Le dernier inventeur

Un livre qui relate les rencontres de Héloïse avec Simon, le dernier des quatre découvreurs (inventeurs ?) des grottes de Lascaux encore vivant. La découverte d’un trésor à une sombre époque, en pleine deuxième guerre mondiale, sous l’occupation.

Le dernier inventeur de Héloïse Guay de Bellissen

Peu de temps après, Simon sera arrêté et passera par Drancy et ses parents, déportés, mourront à Auschwitz.

Quand la beauté rencontre l’horreur, un témoignage plein de douceur et d’amour.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
C'est l'histoire d'un homme entré dans l'Histoire car il a découvert Lascaux à treize ans et que la même Histoire a voulu anéantir. Réduire en poussière.

« Aujourd'hui, c'est le dernier des quatre copains de Montignac encore en vie. Le dernier inventeur, Simon. Quand je quitte son appartement, sur le palier, il me dit "la grotte elle est là" en me désignant son crâne, "elle est dans ma tête".

Dans l'ascenseur, je prends conscience que je viens de rencontrer une autre grotte. La grotte intérieure d'un petit garçon de quatre-vingt-onze piges qui vient de se rouvrir. Je ne sais toujours pas pourquoi Lascaux m'a emmenée vers une autre cavité, mais au fond c'est cette découverte-là que j'attendais. La vie de Simon Coencas sur une paroi, que j'allais calquer comme l'avaient fait avant moi les préhistoriens avec les dessins de Lascaux. »

Le Dernier Inventeur est une oeuvre unique, plongée dans l'Histoire et dans l'âme d'un homme, enquête sur le mystère de l'art préhistorique, réflexion poétique sur l'enfance, la beauté et le mal

Le bonheur est au fond du couloir à gauche

Bérénice vient de quitter Michel H. Après avoir pensé au suicide, il décide de tout tenter pour la faire revenir…

Le bonheur est au fond du couloir à gauche de J. M. Erre

Une grosse blague à humour de premier degré. Drôle, mais très vite lassant.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Depuis l'enfance, Michel H. montre une fidélité remarquable à la mélancolie. Mais le jour où sa compagne le quitte, il décide de se révolter contre son destin chagrin. Michel se donne douze heures pour atteindre le bien-être intérieur et récupérer sa bien-aimée dans la foulée. Pour cela, il va avoir recours aux pires extrémités : la lecture des traités de développement personnel qui fleurissent en librairie pour nous vendre les recettes du bonheur...

Quête échevelée de la félicité dans un 32m2 cerné par des voisins intrusifs, portrait attendri des délices de la société contemporaine, plongée en apnée dans les abysses de la littérature feel-good, Le bonheur est au fond du couloir à gauche est un roman qui vous aidera à supporter le poids de l'existence plus efficacement qu'un antidépresseur !

Dehors, la tempête

Un livre délicieux, drôle, tendre, bourré de souvenirs et de pensées autour des livres. Une petite merveille d’humour et de poésie qui trouvera sa place sur toutes les bibliothèques.

Dehors, la tempête de Clémentine Mélois

Clémentine Mélois parle de sa relation aux livres et aux auteurs qui ont nourri sa vie.

Vous aimez les livres ? Clémentine aussi et je vous le redis : c’est une merveille !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Tout commence par la lecture. « D'abord, j'ouvre le livre en grand et je colle mon nez au milieu des pages pour les respirer. » Comment s'imprégner de ses auteurs préférés ? Et comment mieux les connaître, sinon par le plus insignifiant en apparence : les détails ? Comment se fait-il que, ouvrant un Maigret, les phrases « Bonjour, Janvier. - Bonjour, patron » nous trouvent déjà entrés dans l'histoire, et la tiédeur d'un bureau chauffé au poêle du Quai des Orfèvres ? Quel est le rapport entre la vie quotidienne des personnages (une certaine madeleine mangée dans À la recherche du temps perdu) et la nôtre (le cake marbré sous plastique de la station-service de notre enfance) ?

Par des allers-retours entre la vie des personnages et la sienne, Clémentine Mélois nous fait pénétrer au plus près de cette expérience à la fois personnelle et universelle, la lecture. Pendant que, dehors, soufflent les tempêtes, nous vivons dans les livres. Tendre et plein d'humour, Dehors, la tempête nous rappelle que la vie dans les livres est la plus savoureuse de toutes

Les gratitudes

Michka s’en va, doucement, accompagnée par Marie, une femme qu’elle avait accueillie alors qu’elle était enfant, et Jérôme, l’orthophoniste de l’EPHAD.

Les gratitudes de Delphine de Vigan

Une petite vielle, devenue toute frêle, qui perd ses mots et qui s’éteint tout doucement.

Un livre et d’une grande sensibilité à la délicate poésie pour dire merci. Magnifique !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Vous êtes-vous déjà demandé combien de fois dans votre vie vous aviez réellement dit merci ? Un vrai merci. L'expression de votre gratitude, de votre reconnaissance, de votre dette.
À qui ?
On croit toujours qu'on a le temps de dire les choses, et puis soudain c'est trop tard. »

Après Les Loyautés, Delphine de Vigan poursuit dans Les Gratitudes son exploration des lois intimes qui nous gouvernent

La question qui tue : perfidies ordinaires, maladresses et autres…

Franchement… j’ai dû en poser quelques unes…

La question qui tue : perfidies ordinaires, maladresses et autres… de Sophia Aram

Maladroites, condescendantes voir franchement racistes, homophobes ou sexistes (j’en passe), Sophia Aram dresse la liste de ces micro-agressions et c’est très drôle et tout à fait consternant.

Après une première partie théorico-pratico-experiencielle, suit une belle collection de toutes ces petites merdasses à déguster

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Je peux toucher tes cheveux ? »
« Vous fêtez les anniversaires dans ton pays ? »
« T'as pas l'air gay, pourtant. »
« L'important, c'est que tu te sentes bien dans ton corps. »
« T'as tes règles ou quoi ? »


Ces remarques aux faux airs amicaux charrient une tonne de préjugés. Elles sont pesantes précisément parce que les personnes qui les prononcent sont rarement conscientes de leur énormité et des effets qu'elles peuvent produire. C'est pourquoi il est important de prendre la mesure de ces micro-agressions et, pourquoi pas, d'en rire.

L'idée n'est pas d'organiser le plus grand procès d'intention de l'histoire mais de continuer de militer pour la tolérance afin que chacun puisse vivre paisiblement ses différences. Et puisque ça ne suffira pas, que ces « questions qui tuent » nous fassent hurler, sourire ou pleurer, finalement peu importe, l'idée serait simplement de ne pas s'y habituer

Nous sommes cruels

Camille de Peretti s’est mise en tête de revisiter un monument – Les liaisons dangereuses – en s’y campant en Marquise de Merteuil et, ma foi, y dévoile un talent à la hauteur de son audace.

Nous sommes cruels de Camille de Peretti

Et à l’instar des lettres recueillies dans une société et publiées pour l’instruction de quelques autres, tout est calcul, fourberie et intrigues avec une question que je me suis posé tout au long : l’autrice sera-t-elle aussi cruelle avec ses personnages que l’avait été Choderlos de Laclos ?

Un hommage en forme pastiche délicieusement amoral

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Julien et Camille sont faits pour s'entendre. Fascinés par la littérature du XVIIIe siècle, élèves brillants, cyniques, ils ont la conviction de s'être trompés d'époque. Et surtout une dévorante envie de s'amuser et d'affirmer leur toute-puissance. Alors quoi de mieux pour combler leurs aspirations que de se prendre pour le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil ?

Quelques règles, de nombreuses « proies » à séduire, un maximum de « trophées »... Les voilà « partenaires de crime », maîtres d'un jeu cruel dont ils tirent les ficelles en redoutables manipulateurs. Mais c'est un jeu dangereux, qui risque de se retourner contre eux et de les précipiter dans ce qu'ils redoutent le plus : devenir des adultes..

Over the Rainbow

Le père de Constance, Jacques, est homosexuel et mort du SIDA au début des années 90, avant les trithérapies.

Over the Rainbow de Constance Joly

A travers ce livre elle livre un portrait très touchant de son père, de ses amours, de ses choix de vie, de l’acceptation de son homosexualité et de sa relation avec sa fille.

C’est très beau et plein d’amour

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Celle qui raconte cette histoire, c'est sa fille, Constance. Le père, c'est Jacques, jeune professeur d'Italien passionné, qui aime l'opéra, la littérature et les antiquaires. Ce qu'il trouve en fuyant Nice en 1968 pour se mêler à l'effervescence parisienne, c'est la force d'être enfin lui-même, de se laisser aller à son désir pour les hommes. Il est parmi les premiers à mourir du sida au début des années 1990, elle est l'une des premières enfants à vivre en partie avec un couple d'hommes.

Over the Rainbow est le roman d'un amour lointain mais toujours fiévreux, l'amour d'une fille grandie qui saisit de quel bois elle est faite : du bois de la liberté, celui d'être soi contre vents et marées

Le mammouth et le virus

Eugène s’est retrouvé confiné au chalet avec femme et enfant et nous livre ici son journal du confinement.

Le mammouth et le virus de Eugène

Il joue avec son fils, goûte aux joies de Zoom, s’offusque de l’oreiller de paresse du président-vigneron, tente de poursuivre un traitement médical, se balade, s’amuse et philosophe…

Des joies simples, pour un petit livre un peu simple aussi… zut. Tout ça ne manquait pourtant pas d’humour, de dérision, de poésie et d’émerveillements

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Durant le confinement, mon épouse, notre garçon de trois ans et demi et moi nous nous sommes réfugiés dans un chalet. Là-haut, j'ai chassé le mammouth au salon ; j'ai couru sur les sentiers de montagne avec mon fils en criant que nous étions des lynx ; j'ai acheté dix millions de barils de pétrole au moment où il valait -37 dollars (j'ai donc gagné 370 millions de dollars). J'ai fait en sorte que la peur n'envahisse pas l'imaginaire de mon garçon. Peine perdue : le virus défie l'imagination. Il était là bien avant les hommes et sera encore là après...

Le mammouth et le virus est mon journal de confinement. Autodérision, ironie et tendresse sont des armes de destruction massive contre la déprime. Alors, armons-nous !

La familia grande

Un viol, un inceste ou un abus sur un-e enfant est plus qu’un crime. C’est une saloperie qui va marquer une vie, des vies même, des familles entières. Les broyer de noir, de colère et de culpabilité.

La familia grande de Camille Kouchner

Un livre remarquable qui décrit la lente destruction d’une familia grande, une nomenklatura bobo intello de gauche dans laquelle tout semblait permis, joyeux et festif…

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
C'est le récit incandescent d'une femme qui ose enfin raconter ce qui a longtemps fait taire la familia grande