des mers du Sud ?

Et c'est ainsi que l'inoffensif Maarten et sa vaillante compagne, Sylvia, débarquent un jour aux îles Kiribati, petite nation perdue au fin fond du Pacifique Sud. Pleins d'ardeur et de rêves : la vraie vie, enfin ! Comme quoi tout le monde peut se tromper...

Chaleur terrifiante, bactéries meurtrières, poissons toxiques, mer polluée : l'endroit n'est peut-être pas le paradis espéré. Surtout si la seule musique qui s'y entend en boucle, quand l'électricité veut bien être au rendez-vous, est la Macarena, que prolifèrent autour de vous des bestioles de dimensions inquiétantes, des fonctionnaires tatillons et dérangés, et des voisins aux facultés altérées par l'abus de substances variées.

Rien n'est plus ennuyeux que le récit d'un voyage réussi : autant dire que celui-ci vous tient en haleine de bout en bout, vous fait pleurer de rire à chaque page et vous permet, une fois le livre reposé, de mieux apprécier certains produits courants de la vie moderne comme le café, les douches à volonté ou la presse à scandale