Salut 2022

Quelle année 2022 !

Joël Dicker meilleures ventes en francophonie, Laurence Boissier qui s’en est allée, quelle année terrible ! Mais aussi l’annonce de la mort de Jean Teulé, Sempé, Christian Bobin ou Françoise Bourdin. Misère de misère.

Mais aussi une année pleine de lectures. Un peu trop, sûrement, je peine à me souvenir de tout ça. 281 livres pour 49338 pages. 95 bandes dessinées, livres d’images, albums ou romans graphiques. Mais aussi 136 romans, 29 biographies, 13 essais ou documentaires et 8 livres de mémoires ou autres avec une moyenne de 3.17 étoiles.
76 autrices et 122 auteurs mais avec une moyenne de 3.34 étoiles pour les autrices et 3.09 pour les hommes. Bim ! 2023, l’année de la parité ?

2022, année de la découverte de Nelly Arcan, un choc qui me rend triste, je ne lirais plus rien d’elle, tout est là. Mais par là, l’envie de découvrir mieux la production québécoise avec, par exemple Mélanie Michaud, Marie-Pier Lafontaine ou Anne Archet pour ne citer qu’elles.
2022 fut aussi l’occasion d’enfin finir de lire toutes les productions de Saphia Azzeddine, quelles merveilles !

Pour l’édition, l’année 2022 restera aussi en francophonie celle de Blackwater et ses hypnotiques couvertures chez Monsieur Toussaint Louverture. Et si les éditeurs réussissent à comprendre que des livres, ça peut aussi être joli, c’est tout ça de gagné !

Mes lectures en 2022 en font clairement une année d’autrices avec les déjà citées, mais aussi avec (pour ne citer que mes préférences et dans un total désordre) Camille Anseaume, Pénélope Bagieux, Jeanne Broucq, Stéphanie Lugon, Maud Ventura, Camilla Vivian, Julia Wallach, Marjane Satrapi, Emma Becker, Nathalie Berthod et Sophie Solo, Constance Debré, Virginie Despentes, Diglee, Noémie de Lattre, Clara Dupont-Monod, Sarah Jollien-Fardel, Maria Larrea, Élodie Llorca, Pascale Robert-Diard, Joy Majdalani, Jeanne Cherhal, Coco, Nancy Huston (tiens, encore une canadienne !), Catherine Meurisse, Fabienne Périneau, Karine Reysset, Alexia Stresi, Ketty Rouf , Karine Yoakim-Pasquier ou Fabienne Radi
Magnifique année !

Finalement une fin d’année un peu particulière, sans plus trop d’envie, à manger des enquêtes du commissaire Maigret à la file après en avoir trouvé un dans la cave de mes parents

Finalement, pour ce qui est de ce blog qui avait commencé comme un « log » me permettant de conserver une trace de mes lectures, je suis allé jeter un oeil (bien narcissique, je l’avoue) aux statistiques WordPress et cette année, il y a eu 9796 pages vues en 2022 (5403 en 2021). Et si ces passages ici ont été autant d’idées de lectures, ma foi, quelle réussite. C’est pas Squeezie et ses millions d’abonnés, c’est pas non plus Jöel Dicker et ses millions de livres vendus, mais toutes ces vues pour des photos de pages de livres, c’est bien sympa quand même.

Allez, en route pour 2023 !

Maigret et les vieillards

Maigret se retrouve dans la haute. Des vieux princes et diplomates emplis de devoir et de droiture. Aux histoires d’amours impossibles et de mariages de raison.

Chaque fois qu'il achetait un complet, un pardessus, des chaussures, Maigret les portait d'abord le soir pour se promener avec sa femme dans les rues du quartier ou pour aller au cinéma.
J'ai besoin de m'y habituer... disait-il à Mme Maigret qui se moquait affectueusement de lui.
Il en était de même quand il se plongeait dans une nouvelle enquête. Les autres ne s'en apercevaient pas, à cause de sa silhouette massive, du calme de son visage qu'on prenait pour de l'assurance. En réalité, il passait par une période plus ou moins longue d'hésitation, de malaise, voire de timidité.
Maigret et les vieillards de Georges Simenon

Et là, un mort. Sans motif, sans vol, sans effraction, sans raison. Une balle dans la tête et trois dans le dos. Un vieillard pourtant apprécié de tous.

Encore un qui n'avait pas menti! Curieux métier, pensait Maigret que celui où on est déçu que quelqu'un n'ait pas tué! C'était le cas et le commissaire, malgré lui, en voulait tour à tour à ces gens-là d'être innocents ou de le paraître.
 Car, malgré tout, il y avait un cadavre.

Et une femme de maison acariâtre qui va poser bien des soucis au commissaire pour une enquête « à la Maigret », avec pipe, bière et sandwiches

Maigret 84/103

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
C'était un de ces mois de mai exceptionnels comme on n'en connaît que deux ou trois dans sa vie et qui ont la luminosité, le goût, l'odeur des souvenirs d'enfance. Maigret disait un mois de mai de cantique, car cela lui rappelait à la fois sa première communion et son premier printemps de Paris, quand tout était pour lui nouveau et merveilleux.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Maigret s'était rarement trouvé aussi dérouté devant des êtres humains. Est-ce qu'un psychiatre, un instituteur ou un romancier aurait été mieux à même de comprendre des personnages surgis d'un autre siècle ? Une seule chose était certaine: le comte Armand de Saint Hilaire, doux vieillard inoffensif et homme d'honneur avait été assassiné, chez lui, par quelqu'un dont il ne se méfiait pas...

M. Gallet décédé

Ce Maigret fait partie des huit premiers Maigret, tous publiés en 1931. La victime ressemble à un gros looser qui semble ne pas en être un mais finalement si. Mais bon… il est mort, non ?

La toute première prise de contact entre le commissaire Maigret et le mort, avec qui il allait vivre des semaines durant dans la plus déroutante des intimités, eut lieu le 27 juin 1930 en des circonstances à la fois banales, pénibles et inoubliables.
M. Gallet décédé de Georges Simenon

Alors que dans les dernières enquêtes, Simenon s’attache à créer des portraits des différents protagonistes en développant mieux leurs psychologies avec une intrigue que je trouvais souvent plus faible, c’est bien ici la résolution de l’enquête qui est au centre du roman.

« Seulement, il y a l'histoire de la grille !
« Et puis! que diable Emile Gallet allait-il faire sur le mur ? »
Le brigadier s'était assis à la même place qu'auparavant et approuvait en attendant la suite. Mais il n'y eut pas de suite.
« Allons prendre l'apéritif! » dit Maigret.

Le commissaire lourdeau qui pèse bien ses cent kilos, gêné par la chaleur et coiffé d’un melon prend ses marques

Maigret 3/103

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Une corvée
La toute première prise de contact entre le commissaire Maigret et le mort, avec qui il allait vivre des semaines durant dans la plus déroutante des intimités, eut lieu le 27 juin 1930 en des circonstances à la fois banales, pénibles et inoubliables.
Inoubliables surtout parce que, depuis une semaine, la Police judiciaire recevait note sur note annonçant le passage à Paris du roi d'Espagne pour le 27 et rappelant les mesures à prendre en pareil cas.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dans un hôtel de Sancerre où il était connu sous le nom de M. Clément, Emile Gallet, domicilié à Saint-Fargeau, a été tué d'une balle dans la tête et achevé d'un coup de poignard dans le coeur. Une double escroquerie... Dans un hôtel de Sancerre où il était connu sous le nom de M. Clément, Emile Gallet, domicilié à Saint-Fargeau, a été tué d'une balle dans la tête et achevé d'un coup de poignard dans le coeur. Maigret apprend que le jour du crime, Gallet a eu une altercation avec son fils ainsi qu'avec le châtelain voisin de l'hôtel. Et le commissaire découvre que Gallet, que sa femme croyait représentant de commerce, ne l'était plus depuis dix-huit ans...

Signé Picpus

Ici, Maigret se retrouve plongé dans un mystère digne de la chambre jaune. Enfin, pas tout à fait, mais pourtant, rien n’est clair et le commissaire va devoir largement ouvrir son champ de vision.

Demain, à cinq heures de relevée, je tuerai la voyante. Signé: Picpus.
Signé Picpus de Georges Simenon

Une enquête parisienne du commissaire au style caractéristique qui sera par la suite repris par Colombo (de plus en plus, il semble presque impossible que les scénaristes de son pendant américain n’aient pas lu d’enquêtes du commissaire Maigret)

Maigret, par tradition, avait commencé par la « chansonnette », l'interrogatoire bon enfant, cordial, avec l'air de n'attacher aucune importance aux questions posées, avec même l'air de s'excuser d'une simple formalité.
L'autre jour, j'ai oublié d'éclaircir un point... Lorsqu'on a frappé d'une certaine manière à la porte de Mlle Jeanne, vous nous avez dit, n'est-ce pas, que celle-ci était occupée à vous tirer les cartes ?...
Le Cloaguen écoutait sans répondre, sans avoir l'air de comprendre.

Maigret 43/103

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Picpus a-t-il menti ?
Cinq heures moins trois. Une pastille blanche s'éclaire dans l'immense plan de Paris qui couvre tout un pan de mur. Un employé dépose son sandwich, enfonce une fiche dans un des mille trous d'un standard téléphonique.
- Allô ! XIVe?... Votre car vient de sortir?...


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Demain, à cinq heures de relevée, je tuerai la voyante. Signé : Picpus. »
Qui est ce Picpus ? Quelle voyante ? Pourquoi ce crime invraisemblable et sans mobile annoncé ?
Maigret, qui a fait établir une surveillance très large au risque d'être ridicule, en arrive, pour la première fois de sa carrière, à souhaiter que le meurtre ait bien lieu. Ce qui arrive en effet. Une Mlle Jeanne est poignardée chez elle dans son boudoir. Dans la cuisine mitoyenne est enfermé à clef un vieil homme en pardessus, calmement assis sur une chaise. Il attend. Il semble n'avoir rien vu et pleure doucement à la nouvelle du drame.
« Jamais devant un homme Maigret n'a eu une telle impression de mystère », écrit Simenon.

Un Noël de Maigret

Un recueil de trois nouvelles, dont la première avec le commissaire le jour de Noël.

Il ne mangeait jamais le matin, se contentait de café noir. Mais c'était encore un rite, une idée de sa femme. Les dimanches et jours de fête, il était censé rester au lit jusque tard dans la matinée, et elle allait lui chercher des croissants au coin de la rue Amelot.
Il se leva, mit ses pantoufles, enfila sa robe de chambre et ouvrit les rideaux. Il savait qu'il avait tort, qu'elle serait navrée. Il aurait été capable d'un grand sacrifice pour lui faire plaisir, mais pas de rester au lit alors qu'il n'en avait plus envie.
Il ne neigeait pas. C'était ridicule, passé cinquante ans, d'être encore déçu parce qu'il n'y avait pas de neige un matin de Noël, mais les gens d'un certain âge ne sont jamais aussi sérieux que les jeunes le croient.
Un Noël de Maigret de Georges Simenon

Une enquête de Maigret qui commence avec pas grand chose. Une petite voisine d’en face qui voit un père Noël lui apporter une poupée dans la nuit et soulever les lattes du parquet.

Une lecture amusante à réserver pour les fêtes

Maigret 63/103

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
C'était chaque fois la même chose. Il avait dû soupirer en se couchant :
- Demain, je fais la grasse matinée.
Et Mme Maigret l'avait pris au mot, comme si les années ne lui avaient rien enseigné, comme si elle ne savait pas qu'il ne fallait attacher aucune importance aux phrases qu'il lançait de la sorte. Elle aurait pu dormir tard, elle aussi. Elle n'avait aucune raison pour se lever de bonne heure.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
En ce matin de Noël, Maigret s'apprête à passer une journée tranquille en compagnie de son épouse. Il vient tout juste de terminer son petit déjeuner quand deux voisines viennent le trouver et lui raconter un petit incident : dans la nuit, la nièce de l'une d'elles a eu la visite du Père Noël.

Au revoir Françoise

Si vous regardez la Grande Librairie, lisez le Monde, Libé ou écoutez France Inter, vous n’avez possiblement jamais entendu parler de Françoise Bourdin.

Par contre, si vous travaillez au service de prêt adultes d’une bibliothèque, il est impossible que vous n’ayez nombre de vos lectrices qui auront eu un pincement au coeur à Noël en apprenant son décès

Françoise Bourdin

Au revoir Françoise, vos lectrices vous pleurent

Shangri-La

Si on commence par ce qui est très bon dans cette bande dessinée, on peut parler du dessin, de la créativité du contexte, du développement, du scénario, des points de vue politiques, sociaux et économiques, de la construction des métaphores et… Oui ! Il y a vraiment plein de trucs géniaux dans Shangri-La

Shangri-La de Mathieu Bablet

Mais si certaines planches sont magnifiques, d’autres m’ont laissé froid et fatalement, au fil de la lecture, je me suis éloigné.

Reste un space opera graphique impressionnant au service d’une critique sociale très contemporaine de nos compulsions acheteuses abruties par un pouvoir économique omnipotent. Portrait d’une société lobotomisée qui court à sa perte en croyant à un paradis promis lui permettant d’oublier les oeillères qu’elle s’est mise elle-même.

Un album au flashback éblouissant

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
L'espace infini. L'Homme et Tianzhu Enterprises.

Tianzhu TV, TZ-Phones, Tianzhu-Tab, Tianzhu Fitness, Tianzhu Burgers, Tianzhu Immobilier, Tianzhu Bank...

Le monde est parfait car Tianzhu Enterprises veille à votre bonheur.

Coup de sang : la trilogie

« Le coup de sang » est le nom du dérèglement climatique brutal et généralisé qui s’est abattu sur la Terre.

Animal’z de Enki Bilal

Une terre post-apocalyptique robotisée et trans-espèces où les ressources (eau et nourriture) sont devenues quasi introuvables et où les rares survivants tentent de trouver refuge dans quelques eldorados.

Julia et Roem de Enki Bilal

Un chaos planétaire qui semble causé par la terre elle-même. Théâtre d’une humanité individualiste luttant pour sa survie.

La couleur de l’air de Enki Bilal

Une trilogie mer-terre-air étouffante aux sombres (et splendides) dessins, une narration déroutante à l’imaginaire débridé qui m’a bien souvent laissé hésitant

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
La couleur de l'air
Droit devant, nouvelle masse nuageuse, bien dense, bien pleine...

Julia et Roem
Ca tangue sous les roues.

Animal'z
Je confirme. Le sel de l'eau de mer brûle tout sur son passage.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dans ce monde dont on ne sait trop s'il est l'émanation d'une histoire parallèle ou simplement le récit de notre futur, le dérèglement climatique s'est brutalement généralisé. La catastrophe porte un nom : le Coup de Sang. Sur la planète dévastée, martyrisée, l'eau potable est soudain devenue un trésor, et la survie individuelle l'obsession de chacun. Désormais, les transports sont rares et dangereux, les communications aléatoires. Seuls quelques Eldorados très isolés, refuges protégés par leur situation géographique particulière, ont réussi à préserver un semblant d'ordre social

Liberty bar

Maigret a sa propre vision de la justice. Certes, il cherche la vérité, mais après, il décide lui-même ce qu’il va en faire.

C'était doux, paisible... Des gens marchant sans se presser... Des autos glissant sans bruit, comme sans moteur... Et tous ces yachts clairs sur l'eau du port...
Maigret se sentait fatigué, abruti, et pourtant il n'avait pas envie de rentrer à Antibes. Il allait et venait sans but, s'arrêtant sans savoir pourquoi, repartant dans n'importe quelle direction, comme si la partie consciente de son être fût restée dans l'antre de Jaja, près de la table non desservie où, à midi, était attablé un correct steward suédois, en face de Sylvie aux seins nus.
Liberty bar de Georges Simenon

Cette fois-ci, il est appelé à Antibes pour un meurtre avec une consigne claire de sa hiérarchie : « Pas d’histoires ! »

Sacré Brown ! Si la blessure eût été à la poitrine, on eût pu croire qu'il s'était tué pour faire enrager le monde. Mais on ne se poignarde pas soi-même par-derrière, que diable !

Et le commissaire indolent, écrasé par la torpeur du sur de la France s’arrangera bien de cette consigne

Maigret 17/103

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Le mort et ses deux femmes
Cela commença par une sensation de vacances. Quand Maigret descendit du train, la moitié de la gare d'Antibes était baignée d'un soleil si lumineux qu'on n'y voyait les gens s'agiter que comme des ombres. Des ombres portant chapeau de paille, pantalon blanc, raquette de tennis. L'air bourdonnait. Il y avait des palmiers, des cactus en bordure du quai, un pan de mer bleue au-delà de la lampisterie.
Et tout de suite quelqu'un se précipita.
« Le commissaire Maigret, je pense ? Je vous reconnais grâce à une photo qui a paru dans les journaux... Inspecteur Boutigues... »


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
William Brown a été assassiné à coups de couteau à Antibes, en revenant d'une de ses « neuvaines », beuveries au cours desquelles il lui arrivait de disparaître plusieurs jours. Arrivé sur les lieux, Maigret entreprend de retracer son itinéraire. Il commence par faire la connaissance des « deux femmes » de Brown : sa maîtresse, Gina, et la mère de celle-ci.

Maharadchat : c’est tellement d’amour !

Lupano fait des bandes dessinées politiques drôles. Le loup en slip ou Les vieux fourneaux font rigoler avec des messages à faire passer !

Maharadchat : c’est tellement d’amour ! de Wilfrid Lupano, dessin de Relom, couleurs de Degreff

Maharadchat est de la même veine et cause avec humour de misère humaine et de grosses saloperies, de la bouffe industrielle. Pire encore, celle pour les chats.

Une visite militante au pays de l’industrialisation de la nourriture, du cynisme et de l’argent qui pue. Un monde dans des mains sans scrupules

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Jacques Berdemol est dans le même état que l'usine d'aliments pour chat qu'il dirige : guetté par l'obsolescence et la baisse des performances. Il doit se réinventer ! Un nouveau départ qui passe par la liquidation de la société MAHARADCHAT qu'il a désormais en horreur. Mais l'arrivée de l'envoûtante Jessica au poste de secrétaire intérimaire redéfinit les modalités de cette fermeture annoncée...