Happy parents

Les joies et bonheurs de la parentalité croqués avec joie (et visiblement une grosse fatigue) par le happy Zep.

Happy parents de Zep

C’est frais, coloré, ça sent le vécu, les nuits blanches, les grosses gênes, les couches, les petits accidents, les après-midi au parc, les sparadraps, le baby-blues, les désillusions et aussi… beaucoup d’amour pour supporter tout ça

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Échographie
Là ! On voit très bien votre bébé.
Oooh


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Être parent, c'est compliqué, être enfant, ce n'est pas simple ! Au fil de 60 gags et autant de situations, Zep donne vie à ses personnages : d'un côté, des pères et des mères que rien ne préparait à ce choc ; de l'autre, des bébés, des écoliers, des ados immergés dans leur univers. Et entre les deux, mille et une occasions de ne pas se comprendre. Mieux vaut en rire... et avec Zep, c'est garanti !

Dipla Dipla

Nathalie joue avec les images, les superpositions et les couleurs. Et c’est pourtant dans ces représentations irréelles que ressortent d’authentiques émotions.

Les mots exposent
Les corps supposent
Quoi que l'on fasse
Les voix effleurent
Ce que le cœur
Déplace
Dipla Dipla, texte et photographie de Nathalie Berthod

Sophie utilise différentes techniques (pointe fine, mine de plomb, aquarelles, gravures…) pour illustrer les détails. Feuilles, tissus, paysages, ou des réflexions sur un monde à sauvegarder. Des dessins d’une grande finesse qui invitent à la réflexion.

Tassé dans des bunkers mités
Vivote du bouillon d'humain
Orgie d'écran et de télé
Ma ville prend de l'embonpoint
Ma ville ne fait plus rêver
Dipla Dipla, texte et dessin de Sophie Solo

Ce recueil d’une grande poésie a été édité à l’occasion d’une expo commune regroupe des textes et photographies de Nathalie Berthod et des textes et dessins de Sophie Solo.

Sous les galets la plage

Albert, Francis et Edouard sont en vacances dans les maisons de leurs parents au bord de mer.

Sous les galets la plage de Pascal Rabaté

Et Albert qui doit entrer à l’école militaire tombe amoureux d’Odette… Mais ce ne sera pas si simple.

Un dessin simple et efficace avec des pastels et des aplats qui rendent parfaitement l’ambiance du sortir de guerre pour une romance compliquée et des petits truands pas trop méchants

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
18e Brocante de Kertudy
25 Frs pour cette sculpture Baoulé. Un souvenir des colonies à ce prix là, c'est donné.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Station balnéaire de Loctudy, septembre 1963. Albert, Francis et Édouard, issus de familles bourgeoises, comptent profiter des vacances pour vivre de nouvelles expériences. Un soir, alors qu'ils rencontrent une certaine Odette, celle-ci leur demande de participer aux cambriolages des résidences alentour. Follement épris de la jeune femme, Albert est prêt à tout pour lui prouver ses sentiments

Les grands espaces

Avec une époustouflante (si, si !) première page que seule la bande dessinée peut offrir, Catherine Meurisse nous emporte avec elle au pays de son enfance.

Les grands espaces de Catherine Meurisse

Alors qu’elle est encore toute petite, ces parents déménagent en campagne dans une vielle ferme à moitié détruite. Une ruine, quoi.

Elle raconte la nature, les objets, les gens, les paysans et le Roundup, les fleurs et la poésie des arbres, la magie de la nature, l’émerveillement de l’enfance.

Et c’est très chou !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«Les filles, la campagne sera votre chance», ont dit les parents. Catherine Meurisse a donc passé son enfance au grand air. Sous ses yeux, un chantier : une vieille maison à rénover, des arbres à planter, un jardin à créer. Des rêves à cultiver. On laboure, on bouture, on plante un rosier provenant de chez Montaigne, un figuier de chez Rabelais. On observe le tumulte du monde - les mutations de l'agriculture, la périurbanisation du monde rural...
Avec l'humour qu'on lui connaît, Catherine Meurisse compose un poème malicieux dédié à la campagne, où a germé sa vocation de dessinatrice. Les Grands Espaces, comme La Légèreté, son précédent album, l'attestent : la nature et l'art - tout ce qui pousse, tout ce qui vit envers et contre tout - seront une chance

La jeune femme et la mer

Catherine Meurisse a pu profiter d’une résidence d’artistes au Japon, juste au bord de mer. Elle se trouvait également au Japon lors d’un tsunami.

La jeune femme et la mer de Catherine Meurisse

Elle en a tiré ce récit en y mêlant sa fascination pour les paysages et les personnes, la mer et la nature, les forêts et leurs habitants.

Oscillant entre humour, poésie et fantastique, avec certaines planches splendides entrecoupées de pages plus discutables, La jeune femme et la mer ressemble à un conte graphique au message quelque peu sibyllin

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Arigato !
Vous avez fait bon voyage ?
Vous devez être fatiguée !


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«Je voudrais peindre la nature», déclare la jeune dessinatrice française débarquant au Japon. Sur son chemin, un peintre japonais, lui, cherche à « peindre une femme ». Quelle nature ? Celle qui apaise ou celle qui submerge ? Et quelle femme ? Nami, qui tient l'auberge thermale où les deux artistes vont séjourner ? Nami n'est pas un modèle facile. Mystérieusement liée aux éléments naturels, elle sait lire l'arrivée des typhons dans les plis de la mer. C'est en tout cas ce que prétend le tanuki effronté, animal mythologique nippon incontournable, qui surgit au gré des déambulations des deux voyageurs...

Conte philosophique, La Jeune femme et la mer rappelle que notre vie dépend de notre capacité à entrer en résonance avec la nature

Noir burlesque

Une très bonne BD noire, avec des truands testostéronés, du sexe, des coups et des gueules cassées, des flingues et des entourloupes. Un graphisme magnifique en noir et blanc rehaussé par du rouge avec un grand talent. Comme un hommage soigné au genre, tant pour le dessin – avec des femmes courbes et des hommes à la mâchoire d’enclume – que pour le scénar un peu ridicule et caricatural.

Noir burlesque de Enrico Marini

Slick vient payer ses dettes à New-York après un séjour en Europe.

Mais voilà, ce n’est que le premier tome. Quelle déception lorsque je suis arrivé à la fin qui n’en était pas une. Il faudra patienter. Dommage !

Noir burlesque, tome 2

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Années 1950, États-Unis. Slick travaille pour Rex, un boss de la mafia irlandaise qui tient un cabaret. A la suite d'un vol raté, leur partenariat est annulé et Slick devient un homme à abattre. Pour ne rien arranger, ce loup solitaire est aussi l'ancien amant de Caprice, la fiancée de Rex, et malgré les années, ils sont toujours irrémédiablement attirés l'un par l'autre

Les amis de Pancho Villa

Rodolfo Fierro était la bras droit de Pancho Villa. Un tueur sanguinaire et sans pitié.

Les amis de Pancho Villa de Léonard Chemineau

Adapté d’un roman de James Carlos Blake, Léonard Chemineau propose ici bout de l’histoire de la révolution mexicaine – sa partie sanglante en tout cas – avec un graphisme particulièrement à propos.

Une histoire quand même un peu touffue pour être résumée dans une BD de 128 pages dans lesquelles la mort s’invite plus souvent qu’à son tour

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
C'est en 1910 que tout a commencé.
Je faisais deux ans de taule à Chihuahua pour avoir buté un flic.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Quoi de mieux pour narrer l'épopée de la révolution mexicaine que de se mettre dans la peau de Rodolfo Fierro, le plus fidèle et irréductible compagnon de Pancho Villa ? À travers son récit, c'est l'histoire chaotique du Mexique au début du XXe siècle qui défile. L'odyssée grandiose et pitoyable de ces révolutionnaires à la fois idéalistes et cruels.
Entre faits et fiction, une vision très noire, d'où émergent des moments d'authentique grandeur, le dévouement et le courage d'hommes sans mesure, qui embrassent la vie et la mort avec la même fougue. Une réflexion sur le sens de l'action révolutionnaire

Et puis merde

Un monde post apocalyptique, des révolvers, une communauté un poil bizarre, quelques gimmicks éculés avec des femmes très jeunes et belles, des vieux décrépis, et tueurs à gage maladroits, un piège comme une passoire, des morts.

Jeremiah, tome 36 : Et puis merde de Hermann

Tout cela sent le réchauffé d’une vieille recette qui a perdu toute saveur

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Jeremiah et Kurdy, seuls survivants d'un incendie ayant ravagé leur hôtel, tentent d'échapper à la police et se retrouvent sur une propriété privée très sécurisée. Ils sont accueillis par le propriétaire et découvrent vite ce qu'il cache avec tant d'empressement

Mécaniques du fouet : vies de Sainte Eugénie

Une biographie mixant la bande dessinée, la peinture, le dessin, du texte et des réflexions personnelles. Un livre atypique et biscornu comme le fut la vie d’Eugénie Guillou (1861 – date de mort inconnue) et aussi fouillée que les traces de sa vie sont lacunaires.

Mécaniques du fouet : vies de Sainte Eugénie de Christophe Dabitch et Jorge González

De religieuse à mère maquerelle prodiguant le fouet, la vie d’Eugénie s’est déroulée à l’inverse d’une rédemption jusqu’à une fin inconnue.

En reprenant les rares vestiges de son passage principalement constitués de son dossier judiciaire, Christophe Dabitch restitue une histoire hypnotique – et un peu glaucasse quand même – très bien mise en valeur par les peintures et dessins aux techniques mixtes et déroutantes de Jorge González.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Eugénie Guillou fut nonne puis spécialiste de la fessée et des mises en scène sexuelles à Paris, au début du XXe siècle.
On la surnommait «La Religieuse»
Elle voulait être indépendante et inventer sa vie, elle aimait le théâtre du fouet. Disparue, morte, oubliée, elle n'a laissé que quelques traces, comme des petits cailloux.
Aujourd'hui, celui qui vous raconte son histoire a ramassé les petits cailloux.
Il y a un siècle entre eux, mais ils se parlent.
Il l'appelle Eugénie, puis Sainte Eugénie, parce qu'elle le vaut bien.
Laisse-moi t'appeler mon Chou.
Ce n'est pas vraiment mon style...
Ça fait pute, comme dans les romans de genre.
Ça doit te plaire puisque tu vas raconter mon histoire

Et nos lendemains seront radieux

Quel bonheur, quel coup de coeur, quelle bande dessinée fantastique !

Et nos lendemains seront radieux de Hervé Bourhis

Premièrement, le graphisme (couleurs, dessins, aplats) est magnifique, j’ai adoré !

Ensuite, les mises en pages, le schéma narratif, les titrages et tous les effets sont parfaitement utilisés pour la mise en avant du scénario.

Et surtout, l’histoire est géniale, jusqu’au-boutiste et absolue. Le début est tendre comme l’enfance et la fin à la hauteur des idéaux.

Une histoire d’écologie radicale, d’incapacité politique et de pouvoir qui corrompt de facto les âmes les plus pures et aguerries. Et qu’importe sa propre vision personnelle, Hervé Bourhis signe là une géniale BD drôlissime et désespérante

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Sylvain et Camille sont conseillers politiques. Un soir, ils se retrouvent isolés avec la présidente de la République au fort de Brégançon. C'est ainsi que les deux idéalistes décident de la prendre en otage pour imposer au pays une politique écologiste