Le jeune acteur : aventures de Vincent Lacoste au cinéma

À quatorze ans, le jeune Vincent Lacoste est pris pour le premier rôle dans le casting du premier film de Riad Sattouf, les beaux gosses. C’est le début d’une carrière prometteuse. Les premiers pas, les espoirs fous, la gestion de la célébrité naissante, le jeu d’acteur… tout est nouveau !

Le jeune acteur, tome 1 : aventures de Vincent Lacoste au cinéma de Riad Sattouf

Une histoire qui sent bon le vrai et la « belle histoire » – un peu convenue

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
En 2008, Riad Sattouf réalise son premier film, Les Beaux Gosses. Il choisit comme premier rôle le jeune Vincent Lacoste, timide et complexé, qui n'avait jamais imaginé être acteur.
Le collégien de 14 ans se retrouve alors propulsé dans le monde secret, fascinant et parfois flippant du cinéma !
L'histoire vraie d'un adolescent anonyme devenu l'un des acteurs les plus talentueux de sa génération

Play Boy

Après la séparation d’avec son mari – avec lequel elle a eu un fils, Constance rencontre une femme, puis une autre et une autre…

Play Boy de Constance Debré

Une rupture et des aventures comme une façon de se séparer de sa vie d’avant, de se trouver soi-même, de se débarrasser de toutes les scories, du mariage, de son père, du fric et de toutes ses attaches. C’est sexuel, désordonné, erratique et confus, comme une nouvelle vie qui se cherche.

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
J'ai même pas osé mettre la langue la première fois que j'ai embrassé une fille. C'était après Laurent. Avant je savais mais c'était théorique. J'ai fait un effort pour la deuxième. Je lui ai roulé une vraie pelle. Ça m'avait flattée comme un mec qu'elle soit mannequin. On progressait. J'avais toujours peur, mais moins. Sauf qu'à chaque fois on en était restées là. Ou plutôt elles en étaient restées là avec moi. Des hétéros qui se posaient vaguement la question et qui avaient calé. Des filles plus jeunes que moi, mais des filles comme moi.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
L' autobiographie sans filtre de Constance Debré. Le play-boy, c'est elle, une femme qui met sa vie sur papier sans épargner personne.

Le petit Didier

Je p’tit JoeyStarr a grandi en banlieue, au milieu des immeubles avec des bandes de copains. Il raconte sa vie avec son père, la famille à Paris et aux Antilles, le foot, l’ennui, les coins de rue sombres, les premiers tubes de colle et les premières bêtises qui le mèneront au pensionnat.

Le petit Didier de JoeyStarr

Rien de spécial, l’enfance de gamin de banlieue. Une bio touchante et gentillette qui pourrait rappeler les Ritals de Cavanna, mais sans la verve, l’humour ou l’autodérision.

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Je suis petit. Je suis à la fenêtre. Je suis seul, l'appartement est vide. Ma mère ne vit plus avec nous. Où vit-elle, ma mère ? Mon père est descendu, sans doute. Je ne sais pas. Comme tous les jours, il est venu me chercher à l'école. Et puis il est reparti. Faire une course. Parler bagnole avec le garagiste d'en face. Voir mon oncle. Je ne sais plus.
Mon père n'est pas du genre à traîner dans les cafés.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« J'ai l'impression d'avoir un soleil dans le ventre, mais il ne peut sortir. »
Le petit Didier Morville grandit dans la cité Allende à Saint-Denis auprès d'un père autoritaire et mutique. Livré à lui-même, l'enfant observe le monde qui se transforme sous ses yeux et qui l'entoure. Avec les gamins de la cité, il joue, trompe l'ennui, dis- simule ses escapades à son père. Sur une bicyclette volée ou dans les cages d'un terrain de foot, il fuit le triste quotidien et goûte à la liberté. En même temps, il continue de se retirer dans sa tanière, discret, caché. Des vents contraires l'animent, le menant parfois là où il ne voudrait pas aller...
Dans ce récit lucide et attachant de son enfance aux contours mouvants, en remontant aux origines, JoeyStarr révèle ce qui a construit son ardente personnalité.

Enfant, il s'appelait Didier Morville. Il est devenu JoeyStarr

Chroniques de jeunesse

Pour payer ses études, Guy va travailler à l’usine. Une papeterie (celle qui fabrique le papier sur des rouleaux de plusieurs tonnes, pas celle qui vend des stylos et des enveloppes) gigantesque, éprouvante, chaude, humide et exigeante. L’apprentissage du métier d’ouvrier et de la fatigue.

Chroniques de jeunesse de Guy Delisle

Un dessin remarquable en noir et blanc avec quelques aplats de jaune qui colle remarquablement bien avec l’usine, son architecture et sa mécanique. Des points de vues qui expriment parfaitement le gigantisme des installations qui s’impose au petit nouveau.

Pourtant, même si elle semble fidèle, l’histoire reste superficielle. La relation avec le père est bien vite balayée et celles avec les ami.e.s à peine esquissée. Certes, le sujet n’était pas là.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dans sa jeunesse, l'auteur, alors étudiant, a travaillé trois étés dans une usine à papier. Il raconte cette expérience, brossant avec humour et tendresse un portrait du monde du travail et questionnant les relations qu'il entretient avec son père, lui-même salarié dans l'usine en tant qu'ingénieur industriel

Belle et bête

Pourquoi ce livre ? Pourquoi cette aventure, pour chercher ou démontrer quoi ?

Un
Tu étais vieux, tu étais gros, tu étais petit et tu étais moche. Tu étais machiste, tu étais vulgaire, tu étais insensible et tu étais mesquin. Tu étais égoïste, tu étais brutal et tu n'avais aucune culture. Et j'ai été folle de toi. Non pas qu'il y ait un rapport de cause à effet entre tes défauts et les sentiments océaniques que j'ai éprouvés. C'est une curieuse coïncidence. Même au temps où ma passion était si fastueuse que j'aurais échangé mon avenir contre une heure dans tes bras je n'ai jamais cessé de te voir tel que tu étais : un porc.
Belle et bête de Marcela Iacub

Je reste dubitatif, un besoin de vengeance, de se prouver quelque chose, un besoin de salir, de se salir, une fascination ou une pure manipulation ? Curieux.

CONDAMNATION À LA DEMANDE DE DOMINIQUE STRAUSS-KAHN
Par ordonnance du 26 février 2013, le juge des référés du tribunal de grande instance de PARIS a ordonné l'insertion, dans chaque exemplaire de l'ouvrage de Marcela IACUB intitulé « Belle et Bête », du présent encart informant le lecteur de ce que le livre porte atteinte à la vie privée de Dominique STRAUSS-KAHN.

Un texte hypnotique atypique et dispensable.

Reste que ce monsieur ne semble évidement guère recommandable. Oui, je pèse un peu trop mes mots, mais je ne souhaite afficher de bandeau ici… Je m’en tiendrais donc à d’hypocrites euphémismes

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Tu étais vieux, tu étais gros, tu étais petit et tu étais moche.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
L'histoire romancée de la liaison de 7 mois qu'a entretenue l'auteure avec Dominique Strauss-Kahn, en 2012. Tout en en dressant un portrait peu flatteur, elle expose les sentiments réels qu’elle a néanmoins éprouvés pour DSK

Changer : méthode

Edouard Louis semble avoir un inépuisable besoin de réparer. De se réparer, réparer ses amitiés perdues, réparer ses regrets, ses erreurs…

Changer : méthode de Édouard Louis

Un livre qui tente de revenir aux sources pour expliquer ses fuites, défendre ses choix, prouver son honnêteté, dissiper les malentendus et justifier ses maladresses.

Une biographie de ses choix de vie et de ses motivations. Mais aussi un témoignage duquel semble affleurer une constante culpabilité.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«Une question s'est imposée au centre de ma vie, elle a concentré toutes mes réflexions, occupé tous les moments où j'étais seul avec moi-même : comment est-ce que je pouvais prendre ma revanche sur mon passé, par quels moyens ? J'essayais tout»

Vivre la nuit, rêver le jour : souvenirs

En 2011-2012, Christophe a eu envie d’écrire sa vie – la nuit, des anecdotes, des rencontres, ses femmes et conquêtes, sa fille, les voitures et le poker.

Vivre la nuit, rêver le jour : souvenirs de Christophe

Il a eu aussi besoin de parler de sa création, du son, de l’expérimentation musicale, de ses disques, de sa vision de la musique, et aussi de son rapport à la célébrité.

Il en ressort un livre aux phrases courtes (comme il parlait, d’ailleurs), bourré de name dropping et d’égo, ni déplaisant, ni surprenant tant il semble correspondre à l’image qu’il donnait de lui. Un livre somme toute assez cohérent et paru à sa demande en 2021

Le livre se termine avec une sélection des textes et poèmes qu’il a écrit… quelques mots bleus

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Personne ne peut expliquer vraiment qui il est ni ce qu'il aime. Il y a trop de paramètres cachés et mystérieux. Pour créer, je me sers de ces choses qui sont terriblement secrètes et ancrées en moi, de souvenirs très importants. Plus j'avance, plus je reviens en arrière, plus j'aime l'intouchable que j'étais. »

Les souvenirs bruts et incandescents de la plus singulière étoile de la chanson française.

Enfant d'une famille italienne aimante mais chaotique, jeune dragueur de Saint-Germain-des-Prés, fan d'Elvis et de John Lee Hooker, version frenchy de James Dean, dandy moustachu en smoking crème, fou de bagnoles, chasseur de sons aux verres fumés, Christophe a traversé avec élégance les époques sans jamais se démoder.

Du Golf-Drouot à la salle Pleyel, du hit-parade au frisson underground, ses souvenirs dessinent une autre histoire de la chanson française. Esthète, obsessionnel, anticonformiste, Christophe s'apprêtait à publier le récit sans filtre de son existence quand la mort s'est interposée

Robinsons père et fils : à Madagascar, l’île aux Nattes

Immédiatement après avoir lu la bande dessinée qui m’avait beaucoup touché, j’ai commandé le petit livre qui lui avait donné naissance.

Robinsons père et fils : à Madagascar, l’île aux Nattes de Didier Tronchet

Et au début de ma lecture, j’ai eu un peu peur d’être déçu, de ne pas y retrouver l’humour, de regretter les images si parlantes qui épargnaient bien des mots. Puis, petit à petit, je me suis laissé gagner par ce rythme différent, moins immédiat mais plus profond, plus intime et moins rigolard

Et j’ai été absolument conquis par sa tendre introspection, celle d’un père qui se retrouve confronté à l’adolescence de son enfant sur une île paradisiaque au large de Madagascar.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Un îlot perdu dans l'océan Indien... quelques récits de voyageurs, une ou deux photos... il n'en faut pas plus à l'auteur pour quitter son univers urbain et s'expatrier plusieurs mois sur l'île aux Nattes, au large de Madagascar, quintessence du concept îlien, avec « la ferme intention de vivre sans les béquilles que la société moderne fait passer pour indispensables. »

Pourtant, une fois déchiré le voile du fantasme, la réalité rattrape vite le fugitif... À commencer par les réalités personnelles. Partir hors du monde n'est pas partir hors de soi...

Sur cette île sans issue, Didier Tronchet fait l'apprentissage d'une autre vie, non pas en solitaire, mais avec une bombe à retardement devant lui, sur la pirogue, un adolescent, son fils Antoine...

Robinsons, père et fils

Didier Tronchet, pour moi, c’était Fluide Glacial. Jean-Claude Tergal, Raymond Calbuth, Sacré Jésus, la bite à Urbain et toutes ces drôleries sans trop de second degré avec pourtant un regard assez aiguisé sur tous les gentils paumés qu’on comprenait généreusement saupoudrées d’autodérision.

Robinsons, père et fils de Didier Tronchet

Mais là, quelle BD ! Un vrai bijou aussi lumineux que l’île aux Nattes sur laquelle il est parti vivre une période indéterminée avec son fils de 13 ans.

Et paradoxalement sur cette île perdue au milieu de rien, il s’est mis à l’introspection. Et il raconte : lui et son fils, son rôle de père et le fossé que l’adolescence creuse entre eux au milieu d’un paradis post-colonial (oui, tout n’est pas si magnifique)

Une BD tirée d’un petit livre tout aussi sublime !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
L'auteur, urbain sur-connecté du XXIe siècle, tente l'aventure du naufragé volontaire sur une île lointaine et minuscule. Et en plus, il emmène son fils en pleine adolescence. Comment survivre à cette double épreuve ? S'isoler plusieurs mois sur l'île aux Nattes, un îlot proche de Madagascar, en profiter pour évaluer son niveau de résistance à l'absence de confort moderne, se confronter à un nouveau quotidien et le faire avec son ado de 13 ans pour goûter encore un peu à la joie d'être père, voilà une opportunité que Didier Tronchet n'était pas prêt à laisser passer. Mais il ne s'attendait pas vraiment à ça...

Cruelle

Allongée dans un lit d’hôpital, Florence (oui, c’est autobiographique) a peur de sortir

Cruelle de Florence Dupré la Tour

Et allongée elle repense à son enfance, ses frères et sœurs (et sa jumelle), l’église et surtout, son rapport aux autres et aux animaux. Cochons d’Inde, lapins, poissons, poules, oies, tortues, chats, chiens… tout ces animaux aimés, mutilés et torturés (ou tués)…

Une bande dessinée très curieuse qui la met un peu mal et questionne sur la cruauté enfantine et le « que penser de l’enfant que j’étais » ?

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Le spectacle de la vie
Je suis à l'hôpital. J'ai 26 ans. Chambre 203. Tension à 13/8. Il est 11 heures 37. Il pleut un peu dehors.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Enfant :
Être humain dans sa période de développement située entre la naissance et la puberté.

Animal :
Être vivant organisé, sensible et capable de mouvement.

Cruauté :
Plaisir que l'on éprouve à voir un être vivant souffrir ou à lui infliger cette souffrance.

Une histoire vraie