Camiothécaire-biblioneur aux lectures éclectiques. Romans, essais, biographies et autobiographies, récits de voyage, bandes dessinées, nouvelles, chroniques, témoignages… des critiques selon l'humeur
Vous cherchez un petit cadeau pour une lectrice acharnée, pour un dévoreur de livres, pour une petite fille qui aime les bandes dessinées ou un petit garçon qui lit tous les soirs une petite histoire ? Ne cherchez pas plus loin !
101 façons de lire tout le temps de Timothée de Fombelle et dessins de Benjamin Chaud
Voilà un petit trésor de poésie, une ode à la lecture de 1 à 101 ans (et bien plus si entente !)
Vous vous retrouverez à chaque page un chaque clin d’oeil qui vous fera sourire. Vous lisez dehors, au café, au lit, avec un chat ou dans votre baignoire ? Oui, pour toutes et tous, cet album est là pour vous rappeler au plaisir de lire
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) La poule mouillée, Le tournesol, La contorsionniste, Le somnambule, L'absente...
Ce catalogue unique en son genre recense 101 façons de lire tout le temps parmi les 36 000 couramment observées dans la nature. Chaque façon de lire tout le temps a été collectée et nommée par l'explorateur Fombelle, puis représentée avec la plus grande précision par le professeur Chaud. Pour les savants et les curieux
Comment en est-on arrivé là ; Quelles sont les règles du jeu ; Pourquoi créer à partir de rien ; Que fait un artiste de ses journées ; Pourquoi raconter des histoires ; Faut-il encore fabriquer l’oeuvre ; L’art peut-il construire un monde meilleur.
ce petit livre regorge d’œuvres, d’artistes et d’illustrations très parlantes.
Malheureusement, son titre m’a semblé trompeur.
Car s’il présente bien différents courants de l’art contemporain, je n’y ai pas vraiment trouvé de clés de décryptages (si ce n’est peut-être tout à la fin du livre sur une double page) permettant de mieux comprendre une oeuvre devant laquelle je me retrouverais perplexe.
Décoder l’art contemporain de Natalie Rudd
Voilà donc plutôt un livre qui présente un panorama très actuel du monde de l’art contemporain (forcément lacunaire), diversifié et très accessible. Par contre, pour sortir de la sidération face à une oeuvre incongrue, Découvrir & comprendre l’art contemporain d’Alain Bourdie m’avait semblé plus pédagogique.
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) En mettant les pieds dans une galerie d'art contemporain, avez-vous déjà eu envie d'en ressortir aussitôt ? Quand votre chemin croise une œuvre contemporaine, restez- vous perplexe ? Les légendes dites « explicatives » vous laissent-elles abasourdi ? Aimeriez-vous être plus à l'aise devant l'art contemporain ? Si vous avez répondu « oui » à une seule de ces questions, ce livre est fait pour vous.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Le monde de l'art contemporain peut paraître extrêmement déconcertant : d'énormes sommes d'argent, une liste infinie d'artistes à l'échelle mondiale et une gamme illimitée de formes et d'approches. Comment s'y retrouver dans tout cela ?
Ce guide vous y aide en abordant certaines des grandes questions qui animent le monde de l'art : Comment en est-on arrivé là ? Quelles sont les règles du jeu ? Que font les artistes toute la journée ? Où trouvent-ils leur inspiration ? Quelles sont les histoires qu'ils racontent et comment ces histoires reflètent-elles notre société contemporaine ?
À travers une contextualisation des importants héritages du XXe siècle qui ont influencé la pratique récente et des analyses d’œuvres issues du monde entier, cet ouvrage vous emmènera dans l'esprit des artistes : un outil parfait pour apprendre à s'amuser avec l'art contemporain
C’est le genre de petit livre qui traine sur un coin de table, que l’on feuillette d’une main, le regard distrait et qui risque de nous happer pour une bonne heure à en tourner les pages.
100 mots à connaître d’urgence pour rehausser un discours ou une conversation de Jean Pruvost
Rien d’extraordinaire, juste quelques mots bien choisis, qu’on connait déjà, oubliés ou que l’on découvre, agrémentés d’une citation, d’une définition et de quelques synonymes, antonymes ou concepts approchants. C’est érudit tout en restant léger, l’occasion de se cultiver avec le sourire
Sympa 🙂
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) « La culture, c'est connaître cent mots de plus que les autres. »
Frédéric Dard, Les Pensées de San Antonio, 1996.
« Qu'on voie, en ce que j'emprunte, si j'ai su choisir de quoi rehausser mon propos », nous confie Montaigne, cité par Littré en son Dictionnaire de la langue française, achevé en 1872.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) 100 mots - en fait plus de 500 grâce à l'index pour échapper à la platitude, voilà qui ne se refuse pas pour donner à nos conversations et nos discours davantage de force, de séduction et de panache. En étant plus précis : ainsi en est-il de pléthorique, népotisme, sibyllin, concussion, sophisme, chaque mot étant raconté avec son étymologie et son histoire, assorties de citations. En étant plus élégant, plus émouvant : avoir de l'entregent, remercier l'amphitryon, agir avec célérité sont mieux dits qu'avoir du piston, dire merci, et faire vite. En étant plaisant : évoquer l'académie de quelque callipyge, homme ou femme, est certes coquin, mais en rien vulgaire, surtout si on est abstème...En faisant appel à une culture sans cuistrerie : le rocher de Sisyphe, le tonneau des Danaïdes, la boîte de Pandore, jouer les Cassandre, se montrer jacobin ou girondin, l'oecuménisme, l'équanimité ne sont pas des mots prétentieux, mais des concepts forts. Enfin, partager avec ses interlocuteurs les origines et les charmes d'un mot utile n'est jamais perdant !
Vingt brillantes chroniques sur la médiocrité… Ou plutôt, si j’ose, un regard dans le miroir de la médiocrité. Pourquoi médiocre (qui voulait initialement dire moyen) est il devenu mauvais ? Pourquoi devrions-nous nous croire supérieurs à cette moyenne ? Quel est ce culte de la performance que notre société nous impose, nous fait miroiter ? Faut-il être mieux pour être heureux ?
Petit éloge de la médiocrité par Guillaume Meurice
Et qui nous y pousse ? L’économie, Instagram, notre miroir, une naturelle ambition, Dieu, nos chef-fe-s, le sport, les coachs, nos complexes, le capitalisme (oui, c’est bien du Guillaume Meurisse)…
Le médiocre passé à la moulinette, c’est hilarant, questionnant et brillant (oui, zut, c’est mieux que médiocre. Déso, Guillaume, c’est loupé!).
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Je suis médiocre
Mail reçu le 13 avril 2019, à 9 h 53:
Bonjour, je vous écoute à la radio et parfois je lis vos écrits et je dois dire que je trouve cela systématiquement raté. Vous êtes nul. Nul, nul, nul. Vous êtes même pire que nul. Vous êtes médiocre. C'est ça ce que vous êtes: médiocre.
Philippe
Plaisir du matin. Poésie contemporaine. Haïku des temps modernes. Mais surtout intense perplexité face à une personne qui consacre quelques moments de sa vie à chercher mon adresse électronique, rédiger son texte, le relire, peut-être avec précaution, corrigeant çà et là une faute d'orthographe, avant de me l'envoyer.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Médiocre : de qualité moyenne, qui tient le milieu entre le grand et le petit. La normalité, version péjorative, avec un arrière-goût de nullité.
Pour Guillaume Meurice, ardent défenseur du 10/20, du « peut mieux faire », du « bof bof », la médiocrité est non seulement un mode de vie, mais aussi un formidable facteur d'émancipation. Elle autorise l'action sans la pression du résultat, pour le simple plaisir de se mettre en mouvement, pour la beauté du geste. Il faut la revendiquer en tant que résistance politique, car elle porte en elle le refus de la hiérarchie, de la compétition et du catéchisme capitaliste.
À la fois manifeste en faveur de la contre-performance et anti-manuel de développement personnel, ce Petit éloge nous invite à accepter avec sérénité notre médiocrité. Décomplexant !
Nicoby et Joub se sont retrouvés dans un petit périple en Guyane française dans la forêt amazonienne. Deux froussards paniqués au milieu d’une jungle hostile… Heureusement fort bien accompagnés !
Manuel de la jungle, un voyage avec Olivier Copin de Nicoby et Joub. dessin Nicoby et aquarelles de Joub
Ce très drôle voyage démontre que les plus grands dangers ne sont pas ceux qu’on aurait attendu, même si les piqures de raies, les dents des crocodiles, les mygales, serpents et autres fourmis ne sont pas à sous-estimer.
Un récit de voyage bien alcoolisé aux dessins et couleurs très vivants.
Et BANG ! BANG !
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Comment survivre au milieu des serpents, des araignées et des orpailleurs de la jungle guyanaise quand on est un auteur de bandes dessinées habitué à la quiétude de son atelier climatisé ? Nicoby vit en Bretagne et son ami Joub s'est installé à Cayenne. Là-bas, ils ont rencontré un coureur de forêt qui a voulu leur prouver que l'Enfer vert pouvait être un paradis des sens. Entre expédition initiatique et récit documentaire, les deux dessinateurs esquissent avec drôlerie - et parfois gravité - un portrait unique et inédit de la plus fascinante et de la plus inquiétante de toutes les jungles de notre planète.
Une lecture éclairante pour qui voudrait comprendre les sens premiers de féminisme ou de laïcité et leurs relations. Un réquisitoire implacable contre le sexisme des religions, sans jamais confondre foi et clergé, intime et politique, croyances et manipulation.
Un livre qui commence par un gros saut en arrière, à la naissance des trois grandes religions monothéistes, pour comprendre comment elles se sont constamment assises sur les droits des femmes, simples outils procréatoires.
Un essai qui démontre, pas à pas, comment les religieux ont conservé leur emprise et quelles révolutions (française, bolchevique, féministes…) ont petit à petit redonné aux femmes des droits sur leur corps et leurs libertés.
Mais également combien ces avancées sont constamment remises en questions, comme elles sont fragiles.
Tristane Banon termine aujourd’hui, avec les débats autour du voile ou de la laïcité avec une position claire et étayée qui n’est pas sans rappeler les brillantes plaidoiries de Richard Malka.
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Je suis née des trois religions du Livre.
Mon grand-père était musulman, ma mère est catholique et mon père, juif.
Longtemps j'ai voulu suivre une voie religieuse. C'eût été réconfortant et confortable, balisé.
La religion vous prend au berceau, littéralement, et s'occupe de vous jusqu'à la mort. Elle vous exempte de beaucoup de questionnements, elle pallie le doute, les incertitudes, vous console des accidents de la vie, aussi. Avec les années, elle vous dit quoi faire, comment, qui respecter, quoi espérer, quel chemin emprunter.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Quand « Dieu » est érigé en maître à penser politique, c'est la femme qui, la première, courbe l'échine. Il suffit d'observer les fondamentalistes islamistes imposer le niqab, la burqa, le tchador ou le hijab, les juifs ultra-orthodoxes perruquer leur femme, ou encore les traditionalistes catholiques aller jusqu'au meurtre lors de raids anti-avortement, pour s'en convaincre. Bien sûr, ils sont les radicaux, les extrémistes, ils sont ceux pour qui la religion est le moyen d'installer un ordre social au sein duquel la femme se soumet, s'oublie et vit cachée, à l'ombre des hommes.
Ce livre ne veut pas faire le procès de la croyance, il appartient à chacun de décider ce en quoi il veut placer sa confiance, cela relève de l'intime.
Mais aucun texte sacré - ni la Torah, ni la Bible, ni le Coran - ne veut l'émancipation de la femme, aucun ne lui reconnaît les mêmes possibles qu'aux hommes. Seuls existent des croyants humanistes, conscients de ce que les écrits ont à enseigner, et de ce qu'il faut savoir laisser au bord du chemin de l'universalisme.
Alors que l'obscurantisme intégriste gagne doucement du terrain, bien plus ancré dans les mentalités que ce que l'on croit, Tristane Banon dénonce les grands marionnettistes de droit divin et rappelle qu'il n'y a pas de féminisme envisageable sans l'irrespect des religions et une bonne part de laïcité
Publié en 2012, ce carnet de voyage est un hymne d’amour de Sylvain Tesson à la Russie, et plus précisément, à la Sibérie et au peuple russe.
Sibérie ma chérie de Sylvain Tesson, illustrations de Bertrand de Miollis
Peu de textes, mais grâce aux photos, dessins et peintures de Thomas Goisque et Bertrand de Miollis on se sent immédiatement emporté par l’ivresse du voyage. Oui, en Sibérie, l’ivresse on connait ça.
Sibérie ma chérie de Sylvain Tesson, photographies de Thomas Goisque
Un très joli carnet de voyage ou le récit laisse la part belle aux images
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) J'ai marché dans les forêts de l'Extrême-Orient, dormi sur les grèves du Baikal, donné des conférences dans les universités du bassin de l'Amour, roulé à bicyclette sur le flanc sud du Caucase et monté des chevaux Orlov dans les plaines de Riazan. J'ai piloté des side-cars hors d'âge dans les bois de Carélie, visité les mines d'or des bords de la Léna, suis parti à la pêche avec des bûcherons de Bouriatie, sur les eaux de la Selenga où nagent les silures. À Moscou, un balayeur m'a ramassé dans une cour, ivre-mort. À Khabarovsk, dans le train, un Ouzbek m'a projeté à travers la vitre d'un compartiment et des voyous ont voulu me faire la peau dans les faubourgs d'Oulan-Oudé. Dans le Transsibérien, j'ai laissé les heures sans contours défiler plus lentement encore que le paysage. J'ai bu des tord-boyaux avec des anges à gueule de brutes, partagé du foie d'élan avec des coureurs de bois de Yakoutie et reçu les regards glacés de filles moscovites à qui j'avais osé adresser la parole. [...]
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) « Vingt ans que je voyage en Russie. J'y retourne avec obsession sans savoir très bien ce qui m'y porte. Vingt ans qu'on m'interroge sur cette fascination et vingt ans que j'échoue à toute explication. »
S.T.
Sylvain Tesson, Thomas Goisque et Bertrand de Miollis sillonnent la Russie depuis la chute de l'Union soviétique. Entre le Pacifique et l'Oural, ils ont parcouru des milliers de kilomètres à pied, à cheval, en engin blindé, en canot, à motocyclette et en raquettes à neige. Sylvain a vécu sur les bords du lac Baïkal dans une cabane d'ermite pendant six mois, recevant à l'occasion la visite de ses deux amis ; il en a tiré un récit, Dans les forêts de Sibérie.
Sibérie ma chérie est une déclaration d'amour à des terres méconnues où toutes les aventures sont possibles. Non, la Sibérie ne se réduit pas à une étendue de marais gelés, piquetée de goulags en ruine et de friches industrielles où divagueraient des moujiks qui se seraient ébroués du communisme historique pour s'acheminer vers l'alcoolisme. Ce livre donne à voir une Sibérie vaste, sauvage, libre et capable d'accès de douceur inattendus. Une terre où le voyageur n'est jamais à l'abri d'une belle rencontre : un ours brun, une escadre d'oies sauvages, un pêcheur à l'âme généreuse, une fillette nostalgique.
Ce carnet de voyage aux confins de la Russie fait vivre leur passion commune et redonne à lire quelques-uns des aphorismes dont Sylvain a parsemé ses nouvelles, récits et reportages, illustrés par les photos de Thomas et les peintures de Bertrand
A l’aune de sa longue vie, de ses expériences, de la seconde guerre mondiale et de ses engagements, Edgar Morin en arrive à la guerre en Ukraine.
De guerre en guerre : de 1940 à l’Ukraine de Edgar Morin
Et aujourd’hui, alors que la guerre fait rage en Europe, cet essai tente d’éviter les conclusions trop simplistes et rappelle que la manipulation de l’information, que les crimes de guerre, que les bombardements de villes et civils n’ont jamais été l’apanage exclusif des méchants nazis ou soviétiques (pour ne citer qu’eux).
Un essai qui tente de sortir d’une vision gentil-méchant pour éviter l’escalade et trouver des solutions permettant une paix durable
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Le premier bombardement aérien de terreur en Europe fut celui de la Luftwaffe qui anéantit Rotterdam en mai 1940. Il fut suivi par les pilonnements de Londres au cours de l'été 1940, qui furent abandonnés après la résistance héroïque de la Royal Air Force.
Puis il y eut les bombardements alliés sur les villes allemandes.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) « La guerre d'Ukraine a rappelé en moi les terribles souvenirs de la Seconde guerre mondiale. Les destructions massives, les villes ravagées et détruites, les carcasses d'immeubles éventrés, les innombrables morts militaires et civiles, les afflux de réfugiés... J'ai revécu les crimes de guerre, le manichéisme absolu, les propagandes mensongères. Et me sont revenus en mémoire les traits communs à toutes les guerres que j'ai connues, guerre d'Algérie, guerre de Yougoslavie, guerres d'Irak. Les mêmes criminalisations non seulement de l'armée, mais du peuple ennemi, les mêmes délires, les erreurs et illusions toujours renouvelées, l'arrivée de l'inattendu toujours incroyable, puis rapidement banalisé.
J'ai écrit ce texte pour que ces leçons de quatre- vingt années d'histoire puissent nous servir à affronter le présent en toute lucidité, comprendre l'urgence de travailler à la paix, et éviter la pire tragédie d'une nouvelle guerre mondiale. »
Un petit album photo de petits objets classés selon un nuancier pantone.
Tiny Pantone Objects de Inka Mathew
C’est drôle et choupinou, à conseiller à tous les graphistes, imprimeurs, coloristes, artistes et licornes arc-en-ciel
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Tiny PANTONE Objects is the perfect exploration of PANTONE colors in the everyday world. Inka Mathew has spent years photographing miniature objects that perfectly match the hues of the PANTONE rainbow. In this book, inspired by her Tiny PMS Match Tumblr, Mathew takes readers on a visual journey by pairing these objects—some found in nature and some man-made—with their exact PANTONE color, giving life and depth to the PANTONE colors we’ve all come to know. With objects that range from fruit to candy to toys to replicas of famous landmarks—and even more whimsical items such as a tiny rubber chicken—Tiny PANTONE Objects is a beloved treasure trove of the colors that make up our lives
Ovidie est en grève depuis 4 ans, l’occasion d’un bilan et de crier. Le besoin de tout mettre sur la table pour voir s’il est possible d’en tirer quelque chose, s’il est possible de redémarrer… pour aller où ?
Ovidie est en grève du sexe avec les hommes, donc.
La chair est triste hélas de Ovidie
Constat d’une grosse déception avec le sexe et les hommes. Jeu de dupes dans une société patriarcale co-entretenu tant par les hommes (au mieux incompétents et au pire abuseurs (voir pire encore)) que par des femmes qui seraient atteintes d’un syndrome de Stockholm.
Une triste chair portée par une grosse colère qui vise juste et s’apaise au fil du livre pour arriver à une fin très touchante.
Oui… hélas !
Un essai qu’on ne peut refermer sans se poser la question (quelque genre ou sexe que l’on soit). Et moi ?
… et fuir la absolument la réponse : non, moi, jamais !
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Un jour, je n'ai plus pu.
Oh, bien sûr, il y a eu des signes avant-coureurs, ce genre de choses n'arrive pas ex nihilo. Le dégoût, d'abord ponctuel, a pris place insidieusement, jusqu'à m'envahir complètement. Comme un épuisement psychique, un burn-out, une impossibilité de faire un pas de plus, de rouler un kilomètre supplémentaire sur cette longue route de la perte de sens.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) « J'ai repensé à ces innombrables rapports auxquels je m'étais forcée par politesse, pour ne pas froisser les ego fragiles. À toutes les fois où mon plaisir était optionnel, où je n'avais pas joui. À tous ces coïts où j'avais eu mal avant, pendant, après. Aux préparatifs douloureux à coups d'épilateur, aux pénétrations à rallonge, aux positions inconfortables, aux cystites du lendemain. À tous ces sacrifices pour rester cotée à l'argus sur le grand marché de la baisabilité. À toute cette mascarade destinée à attirer le chaland ou à maintenir le désir après des années de vie commune. Cette servitude volontaire à laquelle se soumettent les femmes hétérosexuelles, pour si peu de plaisir en retour, sans doute par peur d'être abandonnées, une fois fripées comme ces vieilles filles qu'on regarde avec pitié.