Camiothécaire-biblioneur aux lectures éclectiques. Romans, essais, biographies et autobiographies, récits de voyage, bandes dessinées, nouvelles, chroniques, témoignages… des critiques selon l'humeur
Après l’autobiographie, voici Depardieu au présent. Qui est-il dans le monde qui l’entoure : innocent !
Passé le name dropping un peu pompeux du début, Gérard se livre avec une grande simplicité et sans tabou.
Et merde à ceux qui ne l’aiment pas, il est comme ça Gérard.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) L'icône du cinéma français donne son avis sur le monde d'aujourd'hui, répond aux critiques qui lui sont faites quant à ses choix de vie et prises de positions face à l'actualité, évoque avec émotion les amitiés liées au cours de son existence notamment dans le milieu du 7e art
Un bref – peut-être trop bref – historique des dérives et erreurs de la politique agricole des 100 dernières années. Tout y passe, agrochimie, productivisme, industrialisation, remembrement, déshumanisation, mécanisation… pour arriver au gros merdier actuel.
Un essai à charge, au pas de charge, pas de quartier !
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Ce qui a été fait peut-il être défait ? Oui, jurent quelques siphonnés, dont je suis. Pour les besoins d'un projet industriel amoral, on a vidé des milliers de villages et rempli les banlieues de millions de prolétaires, dont beaucoup devenus des chômeurs perpétuels.
Mon vieux Raymond, ne me dis surtout pas que tu ne regrettes rien. Moi, si. Une autre histoire était possible.
Fabrice Nicolino, dans ce brillant essai, dresse un état des lieux de l'agriculture, soumise depuis un siècle à une folle industrialisation, au recours incontrôlé à la chimie et à des politiques productivistes désastreuses.
Un livre incontournable pour retrouver la raison et imaginer une agriculture qui remette l'humain au centre de ses préoccupations
Peut-être sur un blog… Et encore. Une tête bien faite n’excuse pas la pauvreté des propos.
Parfois amusant, généralement inutile et évidement déjà oublié.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Artiste engagé à la plume bien pendue, Guy Bedos évoque son passé, les hommes et femmes qu'il a eu la chance de croiser, de Jacques Prévert à Pierre Desproges en passant par Simone Signoret ou Coluche. Entre la vie qui le rassure et la mort qui le séduit, ce «suicidaire qui s'attarde» promène sa mélancolie et nous invite dans ses souvenirs. Il parle de l'amour, des femmes, de sa famille, de ses enfants avec qui il partage le goût de la scène et de l'écriture.
Comme il l'a fait pendant un demi-siècle, il ne peut s'empêcher de passer au crible l'actualité avec un esprit décapant. Il s'en prend à tous, de la gauche de François Hollande à la droite de Nicolas Sarkozy, sans oublier la tribu Le Pen...
Intransigeant, Val m’a laissé parfois en rade. Zut. Frustrant lorsqu’il qu’il a raison. Mais pas que. Bibliobs nous parle d’humour. Ha bon. Re-zut alors.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) « À quoi bon la culture puisque le monde tient désormais en deux catégories : like et unlike ?
C'est ainsi qu'on subit jusqu'à la nausée les dénonciations d'Edwy Plenel, les indignations d'Edgar Morin, la nostalgie totalitaire d'Alain Badiou ou les leçons de morale de Cécile Duflot, qui ont au moins un point commun avec Marine Le Pen : ils sont " antisystèmes ". Le " système ", c'est le mal. Ça ne veut rien dire, mais ça défoule.
Le prêt-à-s'indigner médiatique, c'est la trop mince couche de glace sur laquelle titubent nos démocraties modernes. Il alerte sur la disparition des escargots, mais reste indifférent à la résurgence de l'antisémitisme.
Qu'il s'agisse de la réintroduction des ours, d'un licenciement à La Poste ou du meurtre de Juifs perpétrés par un djihadiste dans une école, c'est le sociologisme qui, immanquablement, dit le bien et le mal, repris par les rédactions, les chroniqueurs, les humoristes, les parlementaires, sous les yeux de plus en plus indifférents des citoyens désespérés.
Les autres points de vue sont insultés, ridiculisés, marginalisés, refoulés aux confins de l'hérésie. On n'a jamais vu dans l'histoire qu'une telle censure morale des points de vue puisse durer bien longtemps.
Face à ce mur derrière lequel agonise le débat démocratique, Malaise dans l'inculture propose la réhabilitation du marteau-piqueur. »
Philippe Val
Les marchands de doutes de Naomi Oreskes et Erik M. Conway.
Ça c’est de l’information sur la désinformation.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) "Notre produit, c'est le doute". Les lobbys industriels (industrie du tabac, de l'énergie, du pétrole...) ont, à coup de milliards de dollars, élaboré une stratégie destinée à éviter toute réglementation de santé publique ou environnementale qui aurait pu nuire à leurs intérêts. Une stratégie toute simple, qui a consisté à nier en bloc les preuves scientifiques de la dangerosité du tabac, du DDT, de la réalité du trou de la couche d'ozone, des atteintes environnementales des pluies acides.
Discréditer la science et les scientifiques, semer la confusion : grâce à l'aide d'un petit groupe d'experts indépendants et de médias naïfs ou complaisants, cette stratégie a fonctionné et fonctionne toujours. Pour preuve : le réchauffement climatique ? l'enjeu le plus important pour la planète et ses habitants ? continue, en dépit des innombrables travaux menés à son sujet, en dépit de ses effets qui commencent à se faire sentir, d'être taxé de gigantesque supercherie. Enquête aussi implacable qu'incroyable, l'ouvrage témoigne de l'importance des faits scientifiques dans le débat public, et conduit à une réflexion profonde sur la vulnérabilité de la société mondiale ? la tactique, mise au point outre-Atlantique, s'exportant bien ? face aux "marchands de doute".