La bande dessinée

Comme cette petite BD est amusante à dénicher alors que la polémique du festival d’Angoulème n’est plus qu’un souvenir.

Amusante parce qu’elle contient toutes les postures de l’auteur qui lui furent reprochées lors de la crise, toute sa maladresse (ou suffisance ?) face aux critiques. Certes, ici, c’était sensé être du second degré, mais voilà qu’à posteriori, tous ces sketchs semblent bien prémonitoires.

Bastien Vivès, tome 6 : La bande dessinée de Bastien Vivès

Que chacun se fasse son avis sur le personnage (puant ou maladroit, pervers ou joueur ?), prolifique auteur surdoué.

Sinon… pour la qualité de cet opus débordant d’autodérision ? Oui… c’est drôle, mais quand même un peu léger, non ?

Et autodérision… Vraiment ?

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Docteur
Qu'entendez-vous par "absence" ?
En fait, j'ai l'impression que Michael a des sortes de pertes de concentration, il a marché tard, il a parlé tard.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Il paraît que pour communiquer les auteurs de BD dessinent des histoires dans des cases. Il paraît que mises bout à bout ces pages forment des livres Et certains disent même qu’existe un festival international de la bande dessinée… à Angoulême ! Cette culture semble bien étrange… Bastien Vivès, qui en est lui-même issu, nous propose sa vision du milieu, en toute objectivité bien sûr

L’amour

Un petit format au contenu un peu inégal.

Bastien Vivès, tome 3 : L’amour de Bastien Vivès

Des portraits de couples très cosy ou bien déjantés, avec à chaque fois, un oeil affûté pour les croquer.

…Et difficile parfois de ne pas se sentir observé

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Formule
Je suis ravis qu'on puisse prendre ce fafé tous les deux.
Moi aussi.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Spécialiste du romantisme assumé (Polina, Le Goût du Chlore) et récemment de l'humour trash cul (Les Melons de la colère), Bastien Vivès explore sans concession le thème de l'amour, mais ne le fait pas forcément rimer avec toujours. Amour vache, amour tendre, amour idéal, amour volage, il n'y a pas de règle en la matière et encore moins avec Bastien Vivès qui, pour autant, ne badine pas avec l'amour

Lonely Betty

Visiblement, Joseph Incardona s’est bien amusé à écrire cette Lonely Betty… Et c’est très réussi !

Alors que le coroner Mélanie Smith et le médecin légiste Charles Saroyan habillaient leurs enfants - un cas typique de couple s'étant formé au sein d'une activité professionnelle commune, la drague au boulot, un gain de temps considérable - pour aller assister à la messe du soir dans la petite église en bois mal isolée de Durham, afin de célébrer la nativité de Jésus-Christ-Notre-Sauveur, John Markham donna sa fiole à Betty Holmes qui but une lampée après avoir éteint sa cigarette. Jamais faire deux choses à la fois, telle était sa devise et elle s'y tenait encore strictement.
 - T'as toujours eu de la bonne gnole là-dedans, John.
Lonely Betty de Joseph Incardona et illustrations de Thomas Ott

Une sorte de parodie de roman noir un peu curieuse avec une centenaire qui aurait des révélations à faire sur le triple meurtre d’enfants disparus 54 ans plus tôt.

Ce ne furent ni Sally ni N'guyen qui découvrirent le corps inerte de Betty Holmes gisant par terre au pied de la fenêtre mais une auxiliaire de service n'ayant pas encore de badge épinglé à son tablier. La semaine précédente, lors du stage hebdomadaire de formation continue, la jeune fille avait appris que si une telle situation venait à se présenter, il fallait: a) ne pas paniquer, b) vérifier le pouls de la victime, c) alerter d'urgence (et en toute discrétion) le ou la chef(fe) de service. Voyant Betty Holmes au sol, les yeux grands ouverts fixant le vide avec une expression de terreur, la jeune infirmière passa allègrement sur les points a) et b) et se précipita dans le couloir en hurlant.

Une drôle de nouvelle où l’on croise par ordre d’apparition :
Mike Dougladis (chauffeur de camion), Robert Kawzcinsky (maire), Jesus Christ (notre sauveur), Sarah Marcupanni (38 ans), Elisabeth Zelda (Betty) Holmes (99 ans), Savannah Simpson (compagne secrète de Sarah et gardienne de la prison d’Augusta), Rachel Bloom (fleuriste), Maurituus (chien), Helmut Schweinsteiger (docteur), cette salope de Miranda, Junior Bonner (l’ex), Jim Beam (bourbon), John Markham (shérif à la retraite), Marvin (petit fils de John), Laureen Markham (fille de John), James Sullivan (barman au Funny Throat), un infirmier asiatique (N’guyen), Tom Collins (un collègue), les parents de Tom, Malik Oblomov (colonel-instructeur), Sally Duchaussois (infirmière en chef), Mister Proper, Ingrid Duchaussois (jeune élève propre et studieuse), Linda Horowitz (élève à bleus), Henri (petit), Rooney (et sa petite bite), Mélanie Smith (coroner), Charles Saroyan (médecin légiste), Julie Fergusson (morte), David Bloom (le frère de la fleuriste), Richard Marlowe (directeur), Brahms (compositeur), Julian Pesci (photographe), le révérend Goldworthy, Elvis (chanteur), Nora (femme de John), Freddy Krueger (himself), Jack Daniel’s (whisky), les frères Harris (Peter, Georges et Ellis), Stephen (le quatrième enfant devenu grand), Jimmy et Igor (qui mangent des sandwichs), l’agent Withaker (agent), Jennifer Van Dine et ses parents (qui se rongent les sangs), le pape Wojtyla (pape), Magda (la vieille tante foldingue), Falkner (dans le titre), les trois petits cochons, Carrie (jeune) ou Dolores, Mozart (compositeur), Steve Mingus (lieutenant), Bela Lugosi (I love him), Tabitha (femme de Stephen), Alexandre Dumas (écrivain), Columbo (de mes deux) et Dolores Claiborne.

J’espère n’avoir oublié personne !

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
C’était un dimanche, la veille de Noël. En moins de douze heures, le chasse-neige était déjà passé six fois sur le tronçon de la Route 9 traversant Durham.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dans une petite ville du Maine, la veille de Noël, toute la communauté s'apprête à célébrer les cent ans de Betty Holmes, l'ancienne institutrice. À la stupeur générale, en ce jour de fête, Miss Holmes fait des révélations surprenantes sur une mystérieuse disparition vieille de soixante ans et sur un de ses anciens élèves devenu célèbre. Betty ne verra pas Noël...

Joseph Incardona pastiche le roman noir, s'amuse de tous les clichés du genre et, par une habile pirouette, cette parodie devient hommage

Le chevalier noir

Les contes de nos grands-parents étaient toujours porteurs de messages moraux. Mais la morale, est-elle immuable ? Est-ce toujours la même de nos jours ? Les princesses doivent-elles toujours être de faibles et jolies jeunes filles ? Et les chevaliers ?

Le chevalier noir de Michaël Escoffier, illustrations de Stéphane Sénégas

Après m’être bien amusé avec le chevalier blanc, cette sombre version m’a tout autant fait rire.

Un conte moderne avec une princesse qui ne s’en laisse pas conter !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
"Une histoire haute en couleurs, bourrée de cascades et d'effets spéciaux !"

Le chevalier noir ordonne à une princesse de lui livrer les clés de son château, faute de quoi il ordonnera à son géant de les prendre par la force. Mais la princesse est bien décidée à ne pas se laisser faire

Ivre avec les escargots

Ce petit livre indique «nouvelles» et pourtant c’est bien plus que ça ! «Brèves» aurait peut-être mieux convenu. Car ces brèves d’école, de fugues, d’attirances, de découvertes, de filles et de garçons forment un tout cohérent, une histoire. Celle d’une adolescente qui devient femme.

IV
Maman tricote et papa fume la pipe
À l'école, on nous apprit que «Maman tricote et papa fume la pipe». Une vérité qui semblait aussi immuable que le soleil qui brille ou l'attraction terrestre. Ne sachant rien des papas je ne m'étonnais pas, qu'ils aient une pipe ou pas, ce n'était pas mon affaire. Mais ma mère ne tricotait pas, elle devait être l'exception qui confirme la règle. Je demandai autour de moi : oui, ça tricotait pas mal du côté maternel.
1968, bientôt, les mamans iraient brûler leurs soutiens-gorges et les papas déboussolés mettraient du cannabis dans leur pipe. Nous n'étions qu'en avril, alors papa fumait peinard et maman tricotait,
Ivre avec les escargots de Valérie Poirier

Ca se passe à la T’Chaux dans les années 70 et c’est drôle, fin et délicat, plein de dérision et d’amour pour cette jeune fille qui découvre la vie. Autobiographie, autofiction ou pures inventions ? Qu’importe, c’est tout à fait réussi et ça goûte très vrai.

Un régal !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
On voulait souffrir, puisque l’amour était – toutes les chansons le disaient – un voyage entre paradis et enfer. En attendant de commencer à vivre, on esquissait les chorégraphies entrevues au Grand Échiquier : œillades, tête penchée, lèvres gourmandes, on mimait avec ravissement cette féminité convenue. Laborieusement fatales, on s’évadait doucement de l’enfance

Ceci n’est pas un roman érotique

Après le jubilatoire et très érotique Il est 14h, j’enlève ma culotte, Zoé Vintimille propose un journal / bio / autofiction / roman (que sais-je et qu’importe). Une histoire de femme, sans pudeur mais pas forcément impudique.

Écrire
En rentrant chez elle, en fin de journée, elle se met à écrire. Les premiers mots qu'elle pose sont pour raconter la rencontre qui vient d'avoir lieu, les pieds dans l'eau, comme elle avait l'habitude de le faire par le passé avec chaque homme qui entrait dans sa vie.
Elle a toujours pris des notes, avant, sur ses rencontres avec les hommes. Au début sans autre but que de poser un peu de distance avec ce qui venait de se vivre, et pour se souvenir aussi, d'une phrase dite, d'une odeur, d'un détail, d'une sensation physique particulière éprouvée pendant le sexe. Et puis, également, ce besoin de faire récit, d'être bien certaine, en le figeant par des mots, que ce qui a eu lieu a vraiment eu lieu.
Ceci n’est pas un roman érotique de Zoé Vintimille

Alors que les premiers courts chapitres parlent d’«elle», elle laisse finalement tomber la distance et se met à écrire «je». Comme un besoin de cesser de se regarder, l’urgence de vivre et d’être présente.

Serais-je en train de tomber amoureuse? Est-ce que je suis capable de tomber amoureuse d'un homme qui n'a qu'un livre dans sa chambre, et qui de son propre aveu ne l'a lu qu'à demi? Je me dis petite saleté d'intello qu'est-ce que tu es snob.

Une femme, sa découverte de la sexualité, un mariage, des enfants… et tout s’emballe rien ne se maîtrise, la vie bouscule. Le sexe, l’amour… plus rien n’est clair

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Elle naît à 18h45, une dizaine de minutes avant son frère et deux bons mois avant terme. Elle est donc biologiquement l'aînée, mais il paraît que, concernant les naissances gémellaires, une sombre coutume attribuerait au second-né le bénéfice du droit d'aînesse.
Absurde.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Elle rencontre le sexe assez tard, si l'on tient en considération les statistiques établies. Vingt et un ans. Elle traînait cette virginité comme un boulet, rêvait d'entrer enfin dans la vraie vie, de découvrir le frisson, mais, rien à faire, ça ne venait pas. Il a bien fallu qu'elle prenne les choses en main. »

Partant d'une blessure amoureuse, la narratrice dévide sa vie et remonte au plus loin qu'elle peut, retraçant la façon dont elle a construit son rapport au sexe et à l'amour. Et comment elle s'y est révélée autant qu'enfermée. Joyeux, excitants, dérangeants, les tableaux tirés de son expérience racontent la vie d'une femme d'aujourd'hui : mère célibataire chahutée, quarantenaire qui revendique ses choix, sa sexualité et son goût des histoires

Les vieux fourneaux : Chauds comme le climat

Les vieux fourneaux sont toujours verts ! Peut-être un peu moins vifs, moins drôles, moins percutants.

Et même si le discours reste toujours pertinent, la franchise a des hauts et des bas et cet opus n’est pas vraiment au sommet.

Les vieux fourneaux, tome 7 : Chauds comme le climat de Wilfrid Lupano, dessin de Paul Cauuet

Des histoires de village, de feu et d’usines qui rapportent plus en finance qu’en production. De jeunes qui tournent facho sans qu’il soit vraiment possible de comprendre pourquoi… Du sentiment que la violence monte inexorablement

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Je suis vraiment navré de vous déranger, mais vous avez coupé votre téléphone, apparemment, et...
J'avais besoin de réfléchir


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
C'est la fête à Montcoeur ! Le maire a décidé d'organiser un « pique-nique de l'amitié et du vivre-ensemble ». Hélas, le vivre-ensemble a du plomb dans l'aile, ou plutôt un pic à brochette dans les fesses. Celles du maire, en l'occurrence, victimes d'une agression de Berthe, l'ancienne amante de Mimile.

La fête est donc de courte durée, d'autant qu'on apprend bientôt la mort d'Armand Garan-Servier, le patron de l'entreprise qui porte son nom.

À son décès s'ajoutent d'ailleurs plusieurs incendies inexpliqués qui ne font qu'attiser les tensions déjà palpables dans le village...

De son côté, à Paris, Antoine participe à la manifestation du 1er mai, où il s'oppose à la violence d'un militant des « black blocs », avant de se retrouver à l'hôpital après une charge policière musclée. Et il n'est pas au bout de ses peines...

L'événement lui vaut également une empoignade avec Pierrot, venu lui rendre visite. Un accrochage symbolique, qui témoignerait presque de l'impossible réconciliation au sein de la grande famille de la gauche...

Les vieux fourneaux : L’oreille bouchée

Les vieux fourneaux dans la fournaise et les moussons. Pluie et chaleur au pays de la déforestation et des mines d’or clandestines et officielles. Mercure, cyanure et arsenic au rendez-vous.

Les vieux fourneaux, tome 6 : L’oreille bouchée de Wilfrid Lupano, dessin de Cauuet Paul

Un tome un peu moyen au service d’une cause importante (euphémisme). La destruction aveugle des faunes, flores et populations au service du profit.

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Touk
Tak
Touk
Qu'est-ce que ça m'énerve ce machin....


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Mimile a eu l'idée du siècle : inviter ses vieux amis à le rejoindre en Guyane pour un séjour mystérieux. Antoine, qui n'a jamais voyagé, est aux anges. Pierrot, qui n'a jamais voyagé non plus, n'a pas l'intention de laisser l'exotisme et l'aventure saper sa proverbiale mauvaise humeur.

Les voyages forment la jeunesse, pas les vieux, pense-t-il.

Il se trompe pourtant, car c'est bien l'enfance qui les attend au détour du fleuve Maroni. La jeunesse de Guyane, mais aussi la leur, celle des vertes années dans le Sud-Ouest, lorsque les trois amis jouaient aux pirates et rêvaient à des coffres remplis d'or !

Douchés par les pluies tropicales, menacés par les bestioles hostiles de la jungle et enivrés par leurs souvenirs, voilà les trois amis embarqués dans un voyage initiatique qui leur fera découvrir que la fièvre, en Amazonie, n'est pas transmise que par les moustiques.

Entre une ex-prétendante de Pierrot, une pièce de théâtre improvisée et la sacrée surprise de Mimile... ce voyage est une pépite !

Avec l'humour et l'engagement qui les caractérisent, Lupano et Cauuet rempilent pour un sixième tome des Vieux Fourneaux. Une aventure aux accents écologiques dans le berceau de l'or jaune...

Les vieux fourneaux : Bons pour l’asile

Après un tome quatre qui ne m’avait absolument pas conquis, j’avais laissé tomber cette série. Pourtant, ce tome est très drôle, enlevé, nuancé, et bien qu’il parte dans tous les sens, il est très cohérent.

Les vieux fourneaux, tome 5 : Bons pour l’asile de Wilfrid Lupano, dessin de Paul Cauuet

Un épisode dans lequel les ultras se retrouvent confrontés à leurs propres limites

Une bande dessinée où humour et anarchie font très bon ménage

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Le rafiot arrive, je répète, le rafiot arrive. Tenez-vous prêts


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Retour à Paris pour Antoine, Mimile et Juliette. Le plan est simple : ramener Juliette auprès de sa mère, puis filer au Stade de France pour assister au match de rugby France-Australie. C'est du moins ce qui est prévu... Mais, désireuse de voir son père et son grand-père se rabibocher, Sophie les oblige à s'occuper ensemble de Juliette jusqu'au lendemain. Mimile ne peut donc compter que sur Pierrot pour l'accompagner au match. Or, Pierrot l'anarchiste mène un nouveau combat : il s'est engagé en faveur des migrants. Alors vous pensez bien qu'assister à un match opposant la France, qui refuse d'accueillir les migrants, à l'Australie, qui ne pense qu'à les entasser dans des camps, bafouant ainsi les droits de l'homme, c'est hors de question ! Mimile n'a plus pour seule compagnie que ses désillusions... Et si lui aussi était bon pour l'asile ?

Bijou de banlieue

Inclassable et délirant. Intime, invraisemblable et tellement réel !

Bijou de banlieue de Sara Hébert

Sara Hébert convoque Bijou, son alter ego, pour nous causer de féminisme à la québécoise de banlieue. Une version punk et décomplexée pour visiter sa vie, ses journaux intimes et prodiguer de bons conseils. Vie professionnelle, drague, crushs lourdingues à virer, coups d’un soir, gestion des émotions, grand amour ou maternité.

Un festival de collages qui piquent les yeux, de portraits d’hommes et de relations merdiques, de souvenirs tendres ou chaotiques.

Enfin un manuel de développement personnel qui sent vrai et authentique. En bonus : ça fait bien marrer !

Et pour suivre les memes et collages de Sara Hébert il y a Instagram. Merci Madame Bijou !

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Coucou !
Auriez-vous, par hasard, de la difficulté à :
Vous faire confiance
Respirer
Décrocher
Prendre une décision
Vous choisir
Exiger votre dû
Vous affirmer
Foncer
Et savoir ce qui est bon pour vous ?


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Sara Hébert puise dans l’imaginaire punk, le langage des meetings AA et les souvenirs du mariage de sa mère afin de tracer les contours de sa vie amoureuse et professionnelle. De façon intime, touchante et combative, cette autofiction illustrée s’approprie les codes des guides de bienséance, des magazines féminins et manuels de croissance personnelle pour critiquer la positivité toxique, le mythe du prince charmant et la culture du travail sexiste. Elle espère, à travers ses textes et collages, vous aider à reprendre confiance en vous, à repenser vos rapports aux patrons et à vous libérer des hommes-bouées