Du feel-good version institutrice candide en ZEP sur les réseaux sociaux.
Clairement, je ne suis pas le bon public, mais les vacances servent aussi à la découverte.
Une histoire rigolote pleine de bons sentiments à la morale pédagogique qui aligne les clichés et images préfabriquées et qui a eu raison de mon plaisir
Un an déjà qu'elle enseigne au collège Georges-Brassens et la peur est toujours là, comme une intruse, tapie dans la chaleur de ses entrailles. L'appréhension de rentrer en classe. Ce sentiment irrépressible de ne pas être à la hauteur. La hantise d'être avalée crue par vingt-cinq ados survitaminés. C'est comme se retrouver dans la cage aux lions, sans fouet, ni protection.
Amandine Doucet, jeune professeure de français, est parachutée dans un collège sensible de banlieue parisienne. Sur place le constat est sans appel, elle n'a ni la bosse pédagogique ni l'autorité pour dompter ses élèves. Désabusée, elle se console en clashant sur les réseaux sociaux des influenceurs issus de la téléréalité, en particulier Sandra Faitout. Celle-ci cristallise à ses yeux la déchéance intellectuelle qui mine cette jeunesse.
Sous couvert d'anonymat, Amandine soigne son ego en se taillant une réputation de vanneuse et n'hésite pas à confronter en duel son ennemie virtuelle. Mais ce don pour la médisance pourrait bien se retourner contre elle...