Un océan d’amour

C’est tout simple, pas besoin de paroles, les images suffisent et c’est une petite merveille de poésie

Un océan d’amour de Wilfrid Lupano et Grégory Panaccione

L’histoire d’un marin sur son bateau à la dérive accompagné d’une mouette et une bigoudène qui part à sa recherche.

Un vrai délice de sardines à l’huile

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Chaque matin, Monsieur part pêcher au large des côtes bretonnes. Mais ce jour-là, c'est lui qui est pêché par un effrayant bateau-usine. Pendant ce temps, Madame attend. Sourde aux complaintes des bigoudènes, convaincue que son homme est en vie, elle part à sa recherche. C'est le début d'un périlleux chassé-croisé, sur un océan dans tous ses états. Une histoire muette avec moult mouettes

Le bug humain : pourquoi notre cerveau nous pousse à détruire la planète et comment l’en empêcher

Un essai brillant, facile d’accès, documenté et monstre intéressant sur notre cerveau et la fuite en avant de notre civilisation.

Et si notre cerveau qui avait porté l’humanité à la tête de la planète portait en son coeur l’arme de sa propre destruction.

Le bug humain : pourquoi notre cerveau nous pousse à détruire la planète et comment l’en empêcher de Sébastien Bohler

Ou, comment nos désirs et l’envie de les satisfaire est en train de détruire notre environnement ? C’est absolument brillant de limpidité et cela pourrait sembler désespérant d’inéluctabilité. Et pourtant, Sébastien Bohler évoque des pistes ! Mais là, il y a du travail.

Alors commençons par le début, lire ce livre ! Vraiment ! Car comme lui, je suis convaincu de l’importance de la connaissance !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Il y a 200 000 ans, depuis l'Afrique, l'humanité partait à la conquête du monde. Elle détenait une arme secrète : son cerveau. Une machine à penser, à tirer parti de son environnement, à se reproduire et à dominer.

Longtemps notre meilleur allié, notre cerveau risque aujourd'hui de causer notre perte. Car il existe un défaut de conception, un véritable bug, au coeur de cet organe extraordinaire : les neurones en charge d'assurer notre survie ne sont jamais rassasiés et réclament toujours plus de nourriture, de sexe et de pouvoir.

Ainsi, nous sommes 8 milliards d'êtres humains sur Terre à rechercher encore et toujours la croissance dans tous les domaines. Pour ce faire, notre espèce hyper-consommatrice surexploite la planète, modifie son écosystème... et se met gravement en péril.

Comment se fait-il que, ayant conscience de ce danger, nous ne parvenions pas à réagir ? Peut-on résoudre ce bug et redevenir maîtres de notre destin ? Oui, à condition d'analyser en chacun de nous et non plus seulement à l'échelon économique et politique ce mécanisme infernal qui pousse notre cerveau à en demander toujours plus

Manger moins (et mieux) de viande

Un petit livre aux illustrations rigolotes qui prend le parti de faire bouger les lignes en évitant les postures absolutistes et intégristes. Certes, il en résulte possiblement des légères incohérences (pas le lait sans élevage des vaches), mais même si on peut toujours souhaiter « moins », changer un peu, c’est peut-être déjà beaucoup.

Manger moins (et mieux) de viande de Gilles Daveau
Manger moins (et mieux) de viande de Gilles Daveau

Idéal pour trouver une motivation et commencer une réflexion.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
La viande soulève des débats passionnés. Alors, pour passer à l'action, dédramatisons ! Entre les postures radicales « viandard » ou « vegan », mille voies sont possibles et celle qui convient à l'un ne sera jamais tout à fait la même que pour son voisin.

Si plus personne aujourd'hui ne peut ignorer qu'il est urgent de s'emparer de ce sujet dans notre quotidien, on oublie trop souvent, en effet, cette notion essentielle : à chacun de le faire à son rythme et à sa manière. Comment ? Cet ouvrage apporte des réponses simples, dont la force est de s'appuyer, précisément, sur nos différences.

Il nous entraîne dans un passage à l'acte personnalisé et libérateur. Où le « moins » se transforme en « plus » : plus de saveurs, de couleurs et de nutriments. Et où le « mieux » permet enfin de rendre sa noblesse à un aliment « de choix », issu du vivant : la viande.

Une démarche d'ouverture, bien plus que de vertu, qui nous amène à renouer avec cette longue histoire commune qui lie les hommes et les animaux

L’art du minimalisme

Bon, on jette tout et… Et surtout, on ne recommence pas !

L'art du minimalisme de Élodie-Joy Jaubert
L’art du minimalisme de Élodie-Joy Jaubert

Pas forcément à jeter en même temps que tout le reste… Quoique ?

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
N'avez-vous pas besoin d'une bouffée d'air frais dans votre vie ? Se libérer de tous ces objets qu'il faut entretenir, ranger, dépoussiérer, disposer de plus d'espace chez soi et de plus de temps pour soi... bref, se simplifier la vie, ça vous dit ?

Dans ce livre qui va vous guider pas à pas vers la liberté, découvrez :
- les grands principes du minimalisme et les différentes méthodes existantes ;
- les conseils pratiques pour désencombrer votre intérieur pièce par pièce, et ranger efficacement une bonne fois pour toutes ;
- des astuces faciles pour évacuer le superflu de votre vie et retrouver l'harmonie ;
- des recommandations feng shui pour favoriser la circulation des énergies.

Découvrez un véritable art de vivre pour revenir à l'essentiel !

Antispéciste : réconcilier l’humain, l’animal, la nature de Aymeric Caron

Aymeric Caron a pris le parti de nous faire réfléchir. Vu l’état de la politique aujourd’hui, je ne sais pas si c’est la bonne voie qu’il a choisi pour faire changer les choses.

Antispéciste : réconcilier l'humain, l'animal, la nature de Aymeric Caron
Antispéciste : réconcilier l’humain, l’animal, la nature de Aymeric Caron

Oscillant entre bon sens, jusqu’au boutisme, philosophie, éthique et dénonciation ce livre parle principalement de respect.

Respect !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Certains en possèdent déjà : les animaux de compagnie, les espèces protégées et les animaux d'élevage. Mais les droits que nous leur avons consentis sont minimaux et incohérents. Nous traitons différemment les chiens, que nous considérons comme des membres de la famille, et les cochons, réduits au rang d'objets produits en masse et abattus dans d'indignes conditions. Pourtant cochons et chiens présentent une sensibilité et une intelligence similaires.
Comment en sommes-nous venus à les classer dans des catégories si différentes ? C'est que nous sommes spécistes. Le terme, peu connu en France, fera bientôt partie de notre vocabulaire. A l'instar du racisme et du sexisme, dont il poursuit la logique. Le spécisme consiste à traiter différemment, et sans la moindre raison valable, deux espèces qui présentent les mêmes caractéristiques. Tout comme nous avons longtemps dénié aux femmes les mêmes droits que les hommes.
L'affirmation de l'antispécisme sera celle de l'animalisme, un mouvement philosophique qui promeut la nécessité d'accorder des droits à tous les animaux, en raison de leur capacité à souffrir. Loin d'être anecdotique, l'animalisme incarne le mouvement idéologique le plus révolutionnaire ; pour la première fois depuis 2000 ans, il entend sortir nos systèmes de pensée occidentaux de leur logique anthropocentriste et reconnaître que nous, qui sommes des animaux, avons des obligations morales à l'égard de nos cousins.
Surtout, l'animalisme s'inscrit dans une logique d'écologie politique, éloignée de celle incarnée dans les élections. Non plus une écologie superficielle, qui se soucie seulement de préserver les écosystèmes, les ressources et quelques espèces en péril, mais une écologie profonde, qui repense complètement la place de l'homme dans le monde. Pour que ce dernier ne vive plus en parasite, mais en symbiose avec toutes les formes de vivant.
Cela oblige à une refonte de nos institutions et à briser la vision à court-terme du temps politique. Cela nous oblige aussi à une réforme intellectuelle qui remette en question la notion de " profit ". Le capitalisme, le socialisme, le communisme, le néo-libéralisme sont aujourd'hui discrédités, si ce n'est dépassés

Lettre à un paysan sur le vaste merdier qu’est devenue l’agriculture

Un bref – peut-être trop bref – historique des dérives et erreurs de la politique agricole des 100 dernières années. Tout y passe, agrochimie, productivisme, industrialisation, remembrement, déshumanisation, mécanisation… pour arriver au gros merdier actuel.

Lettre à un paysan sur le vaste merdier qu'est devenue l'agriculture de Fabrice Nicolino
Lettre à un paysan sur le vaste merdier qu’est devenue l’agriculture de Fabrice Nicolino

Un essai à charge, au pas de charge, pas de quartier !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Ce qui a été fait peut-il être défait ? Oui, jurent quelques siphonnés, dont je suis. Pour les besoins d'un projet industriel amoral, on a vidé des milliers de villages et rempli les banlieues de millions de prolétaires, dont beaucoup devenus des chômeurs perpétuels.

Mon vieux Raymond, ne me dis surtout pas que tu ne regrettes rien. Moi, si. Une autre histoire était possible.

Fabrice Nicolino, dans ce brillant essai, dresse un état des lieux de l'agriculture, soumise depuis un siècle à une folle industrialisation, au recours incontrôlé à la chimie et à des politiques productivistes désastreuses.

Un livre incontournable pour retrouver la raison et imaginer une agriculture qui remette l'humain au centre de ses préoccupations

Les marchands de doutes

Les marchands de doutes de Naomi Oreskes et Erik M. Conway.
Ça c’est de l’information sur la désinformation.

Les marchands de doute ou comment une poignée de scientifiques ont masqué la vérité sur des enjeux de société tels que le tabagisme et le réchauffement climatique de Naomi Oreskes & Erik M. Conway
Les marchands de doute ou comment une poignée de scientifiques ont masqué la vérité sur des enjeux de société tels que le tabagisme et le réchauffement climatique de Naomi Oreskes & Erik M. Conway
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
"Notre produit, c'est le doute". Les lobbys industriels (industrie du tabac, de l'énergie, du pétrole...) ont, à coup de milliards de dollars, élaboré une stratégie destinée à éviter toute réglementation de santé publique ou environnementale qui aurait pu nuire à leurs intérêts. Une stratégie toute simple, qui a consisté à nier en bloc les preuves scientifiques de la dangerosité du tabac, du DDT, de la réalité du trou de la couche d'ozone, des atteintes environnementales des pluies acides.
Discréditer la science et les scientifiques, semer la confusion : grâce à l'aide d'un petit groupe d'experts indépendants et de médias naïfs ou complaisants, cette stratégie a fonctionné et fonctionne toujours. Pour preuve : le réchauffement climatique ? l'enjeu le plus important pour la planète et ses habitants ? continue, en dépit des innombrables travaux menés à son sujet, en dépit de ses effets qui commencent à se faire sentir, d'être taxé de gigantesque supercherie. Enquête aussi implacable qu'incroyable, l'ouvrage témoigne de l'importance des faits scientifiques dans le débat public, et conduit à une réflexion profonde sur la vulnérabilité de la société mondiale ? la tactique, mise au point outre-Atlantique, s'exportant bien ? face aux "marchands de doute".