Tu as bossé sur bien des bandes dessinées de mon enfance, des Tintin, Bob et Bobette ou Clifton…
Et bien sûr…
Banzaï ! Et bon vol
Tu as bossé sur bien des bandes dessinées de mon enfance, des Tintin, Bob et Bobette ou Clifton…
Et bien sûr…
Banzaï ! Et bon vol
Encore un excellent Maigret ! Décidément les derniers écrits me semblent tellement plus riches que les premiers !
Dans cette enquête on retrouve l’amour de de l’auteur pour Paris et ses canaux, ses péniches, ses quartiers et ses petites ruelles.
Une enquête avec un petit twist qui débouche sur un tueur fort attachant ?!? Car oui, Maigret ne juge généralement pas, il laisse ce soin à la justice.
Un roman qui m’a pas mal fait rire (jaune) aujourd’hui, alors que toute la France revendique la conservation des acquis sociaux sur les retraites. A deux ans de la retraite, Maigret apprend qu’il va écoper de trois ans de malus. Bim ! (Et personne ne moufte ?)
Un polar avec des voleurs de tableaux, un psychopathe au couteau, une famille richissime, une serveuse amoureuse, Madame Maigret (qui conduit la voiture !), des sandwiches et des bières…
Ne connaissant pas Nina Childress (et très mal l’art contemporain en général), c’est Fabienne Radi qui m’a attiré. Et merci ! Merci pour le texte, et merci pour la découverte de Nina Childress !
Et d’ailleurs, merci autant à Fabienne Radi qu’à Nina Childress – qui sont désormais devenues un peu des sœurs jumelles indissociables dans mon esprit – pour cette bio aussi déjantée (en fait, sûrement moins) que la vie de Nina l’a été jusqu’à aujourd’hui.
Certes, le début est bien plus amusant et le livre finit par lasser un tantinet dans la longue galerie des différentes périodes d’une artiste qui, incessamment, se renouvelle, se réinvente, cherche, copie (on peut dire ou c’est péché ?), s’inspire, invente et crée.
On livre où l’on croise, en vrac et juste pour l’anecdote, Andy Warhol et Sylvie Vartan, toute une galerie d’ex, Sisi, la famille Ewing de Dallas, Hedy Lamarr ou l’inspecteur Bourel (…il y en a tant). Une bio très drôle et décomplexée pour les férus d’art contemporain, les fans de Fabienne Radi et tous-tes les curieuses-x
Un excellent mort que voilà ! Avec presque du suspense, des coups de feu, des rebondissements et même… des sentiments.
Et tout le monde est là ! Maigret et Madame, Moers de l’identité judiciaire, les éternels Lucas, Janvier, Lapointe, Torrence, un juge toujours impatient et des criminels bien méchants, des indics, des barmans, des hôtels miteux aux patrons louches, des petits brigands et des danseuses… Et bien sûr, des nuits blanches à la bière et sandwichs.
Un polar bien équilibré avec, une fois n’est pas coutume, une fin touchante
Tiens, voilà une enquête où l’on ne croise que des innocents (enfin… presque). Maigret et ses collaborateurs interrogent, fouinent, cherchent, mais aucun coupable crédible ne semble apparaître.
Simenon ne va quand même pas nous faire le coup du coupable surprise qu’il sort de sa manche juste à la fin et bim ?
Mais non, ça tient la route, cet homme du banc est un bon Maigret, un poil atypique, mais d’une brillante et surprenante construction !
Ces Maigret écrits dans les années 30 permettent de bien se rendre compte de l’époque. Car entre deux guerres, toutes les péniches n’étaient pas à moteur et nombre d’entre elles étaient tirées par des chevaux le long des chemins de halage.
Cette enquête est la deuxième de Maigret et ces premiers livres ne font pas vraiment partie de mes préférés. L’écriture y est moins fluide, les personnages moins clairs. Une histoire de jeune femme retrouvée étranglée dans un canal glauque et sombre.
Un Maigret toutefois intéressant pour qui souhaite découvrir des termes tels que Panama, charretier, cabestan, un système de trématage ou savoir qu’il y avait une écurie sur les péniches
C’est magnifique, hilarant, drôle, cocasse, c’est un chef d’oeuvre, c’est fou, juste, débile, incroyable, impertinent, marrant, génial, surprenant, inconvenu, bienvenu… (encore ?)
L’Indéprimeuse (Davina Sammarcelli et Felicia Sammarcelli) m’avaient déjà impressionné avec leur traduction de Guillaume Remuepoire et garnissent mon intérieur de leurs tableaux et impressions. Elles réjouissent les imprimeuses-eurs, typographes, correctrices-eurs, polygraphes, infographistes, metteuses-eurs en pages, titreuses-eurs… (tiens, j’y pense, sont-elles pour ou contre l’écriture inclusive ?) et toutes et tous !
Mais surtout, elles dont drôles et poétiques !
Et c’est un chef-d’oeuvre !
Merci l’Indéprimeuse, c’est un bonheur
Après plus d’une quarantaine de Maigret, je remarque de plus en plus différentes périodes d’écriture et les derniers opus (dont celui-ci) me semblent vraiment meilleurs !
Simenon à moins besoin d’en faire, les intrigues sont moins tortueuses, l’action plus lente et les personnages ont plus de corps.
Certes, si l’inspecteur boit toujours, c’est avec plus de modération, mais sa pipe n’a que rarement le le temps de refroidir
Voilà un petit essai qui brille principalement pour ce qu’il ne promet pas : guérir de la procrastination.
Auteur d’un article qui fit beaucoup de bruit, John s’est fendu (après moultes reports) d’un petit bouquin sur la procrastination structurée.
Un livre bourré d’humour et (quand même) de quelques conseils, pour nous permettre (si ce n’est de guérir) de mieux vivre avec ce handicap fréquemment lié, selon lui, à un autre défaut, le perfectionnisme. Mais ne serait-ce pas, là aussi, un peu de mauvaise foi ?
Le dernier Maigret avant la quille ! Et après, c’est fini (enfin… pas tout à fait)
Certes, de nombreuses enquêtes paraîtront après, mais Simenon n’ayant pas écrit ses livres dans l’ordre chronologique, voilà déjà l’heure de poser sa plaque et de partir à Meung-sur-Loire pour une retraite bien méritée. Et voilà pourquoi ce livre écrit en 1933 annonce la fin alors que la dernière enquête sera écrite en 1972. Pourtant, Madame Maigret est déjà dans les cartons !
Une enquête glauque dans un endroit qui aurait pu être sympa, en Haute-Marne, juste à côté de Paris au milieu des écluses.
Mais voilà, on s’y retrouve chez un odieux tyran domestique, qui loge sa maîtresse à l’étage, qui insulte sa femme et n’a de respect pour personne. Un riche parvenu à la force de ses bras, bien malheureux au milieu de ses possessions et qui ne vit qu’en écrasant ceux qui l’entourent.
Une écluse N°1 pénible et laborieuse